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Le blog de Jean-Marie Allain
Articles récents

Un stade pour le Hainaut

27 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Je n’étais allé qu’une seule fois voir un match de foot professionnel.

C’était au stade Nungesser, il y a une quarantaine d’années.

Hier soir, j’ai donc fait un effort. Et je suis parti assister à l’inauguration du Stade du Hainaut, nom judicistade-du-Hainaut.jpgeusement choisi qui permettra  aux habitants du Sud de ce département de se reconnaître dans cet équipement qui est le leur, financé par Valenciennes Métropole et la Région.

Une marée humaine portant écharpes rouges et blanches (couleur du club)  se dirige vers le nouveau stade.

Moi qui a ait eu la bonne idée de mettre une écharpe bleue, je plaisante : «  pourvu que les allemands ne débarquent pas en maillot bleu ».

Faudra d’ailleurs que je pense à en acheter une rouge et blanche puisque ce sont les deux couleurs du blason de Marpent… et de notre équipe de foot.

Des allocutions bien cadrées, pas trop longues et intéressantes, parfois même un peu émouvantes comme celle de JL Borloo.

Puis, Valérie Létard coupe le ruban et me tend le traditionnel morceau souvenir (j’ai trouvé çà sympa de la part d'une ancienne Ministre qui n’oublie pas les excellentes relations professionnelles que nous avons eues en mairie de Valenciennes et qu’elle est ensuite marraine de notre Maison de la Petite Enfance).

Plusieurs élus de l’avesnois, majoritairement de l’avesnois rural, ont fait le déplacement pour cet évènement.

Le match Valenciennes Dortmund se déroule dans une bonne ambiance devant très de 23 000 spectateurs.

Les orateurs avaient parlé à la Tribune de lieu fusionnel où la fierté d’un territoire s’exprime.

C’est vrai qu’il y a fusion et que j’en arrive presque à regretter de ne pas avoir pris un drapeau rouge et blanc.

Après le match, la Compagnie des Grandes Personnes défile au son des tambours avec ses géants articulés.
C’est à ce moment que j’aperçois qu’un des géants est porté par un marpentois, Jean-Michel Pilaëte, le porteur de notre meunier, co-fabriqué avec l’aide de cette même Compagnie.

Sacré Jean-Michel, quand il ne travaille pas à l’usine de nuit, il fait l’artiste devant 23000 spectateurs !

Ensuite, durant une heure c’est le spectacle sublime et inoubliable d’aéro-sculptures où des femmes drapées de blancs et marchand sur des échasses vont se gonfler en lucioles géantes (et clignotantes) tandis que d’autres femmes en blanc et avec des ailes de papillons arrivent suspendues à des ballons dirigeables, le tout autour d’une petite scène où un accordéoniste égrène une série de morceaux tout aussi insolites.

Un spectacle pyro-technique va embraser le stade pour clôturer cette soirée mémorable.

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Quand la posture anti-Grenelle devient une imposture

27 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #ECOLOGIE - DVLPT DURABLE

M Thierry Levent, président de l'association Houdain Environnement diffuse actuellement un texte qui se veut accablant pour l’écologie. Ce texte appelle plusieurs remarques.

Il reproche aux Plans Climat de coûter des millions d’euros qui seraient bien utiles pour satisfaire des besoins dans le Tiers-Monde.

Beaucoup d’actions inscrites dans les plans climat ne coûtent rien (encourager le vélo ou le train plutôt que la voiture coûte globalement moins cher à la collectivité) ou si elle coûtent en investissement (économies d’énergie dans l’habitat), c’est pour économiser en fonctionnement ensuite. Il est donc  malhabile, voire malhonnête de scinder l’investissement et le fonctionnement.

La transition démographique est en voie d’achèvement : on vit plus longtemps, la fécondité repart, les victimes des évènements météorologiques extrêmes diminuent…

On vit certes plus longtemps mais pas plus longtemps en bonne santé hélas.

D’autre part, Les cancers sont la première cause de mortalité prématurée avant l’âge de 65 ans, essentiellement due aux conditions de vie sans oublier (merci Ivan Illich) les mortalités  par suite d’erreurs de diagnostic ou de traitement anti-cancer qui ne sont hélas pas comptabilisées séparément.

