VERSEMENT TRANSPORT
SMVS : CONTRE L'AUGMENTATION VERSEMENT TRANSPORT Le Syndicat Mixte du Val de Sambre proposait cette semaine
de passer le versement transport de 1,4 à 1,8 pour financer la ligne 51
et la navette électrique. Les élus de Marpent, consultés sur cette question, ont fait les remarques
suivantes : - Dans la situation économique actuelle , nous ne trouvons pas judicieux d'accroître les charges des entreprises, en particulier des entreprises qui traversent une situation difficile. - L'opération Viavil (site propre) devait améliorer l'offre de service
public
sur l'agglomération. Or, nous avons pu constater que Viavil s'est traduit sur notre commune
par une régression de la qualité de service.
La ligne ligne 1 mettait Jeumont à 20 minutes de Maubeuge.
Son remplacement par la ligne 21 allonge le temps de parcours
à 45 minutes. Viavil s'est également traduit par la suppression du bus de 6 heures
du matin sur la ligne 55 venant de Recquignies et allant à Jeumont. En rabotant des fréquences aussi matinales, ce sont ainsi les travailleurs
qui sont les premières victimes de cette régression du service public. Les élus de Marpent ont donc décidé de ne pas voter l'augmentation du
versement transport et de s'abstenir sur le vote du budget
(puisque ce dernier intégrait l'augmentation de la taxe). Le SMVS s'est engagé à régler le problème que nous avons soulevé.
S'il tient ses engagements, nous ne manquerons de le faire savoir
GRENELLE 2 ET URBANISME
La question du Plan Local d'Urbanisme intercommunal est à l'ordre du jour du Grenelle 2.
Dans le cadre du Grenelle, la question du PLU intercommunal ne me paraît
pas un enjeu prioritaire.
Même intercommunal, le PLU tel qu'il existe aujourd'hui est un outil
obsolète pour favoriser la bio-diversité.
Exemple : tout administré peut planter une haie d'essences exotiques,
ce n'est pas de la compétence du PLU.
Tout administré peut goudronner sa pelouse.Un PLU ne peut rien
interdire à ce niveau puisqu'il ne faut pas de permis, ni de déclaration
préalable pour goudronner une pelouse.
Le PLU, hérité du POS, reste donc marqué par une culture de la
planification qui n'a pas encore intégré le développement durable,
En posant la question du PLU intercommunal, le Grenelle se trompe de débat.
L'enjeu est de savoir comment on imagine un document d'urbanisme qui
intègre ces nouvelles exigences.
Quant à la question du PLU intercommunal , elle est importante mais pas
au regard des enjeux du développement durable
Tout simplement , en terme de cohérence territoriale.
Pour ma part, je pense que dans une agglomération multipolaire comme la
nôtre, il convient de ne pas se précipiter et d'impulser des PLU de
secteur ou par pôle : un PLU sur une entité urbaine
Jeumont-Marpent-Boussois-Colleret, serait une première étape avant le
PLU d'agglomération.
Dans le cadre du Grenelle, la question du PLU intercommunal ne me paraît
pas un enjeu prioritaire.
Même intercommunal, le PLU tel qu'il existe aujourd'hui est un outil
obsolète pour favoriser la bio-diversité.
Exemple : tout administré peut planter une haie d'essences exotiques,
ce n'est pas de la compétence du PLU.
Tout administré peut goudronner sa pelouse.Un PLU ne peut rien
interdire à ce niveau puisqu'il ne faut pas de permis, ni de déclaration
préalable pour goudronner une pelouse.
Le PLU, hérité du POS, reste donc marqué par une culture de la
planification qui n'a pas encore intégré le développement durable,
En posant la question du PLU intercommunal, le Grenelle se trompe de débat.
L'enjeu est de savoir comment on imagine un document d'urbanisme qui
intègre ces nouvelles exigences.
Quant à la question du PLU intercommunal , elle est importante mais pas
au regard des enjeux du développement durable
Tout simplement , en terme de cohérence territoriale.
Pour ma part, je pense que dans une agglomération multipolaire comme la
nôtre, il convient de ne pas se précipiter et d'impulser des PLU de
secteur ou par pôle : un PLU sur une entité urbaine
Jeumont-Marpent-Boussois-Colleret, serait une première étape avant le
PLU d'agglomération.
UN RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE PLUS RAPIDE QUE PREVU
2000 scientifiques réunis au Danemark viennent de faire le constat que les
prévisions les plus noires du très consensuel GIEC (Groupe
Intergouvernemental d'Experts sur le Climat) seraient largement dépassées.
