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Fiscalité et développement durable
C'est le moment de la déclaration d'impôts.Vous avez la possibilité de déclarer vos frais réels si vous vous déplacez beaucoup pour vous rendre au travail.
En d'autres termes, plus vous rejetez de CO2, plus vous bénéficiez d'une minoration de votre impôt.
Ce n'est pas une façon d'encourager la diminution des déplacements domicile-travail.
C'est ce qu'on appelle le développement durable ?
L'ETAT MAUVAIS PAYEUR
Pour la mise sous pli des élections municipales, l¹Etat demande aux mairies
de solliciter le concours de ses agents.
Plusieurs agents de notre commune ont donc procédé à la mise sous pli et la
Préfecture nous informe aujourd¹hui qu¹elle ne pourra payer qu¹une partie
d¹entre eux, les autres ne travaillant pas assez d¹heures pour cotiser à la
Caisse de retraites des fonctionnaires territoriaux , la CNACL.
Outre le fait que nous aurions pu être mis au courant dès le départ, nous
sommes consternés de voir que l¹Etat accepte de payer des heures
supplémentaires pour des agents à temps complet et les refuse pour ceux qui
exercent à temps non complet.
A cette inustice s¹en ajoute une autre, pour le moins ubuesque.
L¹un des agents à temps non complet mais comptabilisant suffisamment
d¹heures pour cotiser à la CNACL se voit refuser le paiement de la
Préfecture sous prétexte qu¹il n¹y a pas eu de deuxième tour dans notre
commune !
En faisant travailler des agents pour leur refuser ensuite le paiement, sous
des prétextes aussi stupides, l¹administration publique donne une piètre
image de la morale républicaine.
LA REVANCHE DES INDIENS
L'édition des oeuvres de Claude Lévi-Strauss aux Editions La Pléiade est une juste récompense pour cet auteur bientôt centenaire qui a théorisé le structuralisme sans jamais considéré que sa théorie était supérieure aux autres (marxisme, freudisme etc..). La force de l'ehtnologie, c'est justement de faire prendre conscience que tout est relatif et que le tropisme occidental est un impérialisme de l'esprit.
"On ne fait jamais une théorie à partir d'un système - écrit l'académicien - Une société quelconque est d'abord faite de son passé, de ses moeurs, de ses usages : ensemble de facteurs irrationnels contre quoi les idées théoriques s'acharnent."
Sans oublier par ailleurs que le mode de développement de cette civilisation occidentale représente une catastrophe écologique, mettant en péril toutes les espèces.
Lévi-Strauss dans la Pléïade, c'est une belle revanche pour celui qui a combattu depuis des lustres pour le respect et la défense cultures menacées.
ET S'IL N'Y AVAIT PAS LE TIBET ?
Pourquoi est-ce la question du Tibet qui conditionne la présence française à l'inauguration des jeux de Pékin et pas la question de la Chine tout court ?
Toutes les personnalités qui se mobilisent en faveur du boycott de la cérémonie officielle en arguant la question du Tibet admettent finalement implicitement que si la question du Tibet était réglée, il n'y aurait plus de raison de boycotter.
Or, sans aller jusqu'à rapprocher les tibétains des royalistes vendéens comme le fait Jean-Luc Mélenchon ou encore des basques comme le fait Georges Frêche (deux socialistes pro-chinois), ce n'est pas seulement le Tibet qui pose problème mais bien la Chine, ce pays où l'on exécute chaque année des milliers de prisonniers politiques sans jugement, tibétains ou pas.
Lorsque Jacques Attali rappelle que la France a mis huit siècles pour devenir une démocratie, il consent à faire preuve de patience envers la Chine mais un tel raisonnement fataliste amène à fermer les yeux sur le travail des enfants ou sur l'esclavage dans des pays en retard de développement sous prétexte qu'il faut leur laisser du temps pour accoucher de la démocratie.
La Chine est devenu un pays, celui du capitalisme rouge autoritaire en moins de deux décennies, pourquoi ne trouverait-elle pas les moyens de devenir une démocratie aussi rapidement ?
Même s'il n'y avait pas la question du Tibet, le boycott de la cérémonie officielle se poserait dans les mêmes termes.
Toutes les personnalités qui se mobilisent en faveur du boycott de la cérémonie officielle en arguant la question du Tibet admettent finalement implicitement que si la question du Tibet était réglée, il n'y aurait plus de raison de boycotter.
Or, sans aller jusqu'à rapprocher les tibétains des royalistes vendéens comme le fait Jean-Luc Mélenchon ou encore des basques comme le fait Georges Frêche (deux socialistes pro-chinois), ce n'est pas seulement le Tibet qui pose problème mais bien la Chine, ce pays où l'on exécute chaque année des milliers de prisonniers politiques sans jugement, tibétains ou pas.
Lorsque Jacques Attali rappelle que la France a mis huit siècles pour devenir une démocratie, il consent à faire preuve de patience envers la Chine mais un tel raisonnement fataliste amène à fermer les yeux sur le travail des enfants ou sur l'esclavage dans des pays en retard de développement sous prétexte qu'il faut leur laisser du temps pour accoucher de la démocratie.
La Chine est devenu un pays, celui du capitalisme rouge autoritaire en moins de deux décennies, pourquoi ne trouverait-elle pas les moyens de devenir une démocratie aussi rapidement ?
Même s'il n'y avait pas la question du Tibet, le boycott de la cérémonie officielle se poserait dans les mêmes termes.