Pour l’OMS, 25 % des maladies sont liées à des expositions environnementales.

La fécondité s’est redressée mais on ne demande pas à ce qu’elle reparte de plus belle (une démographie forte est synonyme d’une forte demande en énergie !)

Les victimes des catastrophes naturelles sont certes moins nombreuses mais les victimes des catastrophes dites naturelles, en réalité créées par l’homme (comme en Vendée) sont toujours trop nombreuses.

Les pesticides ne seraient pas responsables d’un problème de santé publique.

Mais le texte ne parle pas des effets sur l’eau, sur la terre et sur la bio-diversité dont la raréfaction est mise en doute, faute de données empiriques !

C’est faire fi  des milliers de diagnostics et tableaux de bord qui sont gérés par une multitude d’organismes spécialisés.

Rien que dans le Nord, la disparition d’une quinzaine d’espèces de papillons ces vingt dernières années est constatée par des données empiriques.

Le texte promeut les OGM, estimant que rien ne permet aujourd’hui de dire qu’ils sont nocifs pour la santé publique.

Certes, mais rien ne permet de dire le contraire et l’on sait d’autre part que leur dissémination dans l’atmosphère menace la spécificité des filières de production alimentaire.

On nous parle d’efficacité de l’agriculture et des progrès accomplis  quant à l’utilisation de pesticides.

Certes, près de la moitié seulement ! des fruits et légumes en contiennent des traces
Concernant l’eau, les avancées sont incontestables pour les eaux de surface mais démenties  pour l’eau souterraine.

Si l’eau de la Sambre a retrouvé une qualité acceptable mais les eaux de la nappe phréatique atteignent un seuil critique pour les nitrates et le dépasse par endroits.

La diatribe se tourne ensuite sur le réchauffement climatique, bien entendu « Allègrement »  mis en doute et considéré, s’il se confirmait, comme une mutation somme toute parmi d’autres, oubliant que l’interrogation légitime vient du fait qu’habituellement un changement d’ère climatique se produit sur des milliers d’années, par sur un siècle.

Le texte se termine par une réhabilitation de l’optimisme (qui n’est pas ringard) et la confiance (aveugle ou pas) au progrès.

Moi, je continue à lui préférer la formule de Gramsci : «  le pessimisme de la raison, l’optimisme de la volonté ».

Il est pour le moins paradoxal qu’une association dont la vocation est la protection de l’environnement fasse à ce point l’éloge du productivisme effréné.

On se demande si ces pourfendeurs de l’écologie ne s’en servent pas comme un drapeau quand cela peut arranger leur propre environnement.

On tombe alors dans l’instrumentalisation la plus totale.

D’aucuns désigneraient cette posture comme une imposture.

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La Fête de mon moulin 2011

19 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #Histoire locale

benjamin.JPGcheveaux-de-trait.JPGles-meuniers.JPGle-bal-des-sabots.JPGla-foule.JPGle-meunier.JPGflambeaux.JPG

Ronde des meuniers, retraite aux flambeaux et bal des sabots !

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Le dogmatisme a encore frappé

13 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

La défaite de Nicolas Hulot à la primaire d’EELV n’est pas une surprise.

Elle n’en génère pas moins un sentiment de tristesse devant le gâchis que cela représente pour l’écologie politique.

Malgré un  engagement de longue date en faveur du sauvetage de la planète, contrairement à sa concurrente à l’écologie à la faveur de la constitution de liste écolo aux dernières européennes, Nicolas Hulot n’aura pas réussi à convaincre une majorité de militants décidément arcboutés sur des postures idéologiques, certes légitimes, mais oh combien dérisoires face à ce qui était en jeu.

Quand on connait le socle de l’idéologie productiviste qui a façonné depuis plus d'un siècle la gauche française, cette posture radicale d’une partie des écolos me laisse dubitatif.

Certes, il y a bien eu quelques ajustements de discours  à propos de  «  la sortie du nucléaire » mais ces ajustements, opérés dans la foulée de l’émotion devant le drame japonais,  avaient un relent d’opportunisme.

De ce point de vue, la position pro-nucléaire de François Hollande, même si on ne la partage pas, suscite plus de respect par sa constance.

L’attitude d’un responsable politique ne doit être dictée ni par l’émotion, ni par l’opinion.