Par exemple, le GIEC prévoyait une montée du niveau des océans de 18 à 59 cm
d'ici un siècle alors que dans le meilleur des cas ce sera 75 cm sans
exclure 190 cm.
Tout laisse penser que les manchots vont continuer à dériver sur la
banquise fondante.
Nos plans locaux d'urbanisme sont jeunes (loi SRU 2000) mais déjà obsolètes
car ils sont incapables de promouvoir la bio-diversité et donc le
développement durable.
Un PLU ne peut interdire, encore moins prescrire la plantation d'essences
locales pour les clôtures végétales.
Il ne peut davantage s'opposer à l'artificialisation des sols puisque cette
opération ne nécessite aucune autorisation.
Quand bien même en faudrait-il une que le pari ne serait pas gagné lorsqu'on voit
le nombre de haies pourtant protégées, arrachées sans autorisation mais ne
donnant pas lieu à poursuite.
Il en est de même du Code de l'expropriation qui,depuis la loi du 2 février
1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement, s'il
prévoit maintenant de pouvoir exproprier des terrains soumis à des risques
naturels et qui nécessitent des mesures immédiates de sauvegarde, ne peut
concerner que des risques qui mettent en jeu des vies humaines comme les
avalanches ou les inondations, pas des espèces menacées de disparition.
Les migrations vers le Nord ne concernent pas que les sans-papiers.
Des chercheurs expliquaient récemment au congrés de France Nature
Environnement à Lille qu'avec le réchauffement climatique, on constatait des
déplacements vers le Nord d'espèces ayant besoin de températures plus
froides.
Certaines disparaîtront parce qu'elles ne pourront pas s'adapter.
Quant à celles qui ont besoin d'un très grand froid,
si la banquise disparaît...elles pouuront difficilement trouver plus froid
ailleurs et disparaîtront aussi.
Pour terminer sur une note d'humour, à l'heure où nous essayons de protéger les mares,
j'en veux un peu aux naturalistes d'avoir, par leur sémantique, inscrit dans le marbre l'image de
telle ou telle espèce qu'elle traîne aujourd'hui comme un boulet.
Des batraciens indispensables à la bio-diversité sont affublés de noms
détestables tels que " crapaud calamite " ou " triton vulgaire ".
Quelle lourde responsabilité cher Buffon d'avoir puisé ton inspiration dans
le latin plus que dans l'imaginaire poétique !
prévisions les plus noires du très consensuel GIEC (Groupe
Intergouvernemental d'Experts sur le Climat) seraient largement dépassées.
Par exemple, le GIEC prévoyait une montée du niveau des océans de 18 à 59 cm
d'ici un siècle alors que dans le meilleur des cas ce sera 75 cm sans
exclure 190 cm.
Tout laisse penser que les manchots vont continuer à dériver sur la
banquise fondante.
Nos plans locaux d'urbanisme sont jeunes (loi SRU 2000) mais déjà obsolètes
car ils sont incapables de promouvoir la bio-diversité et donc le
développement durable.
Un PLU ne peut interdire, encore moins prescrire la plantation d'essences
locales pour les clôtures végétales.
Il ne peut davantage s'opposer à l'artificialisation des sols puisque cette
opération ne nécessite aucune autorisation.
Quand bien même en faudrait-il une que le pari ne serait pas gagné lorsqu'on voit
le nombre de haies pourtant protégées, arrachées sans autorisation mais ne
donnant pas lieu à poursuite.
Il en est de même du Code de l'expropriation qui,depuis la loi du 2 février
1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement, s'il
prévoit maintenant de pouvoir exproprier des terrains soumis à des risques
naturels et qui nécessitent des mesures immédiates de sauvegarde, ne peut
concerner que des risques qui mettent en jeu des vies humaines comme les
avalanches ou les inondations, pas des espèces menacées de disparition.
Les migrations vers le Nord ne concernent pas que les sans-papiers.
Des chercheurs expliquaient récemment au congrés de France Nature
Environnement à Lille qu'avec le réchauffement climatique, on constatait des
déplacements vers le Nord d'espèces ayant besoin de températures plus
froides.
Certaines disparaîtront parce qu'elles ne pourront pas s'adapter.
Quant à celles qui ont besoin d'un très grand froid,
si la banquise disparaît...elles pouuront difficilement trouver plus froid
ailleurs et disparaîtront aussi.
Pour terminer sur une note d'humour, à l'heure où nous essayons de protéger les mares,
j'en veux un peu aux naturalistes d'avoir, par leur sémantique, inscrit dans le marbre l'image de
telle ou telle espèce qu'elle traîne aujourd'hui comme un boulet.
