OGM : toujours pas de moratoire
La directive européenne sur les OGM devait être transposée dans une loi française.
Le Sénat a bien voté ce projet de loi en 2006 mais, pour éviter un débat au Parlement, c'est finalement par décret que la directive fut transposée.
Fin août Jean-louis Borloo annonce qu'il y aura un projet de loi mais après l'organisation du Grenelle de l'Environnement et après un débat contradictoire sous l'égide d'une Haute Autorité à créer.
En attendant, l'évaluation des risques liés aux OGM est confiée à une commission du génie moléculaire dont la composition est fortement contestée par les associations.
En attendant, toujours pas de moratoire...qui aurait pourtant contribué à montrer la bonne volonté du gouvernement !
Jean-Marie Allain, le 30 Août 2007
Le Sénat a bien voté ce projet de loi en 2006 mais, pour éviter un débat au Parlement, c'est finalement par décret que la directive fut transposée.
Fin août Jean-louis Borloo annonce qu'il y aura un projet de loi mais après l'organisation du Grenelle de l'Environnement et après un débat contradictoire sous l'égide d'une Haute Autorité à créer.
En attendant, l'évaluation des risques liés aux OGM est confiée à une commission du génie moléculaire dont la composition est fortement contestée par les associations.
En attendant, toujours pas de moratoire...qui aurait pourtant contribué à montrer la bonne volonté du gouvernement !
Jean-Marie Allain, le 30 Août 2007
Les choix économiques du gouvernement laissent perplexes.
Un Commerce extérieur structurellement déficitaire et une croissance poussive ont de quoi inquiéter ceux qui pensent que la France devrait résorber une partie de ses déficits publics.
D'autant plus que l'Allemagne, tout en étant comme nous dans la zone euro, fait mieux que nous : elle exporte ainsi en Chine deux fois plus que la France.
Ce sont bien les caractéristiques de nos produits qui sont en cause.La France vend moins que l'Allemagne parce que celle-ci parvient à se distinguer sur des produits spécifiques.
Certes, nous avons bien nos pôles de compétitivité mais de l'avis des experts, ils sont beaucoup trop nombreux pour pouvoir être performants.
Il convient donc de cibler et de développer la recherche et l'innovation industrielle afin d'améliorer notre offre commerciale.
Ce n'est pas le choix qu' a fait le gouvernement Sarkosy qui a préféré, par le biais d'exonérations diverses, redonner du pouvoir d'achat à certaines catégories sociales pour relancer une demande intérieure qui, non seulement reste hypothétique mais de surcroît ne répond en rien au défi industriel et commercial que nous avons à relever.
Jean-Marie Allain, le 18 Août 2007
D'autant plus que l'Allemagne, tout en étant comme nous dans la zone euro, fait mieux que nous : elle exporte ainsi en Chine deux fois plus que la France.
Ce sont bien les caractéristiques de nos produits qui sont en cause.La France vend moins que l'Allemagne parce que celle-ci parvient à se distinguer sur des produits spécifiques.
Certes, nous avons bien nos pôles de compétitivité mais de l'avis des experts, ils sont beaucoup trop nombreux pour pouvoir être performants.
Il convient donc de cibler et de développer la recherche et l'innovation industrielle afin d'améliorer notre offre commerciale.
Ce n'est pas le choix qu' a fait le gouvernement Sarkosy qui a préféré, par le biais d'exonérations diverses, redonner du pouvoir d'achat à certaines catégories sociales pour relancer une demande intérieure qui, non seulement reste hypothétique mais de surcroît ne répond en rien au défi industriel et commercial que nous avons à relever.
Jean-Marie Allain, le 18 Août 2007
TER mer et TER vert
Le TER pour un euro est une excellente initiative du Conseil Régional dont le succès populaire est indéniable.
Cette invitation à utiliser le TER pourrait encore être améliorée si les dates n'étaient pas imposées.
En effet, aujourd'hui, le voyageur se voit imposer une destination et une date, créant un effet d'appel évident pour des manifestations dont le Conseil Régional souhaite amplifier l'affluence.
