QUAND MAC DO FAIT DU BON BOULOT, FAUT LE DIRE !
Pendant la campagne des municipales, des esprits timorés m'avaient reproché d'avoir ajouter de l'huile de friture recyclée dans le carburant d'un de nos véhicules.
Mon geste voulait alors interpeller le Grenelle de l'Environnement et les Douanes qui n'ont d'ailleurs guère apprécié.
Bref, le maire de Marpent, doux rêveur, on allait lui faire sa fête.
Or, je découvre cette semaine dans la Voix du Nord un encart publicitaire d'une grande enseigne internationale de restauration rapide implantée à Maubeuge annonçant que ses huiles de friture sont recyclées en biodiesel.
En fait, elles partent en Allemagne où ce carburant est autorisé contrairement à la France, très en retard sur nos voisins.
Non seulement le maire de Marpent se dit qu'il n'avait pas tout-à-fait tort mais il applaudit cette enseigne qu'en d'autres temps et d'autres lieux ses compagnons de combat démontaient à coups de barre de fer.
Comme quoi, l'histoire ne ressert jamais les mêmes plats et que celui qui peut être décrié un jour peut devenir un autre jour une source d'inspiration.
Il faut savoir le reconnaître.
Mon geste voulait alors interpeller le Grenelle de l'Environnement et les Douanes qui n'ont d'ailleurs guère apprécié.
Bref, le maire de Marpent, doux rêveur, on allait lui faire sa fête.
Or, je découvre cette semaine dans la Voix du Nord un encart publicitaire d'une grande enseigne internationale de restauration rapide implantée à Maubeuge annonçant que ses huiles de friture sont recyclées en biodiesel.
En fait, elles partent en Allemagne où ce carburant est autorisé contrairement à la France, très en retard sur nos voisins.
Non seulement le maire de Marpent se dit qu'il n'avait pas tout-à-fait tort mais il applaudit cette enseigne qu'en d'autres temps et d'autres lieux ses compagnons de combat démontaient à coups de barre de fer.
Comme quoi, l'histoire ne ressert jamais les mêmes plats et que celui qui peut être décrié un jour peut devenir un autre jour une source d'inspiration.
Il faut savoir le reconnaître.
LE MAIRE OFFRE UNE CARAFE AUX NOUVEAUX MARPENTOIS
La consommation d'eau potable dans une famille peut représenter
un poste important des dépenses.
400 euros pour une famille de trois personnes.
Elle nécessite par ailleurs des coûts de transport (donc des gaz à effet de serre) une manipulation encombrante et génère des déchets plastiques dont la moitié n'est pas actuellement recyclée et qui, recyclée ou pas, ont utilisé une ressource non renouvelable.
L'eau du robinet présente toutes les garanties sanitaires et fait l'objet de contrôles aussi draconiens que l'eau de bouteille.
Elle n'a aucun des inconvénient cités plus haut.
Elle est écologiquement neutre et économiquement moins chère
L'eau en bouteille coûte en moyenne 0,31euro le litre contre 0,003 pour celle du robinet, soit 100 fois plus cher ! Alors qu'en réalité, elle vient du même endroit, c'est-à-dire de la nappe phréatique.
Seul et minime inconvénient : l'odeur de chlore qui disparaît après 15 minutes !
Pour toutes ces raisons, j'offrirai demain samedi, lors de la traditionnelle cérémonie d'accueil,
une carafe aux nouveaux marpentois.
un poste important des dépenses.
400 euros pour une famille de trois personnes.
Elle nécessite par ailleurs des coûts de transport (donc des gaz à effet de serre) une manipulation encombrante et génère des déchets plastiques dont la moitié n'est pas actuellement recyclée et qui, recyclée ou pas, ont utilisé une ressource non renouvelable.
L'eau du robinet présente toutes les garanties sanitaires et fait l'objet de contrôles aussi draconiens que l'eau de bouteille.
Elle n'a aucun des inconvénient cités plus haut.
Elle est écologiquement neutre et économiquement moins chère
L'eau en bouteille coûte en moyenne 0,31euro le litre contre 0,003 pour celle du robinet, soit 100 fois plus cher ! Alors qu'en réalité, elle vient du même endroit, c'est-à-dire de la nappe phréatique.
Seul et minime inconvénient : l'odeur de chlore qui disparaît après 15 minutes !
