Coulées de boue, crise du lait :L'Europe s'invite dans le bocage
Pour mémoire,
La surface en herbe régresse de 10 % tous les dix ans !
Pour ces vingt dernières années, cela représente plus de 30 000 hectares de
prairies dans l¹arrondissement.
La corrélation avec les coulées de boues est une évidence
Ce qui est moins évident , c¹est que les prairies sont normalement protégées
et que leur raréfaction n¹a pas n¹empêché pas la crise du lait.
Pour comprendre ce double paradoxe, il faut revenir à deux décisions
européennes, 1984 et 2003.
1°) Le régime des quotas laitiers (L¹UE comme outil de régulation
économique)
Mis en place à partir de 1984 pour stabiliser la production laitière et
éviter la chute des cours, les quotas ont contribué à orienter l¹agriculture
vers d¹autres productions, notamment céréalières.
En avesnois, c¹est 1500 hectares de prairies qui seront retournés chaque
année (et quand on retourne les prairies,souvent on arrache en même temps
les haies) au profit de la culture céréalière, grosse consommatrice
d¹engrais.
On connaît les effets de cette agriculture productiviste qui a fini par
poser de graves problèmes environnementaux comme celui de la pollution de
l¹eau par les nitrates.
L¹Avesnois, dont les ressources en eau sont importantes et de bonne qualité,
n¹a pas échappé à cette augmentation des nitrates sur certains captages.
D¹où la directive européenne du 12 décembre 1991 qui demande aux Etats
membres de fixer, là où les ressources en eau sont de qualité, des règles de
bonne pratique agricole, en particulier le maintien d'une quantité minimale
de couverture végétale pour éviter la pollution des eaux par les nitrates.
On voit que ce point , que l¹UE est aussi un outil de régulation
environnementale et nous allons voir que cette directive a une incidence
capitale sur notre territoire.
2°) La réforme de 2003 (l¹UE comme outil de régulation sociale)
La réforme de 2003 a découplé l¹aide européenne du volume produit.
Cette réforme partait d¹un souci équitable puisqu¹elle visait à ne pas
avantager les gros producteurs par rapport aux petits.
Mais elle a contribué, malgré l¹augmentation des quotas, à une chute de la
production puisque l¹agriculteur était sûr de percevoir les aides quel que
soit le volume produit.
Or, cette chute de la production laitière a donné lieu elle aussi à des
cultures de remplacement au détriment de la prairie.
De ce fait, s¹appuyant sur la directive européenne sur les nitrates de
décembre 1991, un arrêté préfectoral du 28 juillet 2004 interdit le
retournement des prairies de plus de cinq ans (sauf
dans le cas de la régénération des prairies en place).
Régénération ? Si un agriculteur veut retourner une prairie de plus de
cinq ans, il doit obtenir avant le 30 janvier une autorisation de la
Direction Départementale de l¹Agriculture qui imposera de compenser par
une mise en prairie d¹une surface équivalente.
Le retournement de prairie non autorisée doit être signalé par les élus et
les citoyens qui en ont connaissance auprès du service de la police de
l¹eau de Lambersart (ONEMA), seul habilité à verbaliser (contravention de
5e classe pouvant aller jusqu¹à 1500 euros d¹amende et à la remise en état
de la prairie.. .sans oublier la suppression de la prime reçue au titre de
la PAC).
Or, il faut bien se rendre à l¹évidence.
Ce texte (directement inspiré de la législation européenne sur les nitrates)
n¹est pas suffisamment connu, en particulier dans les communes non membres
du PNR.
Et quand il est connu, il faut avoir l¹information (quid d¹un observatoire
local de l¹Environnement ?) et le courage de s¹en servirŠ
En complément de cet arrêté préfectoral, les communes ont toujours la
possibilité de protéger les haies dans les PLU (article L123-1.7 du Code de
l¹Urbanisme), ce qu¹elles font de plus en plus mais ce qui n¹a d¹intérêt que
si le maire verbalise quand il y a arrachage.
On a donc laissé faire sans réagir (on a même souvent été jusqu¹à laisser
labourer les chemins ruraux) au point de voir apparaître des labours un peu partout
y compris sur des sites où la topographie présentait un risque.
L¹autre incidence de cette réforme de 2003, découplant l¹aide du volume
produit, c¹est que la production française, à partir de 2004, est devenue
insuffisante pour satisfaire les besoins.
Cette chute de la production laitière française a favorisé l¹inondation du
marché par le lait à bas prix d¹importation (Nouvelle Zélande),
Ce qui permet à La Fédération des coopératives et industries laitières
d¹affirmer qu¹il y a trop de lait et que les producteurs doivent ajuster
leur production pour éviter la plongée des prix.
