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Le blog de Jean-Marie Allain

Hamon, le réac...

30 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Benoît Hamon déclare au Vieux Boucau dans les Landes qu’il faut "une augmentation générale de tous les salaires".

Non seulement sa proposition est complètement démagogique mais de surcroît réactionnaire car en disant cela, il défend l’augmentation des très hauts salaires, c’est indécent quand on se dit de gauche.

Fallait oser quand même .

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Les artistes,victimes de la double peine

27 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #culture

blog.JPGmarceau.JPGC’est en discutant avec une artiste verrière de ma commune que nous avons  abordé, un peu par hasard, la question du 1 % artistique.

Instituée en 1951 pour les constructions scolaires, le 1 % s’applique désormais à toutes les constructions publiques.

Le décret du 29 avril 2002 –et la circulaire du 16 août 2006) imposent en effet à tout maître d’ouvrage public, pour une construction nouvelle, une extension ou une restauration, à passer commande d’une œuvre d’art pour un montant au moins équivalent à 1 % du budget prévisionnel des travaux.

Si l’Etat, la Région et le Département respectent cette règle, je m’aperçois qu’un certain nombre de maires (ou d’intercommunalités) ne la connaissent pas ou l’oublient fréquemment.

Il suffit de regarder autour de nous, localement, pour constater que la majorité des constructions publiques n’a pas fait l’objet de cette commande à caractère décoratif.

C'est une perte de qualité pour le territoire.

C'est aussi une opportunité manquée pour les artistes de s'exprimer et en même temps une perte de revenus pour les artistes.Bref, une double perte qui ressemble fort à une double peine.

Moi-même, je dois dire, je l’aurais probablement oublié pour notre projet de bibliothèque si notre artiste verrière, ne m’en avait pas parlé.

La question est donc bien de savoir comment améliorer la pris en compte de cette obligation.

Les associations d’artistes professionnels suggèrent que les délégués aux arts plastiques informent les élus. Certes, mais ces délégués ne sont  pas informés des projets des communes lorsque ceux-ci ne mobilisent pas de subventions de la DRAC.

Sur le plan technique, l’idéal est d’intervenir en amont.

C’est donc les financeurs (Etat, Région, Département) qui pourraient informer les maîtres d’ouvrage.

Au moment du permis de construire, c’est le contrôle de légalité (service de la Préfecture) qui a les moyens de vérifier si la réglementation est respectée.

Plus en amont, je pense que sur un territoire les artistes auraient un intérêt direct à se regrouper en association ou à travailler en réseau pour diffuser régulièrement l’information et prendre connaissance des appels d’offres dans les marchés publics.

Il est regrettable que des créateurs, dont on connait la fréquente situation précaire en dépit des talents qui sont les leurs, perdent ainsi des opportunités de mettre en œuvre des projets, au risque de retirer aux constructions publiques le supplément d’âme que peut leur apporter une œuvre d’art.

 

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Travailler moins pour préserver sa santé et la planète

24 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #SOCIETE

Le mode de financement des retraites est dans l’impasse si on ne refonde pas complètement notre système de solidarité.

Le gouvernement ne joue que sur les dépenses (diminuer le nombre des retraités) alors que seule une redistribution des richesses par le biais de la fiscalité est à même de solutionner le problème.

Faute de prendre le sujet dans sa globalité, il faudra se résoudre dans 20 ans (peut-être même avant) à reculer de nouveau l’âge de la retraite et le nombre de trimestres de cotisation.

Bref, à continuer ce qui n'est qu'un vaste simulacre quand on voit que la moitié des 55-59 ans n’est plus en activité et que les jeunes ont du mal à trouver un emploi.

 

Travailler moins pour vivre mieux et préserver la planète, c’est possible au vu du niveau de productivité et de notre niveau de vie.

 

J’avais donc choisi de manifester hier à l’appel des organisations syndicales.

 

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Quelle agriculture durable pour l'avesnois ?

22 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #agriculture et alimentation

     L’activité agricole aujourd'hui en sambre - avesnois , c’est :

- 96 000 ha sur l’arrondissement (près de 60 % du territoire).

- 1042 exploitations de 40 ha en moyenne

- Près de 3000 emplois

- Plus de la moitié de la surface agricole utile est herbacée.

(mais perte de 13 000 ha de prairies depuis 1979)

 

 L’agriculture contribue à hauteur de 10 % au rejet de gaz à effet de serre (GES) :

-         méthane produit par les animaux d’élevage,

-          CO2 produit par les engins agricoles

-         et protoxyde d’azote (N2O), issu de la fertilisation par engrais.