Des batraciens indispensables à la bio-diversité sont affublés de noms
détestables tels que " crapaud calamite " ou " triton vulgaire ".
Quelle lourde responsabilité cher Buffon d'avoir puisé ton inspiration dans
le latin plus que dans l'imaginaire poétique !
PRINCIPE DE PRECAUTION
Après l'interdiction du maîs Monsanto, ce sont plusieurs antennes -relais
qui viennent d'être interdites au nom du principe de précaution.
L'intégration de la Charte de L'Environnement dans la Consitution commence à
trouver des terrains d'application.
Plusieurs antennes-relais conformes au décret Jospin du 3 mai 2002 (seuil de
61 volts par mètre), dans le Rhône et le Vaucluse, viennent de se voir
interdites par une Cour d'Appel.
qui viennent d'être interdites au nom du principe de précaution.
L'intégration de la Charte de L'Environnement dans la Consitution commence à
trouver des terrains d'application.
Plusieurs antennes-relais conformes au décret Jospin du 3 mai 2002 (seuil de
61 volts par mètre), dans le Rhône et le Vaucluse, viennent de se voir
interdites par une Cour d'Appel.
SUBVENTIONS PAYS...ON PEUT ENCORE ESPERER
Tout laisse aujourd'hui à penser que la disparition du Pays Sambre-Avesnois est définitive mais que d'autres instances pourraient prendre le relais.
Le Syndicat Mixte du SCOT de l'avesnois deviendrait le niveau décisionnel et élargirait ainsi sa vocation première.
Cela est plutôt bon signe puisque les collectivités retrouveraient la possibilité de déposer des dossiers éligibles aux subventions Pays.
C'est là l'essentiel.
Il reste à obtenir l'accord officiel des financeurs mais cela serait en bonne voie.
A suivre.
Le Syndicat Mixte du SCOT de l'avesnois deviendrait le niveau décisionnel et élargirait ainsi sa vocation première.
Cela est plutôt bon signe puisque les collectivités retrouveraient la possibilité de déposer des dossiers éligibles aux subventions Pays.
C'est là l'essentiel.
Il reste à obtenir l'accord officiel des financeurs mais cela serait en bonne voie.
A suivre.
LE PLAT PAYS DE L'AVESNOIS
En l'absence de la création d'un Pays Sambre-Avesnois, les crédits qui
devaient aller sur des projets de notre arrondissement sont bloqués par la Région.
Notre territoire perd un million d'euros par an de subventions avec
la mise en veilleuse de la Conférence Permanente.
Le territoire a besoin de réactivité et de passer à l'offensive.
Aujourd'hui, on ressemble plutôt au plat Pays de Jacques Brel.
Les états d'âme sur le Pays sont compréhensibles (un bidule de plus,
c'est pas réjouissant) mais il faut savoir les mettre dans un mouchoir
lorsque des enjeux financiers sont à ce point présents.
A force d'attendre le TER-GV et de ne faire que cela, on risque bien
de voir, non pas les trains, mais les subventions nous
passer sous le nez.
CARBONE : LES ENTREPRISES FONT LEUR MARCHE
Le marché des émissions de carbone n'est certainement pas la panacée pour lutter
contre le réchauffement climatique.
En Allemagne, les entreprises qui implantent des éoliennes vendent leurs
crédits d'émissions à des entreprises d'Europe de l'Est qui peuvent ainsi
continuer allègrement à polluer.
contre le réchauffement climatique.
En Allemagne, les entreprises qui implantent des éoliennes vendent leurs
crédits d'émissions à des entreprises d'Europe de l'Est qui peuvent ainsi
continuer allègrement à polluer.
LE PIB VA BAISSER ? TANT MIEUX !
Le PIB est aussi absurde que la TP.
La TP taxe le travail et le PIB valorise le gaspillage.
Si on urbanise les campagnes, on provoque l'aménagement de routes et plus de
déplacements... Le PIB monte ! C'est absurde.
Moins de mobilité, moins de pollution : le PIB baisse !
En fait, le PIB n'est qu'un indicateur de la dépense et il ne se pose jamais la
question de savoir si cette dépense est utile ou non.
L'archaïsme du mode dominant de la pensée économique s'explique puisque le
profit se réalise aussi bien sur des dépenses nuisibles pour la planète qu'utiles.
Il appartient à toux ceux qui sont persuadés de cette anomalie de montrer qu'il est
possible de raisonner autrement.
Localement, nous pourrions envisager de mesurer la pertinence de tous nos
projets au travers d'une batterie d'indicateurs combinant l'économique
(emplois créés de manière pérenne, chiffre d'affaires apportées aux
entreprises locales, incidences budgétaires...), le social (économies des
ménages, accessibilité pour les plus modestes, les handicapés...) et
l'environnemental (empreinte écologique, émissions de CO2 ...).