Le problème, c¹est qu¹il n¹y a pas trop de lait en France, ni même en Europe
mais sur le marché mondialŠ au point que l¹Union européenne a réintroduit en
janvier une aide à l¹exportation des produits laitiers, accentuant de ce
fait l¹excédent d¹offre et la baisse des prix.
Devant cette situation, seule l¹Europe est en mesure de mettre en place des
mécanismes de régulation du marché, notamment :
- par le maintien des quotas dont l¹abandon est programmé théoriquement pour
2015 (et dont les agriculteurs avaient refusé la mise en place initiale)
- et la fixation d¹un prix minimum aux laiteries.
Ces mécanismes vont certes aujourd¹hui à l¹ encontre des engagements
européens pris devant l¹OMC mais l¹Europe doit faire entendre sa voix pour
ne pas entériner la dérégulation mondiale qui, dans tous les domaines, amène
à des catastrophes.
Pour maintenir des quotas :
- sans favoriser la production laitière productiviste (on nourrit le bétail
avec des céréales plutôt qu¹avec de l¹herbe avec un bilan carbone
calamiteux)
- et sans favoriser, au-delà du quota, la mise en culture et donc la
débocagisation
l¹Europe doit renforcer les mesures agro-environnementales
C¹est-à-dire :
Sur le premier point,
- s¹engager dans la prime à l¹herbe mais cette prime, initiée par la PAC en
1985, a subi le contrecoup de la baisse des crédits européens du
développement rural et repose aujourd¹hui sur le seul financement Etat.
Il importe que l¹Europe co-finance ce dispositif pour rendre les primes
encore plus attractives
Sur le second point, les terres excédentaires peuvent trouver une vocation
écologique favorable à la protection et à la diversité des espèces :
- boisement (on développe une énergie renouvelable)
- vergers, prairies fleuries
Plutôt que de transformer les agriculteurs en assistés sociaux (100 000
euros d¹aide annuelle en moyenne par exploitation)
L¹Europe doit les aider à remplir cette belle et noble mission de jardinier
de la nature.
Elle y contribue de manière marginale aujourd¹ hui.
Elle pourrait le faire d¹une façon plus volontariste demain si ceux qui
défendent cette conception de l¹Europe sont plus nombreux au Parlement
européen.
THYSSEN-KRUPP : pour une solution industrielle
Après avoir appartenu au groupe Cockerill, les Laminoirs de Jeumont ont
été rachetés par Arcelor-Mittal.
C'est la commission de Bruxelles qui a constaté la position dominante
d'Arcelor sur le marché des produits plats et imposé la vente des deux
unités spécialisées que sont l'unité de Fosses (Val d'Oise),et l'unité
de Jeumont.
Dans ce contexte, Thyssen rachète en 2001 ces deux usines qui fabriquent des produits plats.
Mais qu'est-ce qui amène Thyssen, déjà fabriquant de produits plats, à
racheter ces deux unités, si ce n'est le panel de clients qu'elles
amènent avec elles.
Rappelons que Thyssen possède en Allemagne une unité de production qui à elle seule peut inonder une partie du marché avec un million de tonnes
par mois... contre 7000 tonnes à Jeumont.
Thyssen ne va d'ailleurs pas tarder à alléger le nombre d'ingénieurs...
prémisse de ce qui est en train de se passer.
Une entreprise se liquide comme un poisson, on commence toujours par
couper la tête.
Aujourd'hui, profitant du contexte de crise internationale, Thyssen
achève le travail :
- Jeumont doit fermer
- La Prade (autre filiale de Thyssen, basée dans l'Aude) est en train de
fermer,
- Resterait Fosses mais pour combien de temps ?
Jeumont travaille aujourd’hui à perte sur les produits semi - finis qui
arrivent de la maison mère allemande Thyssen, parce que vendus trop chers à Jeumont.
Par contre, il n'en est pas de même pour un produit que Jeumont, avec la
Prade, est la seule société à fabriquer en France, le flanc à bord
arrondi, un acier de quatre millimètres d'épaisseur sur une longueur de
1, 54 mètre.
Il en sort 300 mètres à la minute à Jeumont, fabriqués notamment grâce
au train 14 de laminage à froid, d'une ligne de coupe à longueur, et
d' une refendeuse (dite renfendeuse R7) qui a déjà sauvé l'usine de la
fermeture à la fin des années 90.
Cette machine de 14 millions d'euros a bénéficié en 1996, il faut le
rappeler, de subventions, de la Communauté de Communes du Val de Sambre (CCVS), que présidait alors Jean-Claude DECAGNY.