-          

Or, le réchauffement climatique auquel participent ces GES aura lui-même de plus en plus des incidences négatives sur l’agriculture, en particulier sur le plan des modifications pluviométriques avec l’apparition plus fréquente de phénomènes météo extrêmes, menaçant les récoltes.

 

Le Grenelle entend donc faire contribuer l’agriculture à la lutte contre le réchauffement et encourage à prendre quelques mesures techniques :

 

-         Installer dans récupérateurs de chaleur de lait dans les exploitations laitières

-         Développer les bâtiments agricoles économes en énergie ;

 

Il semble toutefois que le problème essentiel soit celui des rejets de gaz. 

En effet, si l’on ne considère que le CO2 (50 % des Gaz à effet de serre mais 5 % seulement imputable aux activités humaines), la contribution de l’élevage au réchauffement climatique est plus importante que celle des transports.

 

Si l’on considère le méthane (CH4), la contribution de l’élevage au réchauffement climatique (75 millions de tonnes) est plus importante que celle de l’industrie (65 millions).

Cette production de méthane (originaire à 70 % de la production bovine) est issue d’une part de la digestion et d’autre part des déjections.

Une vache laitière de l’avesnois nourrie avec des aliments composés produira plus de méthane « digestif »  qu’une vache laitière nourrie 100 % à  l’herbe ou avec des rations plus importante de légumineuses et beaucoup plus qu’une vache laitière de pays pauvre (90 kgs par an contre 35 kgs).

Dans l’avesnois, on compte environ 145 300 bovins, soit une production annuelle de 13 000 tonnes de méthane par an.

Quant aux déjections, leur stockage produira d’autant plus de méthane qu’il sera prolongé.

 

Qu’en conclure si ce n’est :

 

         -   qu’on ne peut empêcher les ruminants de ruminer (sauf à imaginer la vache génétiquement modifiée avec des gènes de porc !)

-         qu’il faut encourager et accompagner les agriculteurs à créer des unités de production de méthane pour créer une filière bio - gaz (mesure du Grenelle), capable de valoriser ce gaz à effet de serre.

La France a pris sur ce sujet beaucoup de retard si on la compare avec l’Allemagne où les agriculteurs ont trouvé (grâce à l’aide des fonds européens !)  un vecteur de ressource complémentaire, ce qui leur permet au final de baisser le prix de leur lait et de nous tailler des croupières.

-         qu’il vaut mieux nourrir les vaches à l’herbe et aux légumineuses qu’avec des aliments composés (à tout le moins rééquilibrer les rations en faveur de l’herbe, celle-ci ayant l’avantage de stocker le carbone au même titre que les espaces boisés)

-         qu’il faut rééquilibrer les filières d’élevage et notamment la filière ovine

-         qu’il faut privilégier la prairie fourragère à vocation énergétique

-         qu’il faut sensibiliser le public en faveur d’une baisse de la consommation de viande (objectif environnemental et sanitaire) et faciliter l’implantation ou le développement des agriculteurs qui se détournent de la filière «élevage »industriel et de la culture céréalière industrielle (fertilisation azotée, créatrice de CO2 et polluante pour les eaux).

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Solidarité avec les indiens mapuches

18 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #international

Au Chili, 34 indiens de ce peuple pré-hispanique qui tente de récupérer les terres ancestrales font grève de la faim depuis 70 jours pour protester contre le fait qu’ils vont être jugés selon la loi anti-terroriste de l’ancien dictateur Pinochet.

Souhaitons que les 33 mineurs chiliens bloqués sous terre puissent revoir la lumière de même que ces 34 indiens qui mènent un combat légitime pour récupérer leurs terres.

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Les chardons du désert

18 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #international

Lorsque j’ai voté contre la subvention à AREVA lors d’un Conseil Communautaire (avec mon ami Pierre Roche, maire de Rousies), j’avais expliqué que la politique d’AREVA au Niger avait pour conséquence de déstructurer complètement la société touarègue.

Que les islamistes radicaux aient pu bénéficier d’une complaisance, voire d’un relais opérationnel au sein de ce peuple n’est donc pas une surprise.

La politique néo - coloniale menée au Niger par les grandes sociétés françaises (pour nous permettre de continuer un développement stupide et lui aussi destructeur)  alimente les ressentiments des populations locales qui trouvent en Al-Qaeda un exutoire à leur révolte.

L’islamisme radical est donc bel et bien un enfant de l’affairisme dominateur et méprisant les plus pauvres de la planète comme l'extrême-droite en France a été le produit de la montée de l'exclusion dans les années quatre-vingt.

Que les chauffeurs de taxi au Niger et au Mali affichent ostensiblement le portrait de Ben Laden dans leur véhicule en dit long sur le message que ces populations veulent faire passer au monde occidental, malheureusement autiste.