Revenons à Nicolas Hulot.

Les écolos  viennent de repousser  son offre de service comme une partie de la gauche l’avait fait avec François Bayrou, doutant de sa sincérité et de sa bonne foi. C’est dommage.

Il est regrettable que certains aient cru bon de vouloir humilier le candidat à la candidature en lui jetant des épluchures au visage.

Il est encore plus regrettable, comme le disait Hulot ce matin sur RTL, qu’aucune déclaration de soutien, ni de solidarité de la part des responsables d’EELV, ne lui fut adressée à la suite de cet épisode aussi nul  que celui de la banderole déployée pour faire honte aux gens du Nord.

Qu’Hulot ait été battu , c’est la démocratie.

Que ces imbéciles n’aient été ni sanctionnés, ni même réprimandés , c’est  le signe de la médiocrité politique.

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Le retour probable des syndicats de communes ?

3 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #REFORME DES INSTITUTIONS

Les débats en cours dans les intercommunalités confirment ce que nous pressentions :

 

-         Le souhait pour les petites intercommunalités de maintenir les compétences optionnelles de proximité pose d’évidents problèmes juridiques

-         Le retour en force, au vu de cette préoccupation, des syndicats intercommunaux devient plus que probable.

 

Le devenir des compétences optionnelles et en particulier des services à la personne qu’ont mis en place les CC qui questionne en cas de fusion.

Les petites communes qui font le choix de rejoindre les agglomérations le font soit parce qu’elles ont compris que faute de moyens suffisants, elles n’ont pas les capacités d’utiliser les projets structurants comme des leviers de développement, soit sur une problématique prospective de services en pensant que le vieillissement des populations va accroître le besoin en termes de services auxquels seule une peut  intercommunalité pourra répondre.

On peut remarquer que les Pays issus de la loi Voynet , pourtant assez  décriés, ont souvent appris aux urbains et aux ruraux à travailler ensemble et finalement bien préparé le terrain pour élargir les périmètres intercommunaux.

Celles qui font le choix de ne pas rejoindre une entité plus importante le font par souci de pérenniser des services de proximité qu’elles ont mis en place (centre de loisirs, portage de repas…) pour lesquels les grosses intercommunalités n’ont pas forcément la compétence, ni l’envie de la prendre.

Bref, l’amour du TGV ne doit pas interdire à d’autres de préférer le tortillard.

Si ces élargissements devaient toutefois se concrétiser, se poserait alors la question d’une prise de compétence partielle permettant de continuer à exercer le service sur le périmètre de l’ancienne CC.

Mais  une telle territorialisation  des compétences (comme le fait actuellement l’AMVS avec la petite enfance dans les communes rurales), outre qu’elle n’est pas légale (un transfert se fait en bloc et non par tranche), est contraire à l’esprit de  l’intérêt communautaire.

Interrogé par Patrick Masclet sur cette question, le Président de l’AMF, Jacques Pélissard, étudie avec la DGCL des possibilités d’assouplissement  qui permettraient à une communauté de n’exercer certaines compétences que sur une partie de son territoire.

Ces assouplissements, s’ils  devenaient officiels, pourraient faire l’objet de recours puisqu’entraînant une inégalité des administrés devant l’impôt.

La seule solution en pareil cas est bien de créer un syndicat intercommunal intra-communautaire.

Autrement dit,  le législateur, après avoir cherché à réduire le nombre de SIVU et SIVOM, pourrait bien se prendre le boomerang d’une floraison de demandes de nouveaux syndicats pour des services de proximité. Les commissions restreintes des CDCI auront donc un rôle à jouer plus important qu’on ne pouvait le croire puisque ce sont elles qui voteront ou non l’acceptation de ces créations.

 

Et la suite ?

Les communes, si elles sont concernées, doivent d’abord  délibérer pour valider ou non le SDCI.

Certaines devront prendre une seconde délibération si elles expriment une position divergente des propositions du SCDI qui sera approuvé fin 2011.

Ensuite, une période de discussion s’engagera pour discuter des compétences et des modes de gouvernance.

Durant cette période, selon le degré de complexité des problèmes à régler, les entités nouvelles pourront voir le jour à partir du 1er janvier 2012 et au plus tard jusqu’au 30 juin 2013.