Pour toutes ces raisons, j'offrirai demain samedi, lors de la traditionnelle cérémonie d'accueil,
une carafe aux nouveaux marpentois.
SAISON CULTURELLE
Je reçois des différentes villes de l'agglomération des cartons d'invitations pour la présentation des saisons culturelles.
A chaque fois un envoi postal, un temps à mobiliser pour y assister...
Ce serait tellement plus simple que les communes présentent à l'échelle intercommunale, le calendrier des manifestations culturelles.
Cela permettrait d'éviter les doublons dans les agendas, de ne mobiliser les élus qu'une seule fois, d'en drainer davantage, et de n'offrir qu'un seul cocktail ! Bref, que des avantages.
A chaque fois un envoi postal, un temps à mobiliser pour y assister...
Ce serait tellement plus simple que les communes présentent à l'échelle intercommunale, le calendrier des manifestations culturelles.
Cela permettrait d'éviter les doublons dans les agendas, de ne mobiliser les élus qu'une seule fois, d'en drainer davantage, et de n'offrir qu'un seul cocktail ! Bref, que des avantages.
Jean-Marie ALLAIN écrit à Jean-Louis BORLOO
Jean-Marie ALLAIN écrit à Jean-Louis BORLOO
Monsieur le Ministre,
Nous recevons chaque mois, comme toutes les communes de France, le recueil des actes administratifs de notre Conseil Général.
Ces recueils font en moyenne 150 pages, soit 1800 pages chaque année.
A l’échelle nationale, c’est environ 64 millions de feuilles de papier A4 qui sont ainsi envoyées dans les communes pour être stockées dans les archives.
Depuis 2001, nous n’avons eu aucune consultation de ces documents.
Les départements ont tous leur agenda 21 mais personne ne parle de ces gaspillages de papier, du coût de transport que cela représente, des rejets de CO2.
Si j’ajoute que les communes reçoivent également le recueil des actes administratifs des différentes intercommunalités, ce sont des tonnes supplémentaires de papier qui s’ajoutent aux précédentes.
Je ne mets pas en cause la volonté de ces institutions de communiquer leurs actes administratifs puisque la loi les y oblige mais je m’interroge, compte-tenu qu’ils ne sont jamais ou très rarement consultés, sur l’opportunité d’y avoir accès par internet ou encore sur papier, mais à celui en ferait la demande.
J’espère , Monsieur le Ministre, que vous serez à même de dissiper ma perplexité devant le contraste entre les discours dont se gargarisent les agendas 21 et le maintien de pratiques tellement contraires au bon sens écologique.
Pour faire des économies de papier, je vous invite à me répondre par mail à l’adresse suivante :
Jean-Marie.ALLAIN@wanadoo.fr
Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de mes salutations très distinguées.
Monsieur le Ministre,
Nous recevons chaque mois, comme toutes les communes de France, le recueil des actes administratifs de notre Conseil Général.
Ces recueils font en moyenne 150 pages, soit 1800 pages chaque année.
A l’échelle nationale, c’est environ 64 millions de feuilles de papier A4 qui sont ainsi envoyées dans les communes pour être stockées dans les archives.
Depuis 2001, nous n’avons eu aucune consultation de ces documents.
Les départements ont tous leur agenda 21 mais personne ne parle de ces gaspillages de papier, du coût de transport que cela représente, des rejets de CO2.
Si j’ajoute que les communes reçoivent également le recueil des actes administratifs des différentes intercommunalités, ce sont des tonnes supplémentaires de papier qui s’ajoutent aux précédentes.
Je ne mets pas en cause la volonté de ces institutions de communiquer leurs actes administratifs puisque la loi les y oblige mais je m’interroge, compte-tenu qu’ils ne sont jamais ou très rarement consultés, sur l’opportunité d’y avoir accès par internet ou encore sur papier, mais à celui en ferait la demande.
J’espère , Monsieur le Ministre, que vous serez à même de dissiper ma perplexité devant le contraste entre les discours dont se gargarisent les agendas 21 et le maintien de pratiques tellement contraires au bon sens écologique.
Pour faire des économies de papier, je vous invite à me répondre par mail à l’adresse suivante :
Jean-Marie.ALLAIN@wanadoo.fr
Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de mes salutations très distinguées.