Les 200 tonnes d'aciers façonnés chaque mois par cette refendeuse sont
vendus à la Régie-Renault et présentent un bilan financier largement excédentaire.
Si donc il n'est pas réaliste de vouloir sauver la totalité de
l'entreprise compte-tenu qu'elle est prise en tenaille par le groupe
Thyssen, il est réaliste économiquement de penser que l'activité de
fabrication de flancs à bord arrondis peut continuer et se développer.
Si Thyssen ferme Jeumont, il ne fait aucun doute que la refendeuse R7
prendra le chemin soit de Fosses, soit de l'Allemagne, où elle serait
démontée puisque Thyssen fabrique déjà ce produit.
Revendre la machine serait en effet pour Thyssen prendre le risque d'armer
un concurrent potentiel.
Mais délocaliser les machines vers l'Allemagne ou vers Fosses
serait contraire aux règles européennes qui imposent que le matériel
subventionné avec des fonds de reconversion reste sur le territoire.
Laisser partir les machines, cela voudrait dire que demain une
entreprise peut s'installer dans une zone éligible à de forts taux de
subvention pour faire des achats de matériel avant de déménager dans une
autre région ou un autre pays.
C'est donc autour de ce produit, le flan à bords arrondis, aujourd'hui
très rentable, qu'il convient d'asseoir le maintien du site et la
sauvegarde d'une trentaine d'emplois.
Jeumont dispose d'un hall de stockage, de la refendeuse R7, du train 14
de laminage à froid et d'une ligne de coupe à longueur, bref de tout
pour maintenir et développer une activité rentable.
Les bobines d'acier de vingt tonnes arrivent actuellement d'Allemagne.
Si Jeumont parvient à maintenir son site, en coupant le lien avec
Thyssen, il se libère en même temps de son fournisseur et peut mettre en
concurrence Thyssen et d'autres fabricants de bobines.
On pourrait aussi imaginer que Renault achète directement les bobines et
les fasse traiter à Jeumont.
Certes, Thyssen est juridiquement propriétaire du matériel mais
moralement, c'est discutable.
Dans tous les cas de figure, l'agglomération a son mot à dire
puisqu'elle a financé en partie cette machine.
Il en va de même de l'Europe qui a financé une entreprise parce qu'elle
était dans un bassin en reconversion et pas des machines nomades.
Tout matériel financé avec des fonds Objectifs 1 doit rester sur ce
territoire.
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le règlement de l'Union européenne.
L'Etat a aussi son mot à dire puisque le principal client de Jeumont
pour ce produit est la Régie-Renault dont l'Etat est actionnaire.
L'Etat peut faire comprendre à Thyssen que s'il se désengage, Renault
trouvera bien les moyens de se fournir ailleurs.
La tenue d'une réunion s’impose au Ministère de l'Industrie avec les élus,
les représentants de l'entreprise et de Renault
L'idée serait bien entendu de retrouver un repreneur, du type Duferco
(La Louvière) ou, pourquoi pas, de créer une société coopérative de
production (associant la Régie-Renault et pourquoi pas MCA et les
collectivités locales) puisque l'activité visée est rentable.
Le matériel ne doit pas être démonté, ce serait piétiner les principes
qui ont présidé à l'attribution de subventions européennes !
THYSSEN NE PEUT PAS DIRE " JE PRENDS L’ARGENT DE L’AGGLO ET DE L’EUROPE ET
JE M’EN VAIS " .
Certes, une Europe dotée d’une politique industrielle pourrait régler ce
problème.
Mais dans l’attente, il est encore possible de travailler à une solution
industrielle pour le site de Jeumont.
Ou alors il faut exiger que Thyssen rembourse les subventions !
été rachetés par Arcelor-Mittal.
C'est la commission de Bruxelles qui a constaté la position dominante
d'Arcelor sur le marché des produits plats et imposé la vente des deux
unités spécialisées que sont l'unité de Fosses (Val d'Oise),et l'unité
de Jeumont.
Dans ce contexte, Thyssen rachète en 2001 ces deux usines qui fabriquent des produits plats.
Mais qu'est-ce qui amène Thyssen, déjà fabriquant de produits plats, à
racheter ces deux unités, si ce n'est le panel de clients qu'elles
amènent avec elles.
Rappelons que Thyssen possède en Allemagne une unité de production qui à elle seule peut inonder une partie du marché avec un million de tonnes
par mois... contre 7000 tonnes à Jeumont.
Thyssen ne va d'ailleurs pas tarder à alléger le nombre d'ingénieurs...
prémisse de ce qui est en train de se passer.
Une entreprise se liquide comme un poisson, on commence toujours par
couper la tête.