Il conviendra alors, en cas de fusion et si aucune modification législative n’intervient pas, de revoter sur la gouvernance (désignation des délégués communautaires)… avec possibilité de changement de Présidence !

Sachant que la loi limite le nombre de vice-présidents, on pourrait voir augmenter nettement le nombre de conseillers délégués.

 

Un peu de prospective…

Les maires ruraux gardent en travers de la gorge un certain nombre de mesures issues de la réforme des collectivités Locales.

Certains veulent pourtant en rajouter une louche.

C’est le cas de la fondation Terra Nova qui esquisse pour l’après 2012 , un schéma qui privilégie l’effacement progressif des communes  au profit des intercommunalités !

Elle écrivait le 27 février 2009 :

« Il s’agit de faire de l’intercommunalité la collectivité de proximité de droit commun. Cela passe par : la finalisation de la couverture intercommunale (10% du territoire n’est toujours pas rattaché à une intercommunalité) ; la transformation des intercommunalités, aujourd’hui établissements publics administratifs, en collectivités territoriales de plein exercice avec clause générale de compétences (les communes ne bénéficiant plus que de délégations de l’intercommunalité, au cas pas cas) ; l’élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct.

Le modèle pourrait être PLM (Paris-Lyon-Marseille) : les communes seraient à l’intercommunalité ce que les mairies d’arrondissement sont à la mairie centrale de PLM. ».

 

Les maires ruraux apprécieront !

Il leur resterait le boulot de garde-champêtre et l’état civil.

Presque paradoxal quand on connait la difficulté des communes à adapter leur salle de mariage aux personnes à mobilité réduite. Là au moins, une salle intercommunale pourrait avoir un sens, sauf que la loi pour l’instant l’interdit.

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Nettoyage des berges de la Sambre

3 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #ECOLOGIE - DVLPT DURABLE

A l'appel de l'association Marpent Eau Nature, présidée notre jeune et dynamique marpentois Jérémy Williez, un groupe de bénévoles s'est retrouvé ce samedi pour ramasser ou pêcher les détritus sur la Sambre et ses abords.

Tous les sacs ont ensuite été déposés à la déchèterie de Jeumont.

Cette sortie estivale fut aussi l'occasion de découvrir sur notre commune quelques décorations sympathiqubrigade-verte.jpges et pittoresques au bord de l'eau.

bord-de-sambre-a-Marpent.jpg

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Sauvons le Grand Tétras

28 Juin 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #ECOLOGIE - DVLPT DURABLE

Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire recueille jusqu'au 8 juillet sur son site, les dernières contributions et observations sur un plan d'actions en faveur du Grand Tétras.

Le Grand Tétras : une espèce sur le déclin
La France est le seul pays d'Europe occidentale à chasser le Grand Tétras (également appelé Grand coq de bruyère) alors que depuis 30 ans, l’espèce a subi un important déclin.
Il est d’ailleurs classé dans la catégorie « vulnérable » dans les listes rouges nationales de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Selon l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les effectifs du Grand Tétras en France atteignent seulement 4 000 à 5 500 adultes. Il est présent surtout dans les Pyrénées, mais compte également des individus dans les massifs du Jura, des Vosges et des Cévennes.
Ce gallinacé, oiseau emblématique des Pyrénées, a en 25 ans, subi une perte de 60% de sa population sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne !!

Projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras
Face à pareille situation, et pressé par quelques associations naturalistes regroupées au sein du Groupe Tétras France, l'État a enfin décidé d'agir.
Un projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras, a été publié sur le site du ministère de l'Écologie : http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=23082
Le but de cette « stratégie nationale » est d'enrayer le déclin des populations.

Vous pouvez agir !
Comme le Groupe Tétras France, rédacteur de cette stratégie nationale pour le Grand Tétras est écarté par l’État, et que c’est le ministère qui la présentera au CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) ; nous vous demandons de participer activement à cette consultation publique.
En effet, si l’on peut se féliciter que le ministère prenne (enfin !) des mesures fortes pour sauver cette espèce et ses milieux, il faut surtout que nous nous mobilisions pour
demander que le Grand Tétras soit classé espèce protégée sur l’ensemble du territoire français ; car le ministère qui plie une nouvelle fois, devant la pression des chasseurs, n’envisage pas du tout de faire cesser la chasse de cette espèce.