Se débarrasser de Ben Laden et des siens, certes mais cela reviendrait à couper les chardons sans couper leur racine.

La recherche d'une paix durable passe aussi et peut-être d'abord par une remise en cause de notre mode de développement.

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Culture (administrative) du risque

16 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #REFORME DES INSTITUTIONS

Comme chaque année, notre commune a fait réaliser par le Centre de Gestion de la Fonction publique Territoriale le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels.

Il s’agit d’une mission obligatoire que paie bien entendu la commune.

 

La lecture du rapport d’une trentaine de pages est symptômatique de l'état de notre société et de celui de la culture administrative du risque dans notre pays.

 

Le rapport commence d’abord par la présentation de la méthode, un calcul du risque résiduel qui se mesure en multipliant le niveau de gravité par la fréquence et ensuite par les mesures de prévention.

Au final, et après une visite systématique des locaux communaux, le fonctionnaire missionné consciencieux énumère, par bâtiment, la liste des risques et les préconisations.

 

J’ai été étonné de lire que l’utilisation de la serpillière est une « situation dangereuse » avec un indice de « risque sérieux » (27 sur une échelle de 1 à 48) ) et qu’il fallait fournir des balais plats avec presse d’essorage (il y en a mais du coup on va en racheter !)

 

J’ai appris que les agents ne devaient pas manipuler les seaux à la main mais disposer chacun d’un chariot de service.

Je précise qu’il existe un chariot par étage et que si nous achetons un chariot par agent, cela va faire de l’encombrement dans les couloirs… avec des risques d’accident !

 

Le rapport déplore également que les agents déplacent les tables à la main (il existe un diable pour les chaises !) et demande qu’on les équipe « de moyens de transport permettant de réduire les manutentions », (type chariots élévateurs je suppose).

En réalité, beaucoup de bruit pour rien car ce travail est laissé à la charge de celui qui loue la salle.

 

Pour la salle de cinéma, le rapport note que le nettoyage est rendu difficile en raison des fauteuils fixes et qu’il faut mettre en place «  les outils adaptés à la morphologie des lieux » (sous-entendu débrouillez-vous Mr le maire !)

La salle date de 1954 et je me vois mal en train de déverrouiller les fauteuils toutes les semaines ou d'acheter des balais avec des manches en caoutchouc.

 

La plongée dans cette littérature administrative procure presqu’autant de plaisir qu’un poème à la Prévert.

Mais elle laisse une impression globale assez dépitée.

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France Télécom dans l'impasse...

15 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain

La dénomination d’une voie privée exclusivement réservée aux riverains incombe à ces derniers, le maire se bornant à notifier aux impôts et aux cadastres cette dénomination (éventuellement après l’avoir validée par délibération).

Le maire ne peut donc rien imposer aux riverains, tout juste leur proposer un nom ou le refuser s’il est contraire aux bonnes moeurs et à l’ordre public.

A Marpent, plusieurs riverains ont choisi d’appeler leur voie privée « impasse du long fossé » , appellation de bon sens puisque voie adjacente à la rue du long fossé et respectant ainsi la toponymie des lieux.

Mais France Télécom hurle parce que cela créerait une confusion dans les abonnements avec la rue du long fossé.

France-Télécom ne doit pas avoir un logiciel très performant !

Et eux ne risquent pas de se tromper d’adresse. Ils ne prennent pas la peine d’envoyer un courrier, ils téléphonent…évidemment.

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les GPS, plus rapides que le département !

15 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Marpent n’a toujours pas son rond-point mis à l'étude en 2001 mais le Conseil Général aura du mal à faire marche –arrrière !

En effet, Les GPS, probablement parce qu’ils intègrent le Plan routier quinquennal du Conseil Général, vous préviennent qu’il y a un rond-point !

En cas d'accident au vrai-faux rond point, la recherche des responsabilités pourrait s'avérer compliquée !

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René Dumont, productiviste ?

8 Septembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #agriculture et alimentation

René DUMONT, premier candidat écologiste à une présidentielle, n’a pas toujours prôné les vertus de l’agriculture non productiviste.

Rentré des Etats-Unis, il écrivait un ouvrage en 1949 intitulé « les leçons de l’agriculture américaine »  dans lequel il prônait le labourage des prairies en vue d’augmenter la production de fourrage à base de plantes cultivées  pour nourrir le bétail et augmenter ainsi la production de viande et de lait.

Conseiller agricole du plan Monnet, c’est René Dumont qui a développé cette thèse productiviste avec le soutien de tous les partis de l’époque, de l’extrême- droite à l’extrême –gauche.

René Dumont fit ultérieuremenrt sa révolution culturelle...

Il n'est jamais trop tard.

 

 

 

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