Aujourd'hui, profitant du contexte de crise internationale, Thyssen
achève le travail :
- Jeumont doit fermer
- La Prade (autre filiale de Thyssen, basée dans l'Aude) est en train de
fermer,
- Resterait Fosses mais pour combien de temps ?
Jeumont travaille aujourd’hui à perte sur les produits semi - finis qui
arrivent de la maison mère allemande Thyssen, parce que vendus trop chers à Jeumont.
Par contre, il n'en est pas de même pour un produit que Jeumont, avec la
Prade, est la seule société à fabriquer en France, le flanc à bord
arrondi, un acier de quatre millimètres d'épaisseur sur une longueur de
1, 54 mètre.
Il en sort 300 mètres à la minute à Jeumont, fabriqués notamment grâce
au train 14 de laminage à froid, d'une ligne de coupe à longueur, et
d' une refendeuse (dite renfendeuse R7) qui a déjà sauvé l'usine de la
fermeture à la fin des années 90.
Cette machine de 14 millions d'euros a bénéficié en 1996, il faut le
rappeler, de subventions, de la Communauté de Communes du Val de Sambre (CCVS), que présidait alors Jean-Claude DECAGNY.
Les 200 tonnes d'aciers façonnés chaque mois par cette refendeuse sont
vendus à la Régie-Renault et présentent un bilan financier largement excédentaire.
Si donc il n'est pas réaliste de vouloir sauver la totalité de
l'entreprise compte-tenu qu'elle est prise en tenaille par le groupe
Thyssen, il est réaliste économiquement de penser que l'activité de
fabrication de flancs à bord arrondis peut continuer et se développer.
Si Thyssen ferme Jeumont, il ne fait aucun doute que la refendeuse R7
prendra le chemin soit de Fosses, soit de l'Allemagne, où elle serait
démontée puisque Thyssen fabrique déjà ce produit.
Revendre la machine serait en effet pour Thyssen prendre le risque d'armer
un concurrent potentiel.
Mais délocaliser les machines vers l'Allemagne ou vers Fosses
serait contraire aux règles européennes qui imposent que le matériel
subventionné avec des fonds de reconversion reste sur le territoire.
Laisser partir les machines, cela voudrait dire que demain une
entreprise peut s'installer dans une zone éligible à de forts taux de
subvention pour faire des achats de matériel avant de déménager dans une
autre région ou un autre pays.
C'est donc autour de ce produit, le flan à bords arrondis, aujourd'hui
très rentable, qu'il convient d'asseoir le maintien du site et la
sauvegarde d'une trentaine d'emplois.
Jeumont dispose d'un hall de stockage, de la refendeuse R7, du train 14
de laminage à froid et d'une ligne de coupe à longueur, bref de tout
pour maintenir et développer une activité rentable.
Les bobines d'acier de vingt tonnes arrivent actuellement d'Allemagne.
Si Jeumont parvient à maintenir son site, en coupant le lien avec
Thyssen, il se libère en même temps de son fournisseur et peut mettre en
concurrence Thyssen et d'autres fabricants de bobines.
On pourrait aussi imaginer que Renault achète directement les bobines et
les fasse traiter à Jeumont.
Certes, Thyssen est juridiquement propriétaire du matériel mais
moralement, c'est discutable.
Dans tous les cas de figure, l'agglomération a son mot à dire
puisqu'elle a financé en partie cette machine.
Il en va de même de l'Europe qui a financé une entreprise parce qu'elle
était dans un bassin en reconversion et pas des machines nomades.
Tout matériel financé avec des fonds Objectifs 1 doit rester sur ce
territoire.
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le règlement de l'Union européenne.
L'Etat a aussi son mot à dire puisque le principal client de Jeumont
pour ce produit est la Régie-Renault dont l'Etat est actionnaire.
L'Etat peut faire comprendre à Thyssen que s'il se désengage, Renault
trouvera bien les moyens de se fournir ailleurs.
La tenue d'une réunion s’impose au Ministère de l'Industrie avec les élus,
les représentants de l'entreprise et de Renault
L'idée serait bien entendu de retrouver un repreneur, du type Duferco
(La Louvière) ou, pourquoi pas, de créer une société coopérative de
production (associant la Régie-Renault et pourquoi pas MCA et les
collectivités locales) puisque l'activité visée est rentable.
Le matériel ne doit pas être démonté, ce serait piétiner les principes
qui ont présidé à l'attribution de subventions européennes !
THYSSEN NE PEUT PAS DIRE " JE PRENDS L’ARGENT DE L’AGGLO ET DE L’EUROPE ET
JE M’EN VAIS " .