Avant le 8 juillet,
envoyez un mail dans lequel vous exprimez votre demande
que le Grand Tétras fasse partie des espèces protégées en France,
à l’adresse que communique le ministère :
pna.tetras@developpement-durable.gouv.fr


Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger ce projet de stratégie nationale sur :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/document117797
 
Comptant sur votre mobilisation en masse, car de sa protection dépendra la survie du Grand Tétras,
nous vous souhaitons, à toutes et tous, une bonne journée.
 

L’équipe de l’ASPAS

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Eaux usées : une anomalie du Grenelle

20 Juin 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #ECOLOGIE - DVLPT DURABLE

Le Grenelle a durci les conditions de vente d'un logement.

Celui-ci doit désormais être aux normes en termes de rejet d'eaux usées, soit en étant raccordé, soit en disposant d'un assinissement non collectif conforme à la réglementation (fosse septique complétée d'un bas dégraisseur pour les eaux ménagères,fosse toutes eaux complétée par un plateau absorbant ou des lits filtrants, micro-station, lagunage individuel...)

On peut regretter qu'il n'en soit pas de même avec les logements locatifs.

Aujourd'hui, un propriétaire peut encaisser un loyer (et la CAF verser une allocation logement) alors que le logement n'est pas aux normes.

La qualité de l'eau rejetée dans le milieu naturel étant un enjeu de prmier plan, c'est une anomalie surprenante.

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Primaires chez les écologistes

20 Juin 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #ECOLOGIE - DVLPT DURABLE

Il faut savoir gré à Daniel Cohn Bendit d’avoir amené les écologistes à créer le mouvement des coopérateurs qui permet à des sympathisants et écologistes non encartés de s’impliquer dans la campagne présidentielle, en particulier dans la participation aux primaires.

Membre de la Coopérative, j’ai pour ma part fait le choix de voter Nicolas Hulot pour cinq raisons :

-          Son ancrage historique dans l’écologie est indéniable et ne peut être soupçonné de posture de circonstance

-          Sa notoriété et son capital de confiance permettent à l’écologie d’espérer dépasser le stade de la candidature de témoignage

-          Son ouverture d’esprit et son refus du sectarisme rendent possible un élargissement de la base électorale et des alliances futures

-          Son refus d’une part de soutenir le pouvoir en place et d’autre part de donner un blanc-seing aux opposants de ce pouvoir sont des gages d’indépendance pour l’écologie politique

-          Son attitude très digne dans les débats qui ont animé les primaires et au cours desquels il a été durement attaqué par ses rivaux témoigne d’un état d’esprit qui mérite d’être salué.

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Imposer la diversification énergétique aux territoires

10 Juin 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #ECOLOGIE - DVLPT DURABLE

La situation des projets éoliens est au point mort en avesnois.

L’absence de volonté politique affichée sur les énergies renouvelables, signe d’une absence de conviction profonde des acteurs politiques locaux, explique cette mise en sommeil regrettable.

Un éco-territoire, ou qui se revendique comme tel, ne peut faire l’impasse sur la production d’énergies renouvelables.

Or, actuellement, si l’intercommunalité concernée n’enclenche pas la procédure de Zone de Développement Eolien, le projet ne peut se concrétiser.

La sortie de cet immobilisme exigerait que le développement de toutes les filières énergétiques relève d’une compétence de l’Etat puisque la diversification du bouquet énergétique relève d’un impératif national.

L’Etat pourrait faire valoir l’utilité publique des projets éoliens et les inscrire sous forme de directives territoriales qui s’imposeraient aux territoires, actuellement trop soumis aux pressions électoralistes pour décider sereinement des choix énergétiques.

A l’heure où les candidats aux présidentielles affûtent leurs arguments de campagne, cette question pourrait leur être posée.

L’attachement à la décentralisation n’interdit pas, sur des enjeux de cette importance, de réclamer moins de schémas incantatoires et plus d’implication du pouvoir central.

L'Etat ne peut rester en retrait et, comme il l'a fait pour les logements sociaux, doit imposer par la loi la diversification énergétique aux territoires.

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