Un tel système, financé par le contribuable nordiste, n'est donc pas totalement équitable et demanderait à être modifié.
Soit en élargissant le TER à un euro à toute la période d'été, soit en changeant chaque année la date de l'opération.
Jean-Marie Allain, le 12 Août 2007
Cette invitation à utiliser le TER pourrait encore être améliorée si les dates n'étaient pas imposées.
En effet, aujourd'hui, le voyageur se voit imposer une destination et une date, créant un effet d'appel évident pour des manifestations dont le Conseil Régional souhaite amplifier l'affluence.
Un tel système, financé par le contribuable nordiste, n'est donc pas totalement équitable et demanderait à être modifié.
Soit en élargissant le TER à un euro à toute la période d'été, soit en changeant chaque année la date de l'opération.
Jean-Marie Allain, le 12 Août 2007
Centre d'essai ferroviaire
Les conclusions remises par le sénateur Paul Raoult au Président de Région sont plutôt rassurantes mais ne confirment pas autre chose que les trois évidences que l'on connaissait déjà, à savoir :
1. Découplement des projets de centre d’essai et de liaison rapide vers le sud du département du Nord
2. Les sites de Quérénaing, de la Forêt de Mormal et du Cambrésis sont à abandonner.
3. Demande que l'Etat assure la maîtrise d'ouvrage de ce projet, son animation et l'essentiel de son financement
On peut simplement regretter que ce troisième point n'ait pas été mis en avant d'emblée.
Cela aurait évité à la Région de payer une étude alors que le coût de celle-ci revenait à l'Etat.
Celui-ci doit désormais prendre ses responsabilités et accepter de jouer la transparence comme l'a fait le Conseil Régional.
1. Découplement des projets de centre d’essai et de liaison rapide vers le sud du département du Nord
2. Les sites de Quérénaing, de la Forêt de Mormal et du Cambrésis sont à abandonner.
3. Demande que l'Etat assure la maîtrise d'ouvrage de ce projet, son animation et l'essentiel de son financement
On peut simplement regretter que ce troisième point n'ait pas été mis en avant d'emblée.
Cela aurait évité à la Région de payer une étude alors que le coût de celle-ci revenait à l'Etat.
Celui-ci doit désormais prendre ses responsabilités et accepter de jouer la transparence comme l'a fait le Conseil Régional.
Moraliser la ZFU
L'agglomération annonce que la Zone Franche Urbaine aurait crée plus de 600 emplois.
On se croirait revenu à la période des régimes staliniens qui annonçaient des taux de productivité délirants.
Or, l'analyse des chiffres doit bien distinguer les emplois transférés des emplois effectivement créés.
La ZFU est en effet devenue une véritable niche fiscale aux résultats trompeurs.
Sur les 600 emplois comptabilisés, les créations réelles tournent entre 100 et 150.
Tout le reste correspond à des délocalisations d'activité sans création d'emplois.
Or, si l'on ramène le nombre d'emplois créés au manque à gagner pour l'impôts compte tenu des exonérations accordées, le coût de chaque création d'emploi représente plusieurs dizaines de milliers d'euros par an.
Il faut donc moraliser la ZFU en limitant les exonérations aux entreprises qui créent des emplois.
Sans cela, on aggrave les déficits publics tout en asséchant les territoires des entreprises qui ont fait le choix de les quitter pour rejoindre la ZFU.
Jean-Marie Allain, le 3 Août 2007
On se croirait revenu à la période des régimes staliniens qui annonçaient des taux de productivité délirants.
Or, l'analyse des chiffres doit bien distinguer les emplois transférés des emplois effectivement créés.
La ZFU est en effet devenue une véritable niche fiscale aux résultats trompeurs.
Sur les 600 emplois comptabilisés, les créations réelles tournent entre 100 et 150.
Tout le reste correspond à des délocalisations d'activité sans création d'emplois.
Or, si l'on ramène le nombre d'emplois créés au manque à gagner pour l'impôts compte tenu des exonérations accordées, le coût de chaque création d'emploi représente plusieurs dizaines de milliers d'euros par an.