Certes, une Europe dotée d’une politique industrielle pourrait régler ce
problème.
Mais dans l’attente, il est encore possible de travailler à une solution
industrielle pour le site de Jeumont.
Ou alors il faut exiger que Thyssen rembourse les subventions !
La fin des centres villes ?
L'intercommunalité manque cruellement d'un schéma directeur qui aborde la
question des routes, des transports, du commerce, des zones d'activités
économiques, des équipements collectifs.
Le SCOT, qui se situe à une autre échelle géographique, ne peut en aucun cas se substituer à l'exercice de la planication territoriale à l'échelle de la
vallée.
L'absence d'un schéma directeur depuis 1975 a inscrit la plupart de nos
projets dans une incohérence spatiale évidente.
Le résultat, c'est le déclin des centres villes et des centres bourgs.
Même s'il est trop tard pour refaire l'histoire, l'existence d'un tel schéma
permettrait de retrouver un peu de cohérence.
question des routes, des transports, du commerce, des zones d'activités
économiques, des équipements collectifs.
Le SCOT, qui se situe à une autre échelle géographique, ne peut en aucun cas se substituer à l'exercice de la planication territoriale à l'échelle de la
vallée.
L'absence d'un schéma directeur depuis 1975 a inscrit la plupart de nos
projets dans une incohérence spatiale évidente.
Le résultat, c'est le déclin des centres villes et des centres bourgs.
Même s'il est trop tard pour refaire l'histoire, l'existence d'un tel schéma
permettrait de retrouver un peu de cohérence.
2009, la bataille de Vadencourt
On parlera un jour de la bataille de Vadencourt dans les livres d'histoire qui raconteront à nos petits-enfants comment on a coulé la Sambre.
Le désastre est d'autant plus insupportable que l'Etat a un Plan de relance.
Non, décidément, cette maltraitance territoriale est injuste et scandaleuse.
J'ai l'impression que l'Etat joue la montre et se moque de la situation.
Lors de la Conférence de presse de Vandecourt, j'avais été très clair.
La reconquête de la rivière s'est faite depuis 25 ans avec l'argent des collectivités territoriales et de l'Europe.
Si l'Etat ne met pas l'argent sur la table rapidement il faut que les communes concernées boycottent l'organisation des élections européennes.
Je reste sur cette position.
Il y a des limites au grotesque et là on a dépasse les bornes...
Le désastre est d'autant plus insupportable que l'Etat a un Plan de relance.
Non, décidément, cette maltraitance territoriale est injuste et scandaleuse.
J'ai l'impression que l'Etat joue la montre et se moque de la situation.
Lors de la Conférence de presse de Vandecourt, j'avais été très clair.
La reconquête de la rivière s'est faite depuis 25 ans avec l'argent des collectivités territoriales et de l'Europe.
Si l'Etat ne met pas l'argent sur la table rapidement il faut que les communes concernées boycottent l'organisation des élections européennes.
Je reste sur cette position.
Il y a des limites au grotesque et là on a dépasse les bornes...
LE VOTE UTILE
En proclamant " voter pour nous, c'est voter utile ", la gauche archaïque sous-entend que tous les autres votes ne serviraient à rien.
Alors, si voter ne sert à rien, autant rester chez soi.
Bref, cette gauche risque de conforter l'abstentionnisme et joue avec le feu.
Tous les votes sont utiles à l'expression des différentes sensibilités.
Et si cette gauche est incapable de faire campagne sur le contenu des élections européennes, c'est qu'elle n'a visiblement rien à dire et c'est bien triste.
Alors, si voter ne sert à rien, autant rester chez soi.
Bref, cette gauche risque de conforter l'abstentionnisme et joue avec le feu.
Tous les votes sont utiles à l'expression des différentes sensibilités.
Et si cette gauche est incapable de faire campagne sur le contenu des élections européennes, c'est qu'elle n'a visiblement rien à dire et c'est bien triste.
CRISE FINANCIERE : LES RAISONS DE L'AVEUGLEMENT
La chute du Mur et la victoire définitive du capitalisme contre
le système soviétique ont probablement contribué à l'émergence de cet
étrange moment des années 1990-2000, marqué par une foi démesurée dans le
marché autorégulé et un sentiment d'impunité absolue parmi les élites
économiques et financières.
Thomas Picketty / Le Monde du 29 avril 2009
le système soviétique ont probablement contribué à l'émergence de cet
étrange moment des années 1990-2000, marqué par une foi démesurée dans le
marché autorégulé et un sentiment d'impunité absolue parmi les élites
économiques et financières.
Thomas Picketty / Le Monde du 29 avril 2009