Il y a de quoi faire en Val de Sambre.
La TP taxe le travail et le PIB valorise le gaspillage.
Si on urbanise les campagnes, on provoque l'aménagement de routes et plus de
déplacements... Le PIB monte ! C'est absurde.
Moins de mobilité, moins de pollution : le PIB baisse !
En fait, le PIB n'est qu'un indicateur de la dépense et il ne se pose jamais la
question de savoir si cette dépense est utile ou non.
L'archaïsme du mode dominant de la pensée économique s'explique puisque le
profit se réalise aussi bien sur des dépenses nuisibles pour la planète qu'utiles.
Il appartient à toux ceux qui sont persuadés de cette anomalie de montrer qu'il est
possible de raisonner autrement.
Localement, nous pourrions envisager de mesurer la pertinence de tous nos
projets au travers d'une batterie d'indicateurs combinant l'économique
(emplois créés de manière pérenne, chiffre d'affaires apportées aux
entreprises locales, incidences budgétaires...), le social (économies des
ménages, accessibilité pour les plus modestes, les handicapés...) et
l'environnemental (empreinte écologique, émissions de CO2 ...).
Il y a de quoi faire en Val de Sambre.
UN SYSTEME QUI MEURT DE SES CONTRADICTIONS
Un système qui se mord la queue et qui va droit dans le mur, c¹est bel et
bien l¹enseignement de cette crise qui pourrait bien annoncer une profonde
mutation, au moins à la hauteur de ce que nous avons vécu dans les années
soixante-dix.
Les causes sont ici différentes.
Après le choc pétrolier, l¹Europe avait été confrontée à une
réorganisation du système productif à l¹échelle mondiale.
Les pays émergents s¹installaient en rivaux, en affichant des coûts de
production tellement moindres que notre sidérurgie dut se délocaliser sur
les bords de mer pour diminuer à son tour ses prix de revient.
Cette contradiction du capitalisme était donc surmontable, même si
socialement la crise fut difficile à encaisser et si tant est, localement,
que nous en soyons complètement sortis.
Aujourd¹hui, l¹origine de la crise a changé.
Le capitalisme mondialisé s'est lui-même pris au piège, d¹abord avec la
crise de l¹immobilier mais pas seulement.
Le château de cartes aurait pu s¹écrouler autrement.
C'est la carte immobilière qui a glissé la première, c'est une autre qui
aurait pu glisser.
La logique d¹accumulation actionnariale est allée tellement loin qu¹elle a
asséché tout le reste.
L'actionnaire se retrouve dans le rôle de l¹arroseur arrosé : s'il empoche
trop de profit, il empêche l'entreprise de rémunérer correctement les salariés,
qui ne lui achèteront pas ses produits.
Du coup, on met en place le crédit...
Mais c'est une illusion de croire qu'une
société peut vivre à crédit in eternam.
Un jour, tout s' écroule. C'est ce qui est en train de se passer.
Les riches n'ont jamais été aussi riches et les pauvres aussi pauvres.
Vous avez peut-être remarqué : le marché des voitures de luxe ( si j'en crois l'Audi-mat) ne connait pas la
crise...
Pour le citoyen lambda, on a beau donner une voiture gratuite pour une
achetée, encore faut-il pouvoir l¹acheter et en avoir besoin !
Et cette fois, nous avons atteint un seuil critique.
Sera t-il réversible ? Personne ne peut répondre car l'économie n'est pas
une science exacte, loin de là.
Et puis, le capitalisme nous a tellement habitués à rebondir.
Et les alternatives sont tellement peu crédibles en face : le nationalisme
d¹un côté et le collectivisme de l¹autre.
Dans les pays de l'Est, c¹est le capitalisme qui est venu au secours de
l¹Etat.
Ironie de l'histoire : aujourd¹hui, c¹est l'Etat qui vient au secours du
capitalisme.
Si c'est pour que tout reparte comme avant, cela ne servirait à rien.
Quelle que soit la réponse, nous arrivons à la fin d'une époque.
Le capitalisme financier avait supplanté le capitalisme industriel mais il
s'est à son tour effondré, comme s'est effondré le mur de Berlin.
L¹heure de l¹économie sociale de marché est peut-être arrivée.
bien l¹enseignement de cette crise qui pourrait bien annoncer une profonde
mutation, au moins à la hauteur de ce que nous avons vécu dans les années
soixante-dix.
Les causes sont ici différentes.