Il faut donc moraliser la ZFU en limitant les exonérations aux entreprises qui créent des emplois.
Sans cela, on aggrave les déficits publics tout en asséchant les territoires des entreprises qui ont fait le choix de les quitter pour rejoindre la ZFU.
Jean-Marie Allain, le 3 Août 2007
L'injustice peut-elle être un avantage acquis ?
Je me ne suis pas privé de critiquer ici même les cadeaux fiscaux du gouvernement Sarkosy aux plus aisés.
Mais lorsque ce gouvernement entreprend de revenir sur certains acquis qui pérennisent des injustices, je ne peux que me sentir solidaire.
On peut être démocrate et même de gauche et ne pas trouver normal que des salariés prennent en otage d'autres salariés.
Le service minimal dans les transports en commun est une exigence démocratique et refuser d'admettre cela, c'est s'arc-bouter sur des dogmes vitrifiés de la culture léniniste la plus archaïque.
Qui est pénalisé dans ce type de conflits si ce n'est en premier lieu les usagers du TER ou des transports urbains ?
Il est grotesque qu'au XXI siècle, on utilise encore comme arme de négociation des méthodes à la fois vieilles de plus d'un siècle mais devenues profondément infantiles.
J'approuve donc le projet de loi actuel comme j'approuve l'idée de remettre à plat les régimes spéciaux de retraite au nom de l'équité.
Le déséquilibre démographique des régimes spéciaux oblige l'Etat mais aussi les autres régimes complémentaires à verser chaque année plusieurs milliards d'euros pour verser les pensions.
Ce sont les contribuables français et les salariés du privé qui financent le déficit des régimes spéciaux.
Aucun argument sérieux ne peut justifier une telle situation et surtout pas l'espérance de vie entre les catégories socio-professionnelles.
Que l'on puisse ensuite discuter ou critiquer tel ou tel aspect des nouveaux textes est une chose mais que la gauche française sur ce point comme sur d'autres n'ait pas le courage de reconnaître qu'il faut faire bouger les choses a quelque chose de désespérant.
La défense des avantages acquis a t-elle un fondement moral lorsqu'elle vise à maintenir des injustices ?
Jean-Marie Allain, le 2 Août 2007
Mais lorsque ce gouvernement entreprend de revenir sur certains acquis qui pérennisent des injustices, je ne peux que me sentir solidaire.
On peut être démocrate et même de gauche et ne pas trouver normal que des salariés prennent en otage d'autres salariés.
Le service minimal dans les transports en commun est une exigence démocratique et refuser d'admettre cela, c'est s'arc-bouter sur des dogmes vitrifiés de la culture léniniste la plus archaïque.
Qui est pénalisé dans ce type de conflits si ce n'est en premier lieu les usagers du TER ou des transports urbains ?
Il est grotesque qu'au XXI siècle, on utilise encore comme arme de négociation des méthodes à la fois vieilles de plus d'un siècle mais devenues profondément infantiles.
J'approuve donc le projet de loi actuel comme j'approuve l'idée de remettre à plat les régimes spéciaux de retraite au nom de l'équité.
Le déséquilibre démographique des régimes spéciaux oblige l'Etat mais aussi les autres régimes complémentaires à verser chaque année plusieurs milliards d'euros pour verser les pensions.
Ce sont les contribuables français et les salariés du privé qui financent le déficit des régimes spéciaux.
Aucun argument sérieux ne peut justifier une telle situation et surtout pas l'espérance de vie entre les catégories socio-professionnelles.
Que l'on puisse ensuite discuter ou critiquer tel ou tel aspect des nouveaux textes est une chose mais que la gauche française sur ce point comme sur d'autres n'ait pas le courage de reconnaître qu'il faut faire bouger les choses a quelque chose de désespérant.
La défense des avantages acquis a t-elle un fondement moral lorsqu'elle vise à maintenir des injustices ?
Jean-Marie Allain, le 2 Août 2007