Après le choc pétrolier, l¹Europe avait été confrontée à une
réorganisation du système productif à l¹échelle mondiale.
Les pays émergents s¹installaient en rivaux, en affichant des coûts de
production tellement moindres que notre sidérurgie dut se délocaliser sur
les bords de mer pour diminuer à son tour ses prix de revient.
Cette contradiction du capitalisme était donc surmontable, même si
socialement la crise fut difficile à encaisser et si tant est, localement,
que nous en soyons complètement sortis.
Aujourd¹hui, l¹origine de la crise a changé.
Le capitalisme mondialisé s'est lui-même pris au piège, d¹abord avec la
crise de l¹immobilier mais pas seulement.
Le château de cartes aurait pu s¹écrouler autrement.
C'est la carte immobilière qui a glissé la première, c'est une autre qui
aurait pu glisser.
La logique d¹accumulation actionnariale est allée tellement loin qu¹elle a
asséché tout le reste.
L'actionnaire se retrouve dans le rôle de l¹arroseur arrosé : s'il empoche
trop de profit, il empêche l'entreprise de rémunérer correctement les salariés,
qui ne lui achèteront pas ses produits.
Du coup, on met en place le crédit...
Mais c'est une illusion de croire qu'une
société peut vivre à crédit in eternam.
Un jour, tout s' écroule. C'est ce qui est en train de se passer.
Les riches n'ont jamais été aussi riches et les pauvres aussi pauvres.
Vous avez peut-être remarqué : le marché des voitures de luxe ( si j'en crois l'Audi-mat) ne connait pas la
crise...
Pour le citoyen lambda, on a beau donner une voiture gratuite pour une
achetée, encore faut-il pouvoir l¹acheter et en avoir besoin !
Et cette fois, nous avons atteint un seuil critique.
Sera t-il réversible ? Personne ne peut répondre car l'économie n'est pas
une science exacte, loin de là.
Et puis, le capitalisme nous a tellement habitués à rebondir.
Et les alternatives sont tellement peu crédibles en face : le nationalisme
d¹un côté et le collectivisme de l¹autre.
Dans les pays de l'Est, c¹est le capitalisme qui est venu au secours de
l¹Etat.
Ironie de l'histoire : aujourd¹hui, c¹est l'Etat qui vient au secours du
capitalisme.
Si c'est pour que tout reparte comme avant, cela ne servirait à rien.
Quelle que soit la réponse, nous arrivons à la fin d'une époque.
Le capitalisme financier avait supplanté le capitalisme industriel mais il
s'est à son tour effondré, comme s'est effondré le mur de Berlin.
L¹heure de l¹économie sociale de marché est peut-être arrivée.
LE SOCIAL, BEQUILLE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Ministère organise la semaine du développement durable du 1er au 7
avril et invite tous les acteurs à organiser des manifestations ou des
actions valorisant au moins deux des trois composantes du développement
durable, à savoir économique, sociale ou environnementale.
On peut s'interroger sur cette conception étriquée du développement durable.
Celui-ci suppose en effet de réunir les trois dimensions et pas
seulement deux.
Si une commune construit des logements, elle met l'accent sur le volet
économique (accueillir de la main d'oeuvre, faire travailler les
entreprises locales..)
Si ces logements sont à haute performance énergétique, elle met aussi
l'accent sur le volet environnemental.
Mais si les populations accueillies sont socialement triées sur le volet
ou si les loyers sont prohibitifs, la commune oublie le volet social et
on ne peut plus parler de développement durable.
Réduire le développement durable à deux dimensions, c'est d'autant plus
grave que le volet social est bien souvent oublié dans les projets.
Le développement durable, c'est trois pilers, pas deux jambres et une
équille.
avril et invite tous les acteurs à organiser des manifestations ou des
actions valorisant au moins deux des trois composantes du développement
durable, à savoir économique, sociale ou environnementale.
On peut s'interroger sur cette conception étriquée du développement durable.
Celui-ci suppose en effet de réunir les trois dimensions et pas
seulement deux.
Si une commune construit des logements, elle met l'accent sur le volet
économique (accueillir de la main d'oeuvre, faire travailler les
entreprises locales..)
Si ces logements sont à haute performance énergétique, elle met aussi
l'accent sur le volet environnemental.
Mais si les populations accueillies sont socialement triées sur le volet
ou si les loyers sont prohibitifs, la commune oublie le volet social et
on ne peut plus parler de développement durable.
Réduire le développement durable à deux dimensions, c'est d'autant plus
grave que le volet social est bien souvent oublié dans les projets.
Le développement durable, c'est trois pilers, pas deux jambres et une
équille.