agriculture et alimentation
Dioxine Aibes... suite
La DREAL fait remarquer que la composante PCB est plus importante que la composante dioxine.
L’Etat demande une étude de prélèvement de sol sur l’exploitation considérant que le dépôt de ferrailles situé non loin de là pourrait être la cause des taux élevés de PCB.
Je pense pour ma part que le fait d’avoir des taux élevés ne prouverait pas que la cause soit le dépôt de ferrailles et qu’en conséquence il faut ne faut pas se limiter à la parcelle.
Mais comme l’exploitation est de petite taille, elle ne relève pas de la réglementation des installations classées, donc n’est pas éligible au financement pour les études et sort de la compétence de la DREAL et des services vétérinaires. (manifestement, il y a un vide juridique sur ce point).
Le principe est retenu d’une étude qui serait faite par l’INERIS sur parcelle et alentours immédiats, à titre exceptionnel, dans le cadre de la convention annuelle entre ce cabinet et l’Etat.
A force de vouloir produire trop, on finit par produire des choses qui nous empoisonnent.
Invité au Manège ce samedi par le Rotary Club pour participer, dans le cadre d’une Conférence de District, à une table ronde avec le conférencier Philippe
Exploitant agricole en Sologne, Fondateur du label de l’Agriculture Biologique, expert auprès de Bruxellles, membre de multiples instances de concertation sur l’agriculture, conseiller de Nicolas hulot … , pensez-bien que je n’ai pas hésité une seconde…
J’avais lu lors de la sa parution en 1986, son ouvrage « le krach alimentaire : nous redeviendrons paysans » publié aux Editions Le Rocher, deux fois réédité depuis, un best-seller de l’agriculture raisonnée.
Philippe Desbroseses soulignait (déjà) dans ce livre le désastre de l’agriculture productiviste, reprenant en quelque sorte les thèses d’Ivan Illich sur la contre-productivité.
A force de vouloir produire trop, on finit par produire des choses qui nous empoisonnent.
C’est la fragilité et l’absurdité des systèmes hyper-centralisés qui était dénoncée et qui fait disparaître tous les quarts d’heure une exploitation agricole pour un résultat, au final, lamentable.
Je n’ai pas manqué de souligner combien cette règle de la grande exploitation ressemblait au postulat qui formule que l’intercommunalité à plus grande échelle serait plus utile à nos concitoyens, personne n’ayant démontré à ce jour que grande échelle rimait avec efficacité et économie.
Desbrosses est un précurseur, un visionnaire et un grand humaniste.
C’est lui qui a remis à l’honneur sur son exploitation, il y a plus de trente ans, le lupin, une légumineuse qui peut remplacer, dans l’alimentation animale, le tourteau de soja pour un coût trois fois moindre et une efficacité au moins équivalente.
C’est lui qui, à l’époque, prédit que les lobbies agricoles vont essayer de nous vendre la filière bio-éthanol, qui consiste à acheter du pétrole pour le reconvertir en engrais pesticides afin de produire intensivement du blé.. que l’on va reconvertir en carburant.
C’est lui qui, avec ironie, dressait le tableau de cette ménagère qui devait, grâce à l’eau courante, en « finir avec la corvée d’eau « comme disait la publicité et qui se retrouve , sortant du supermarché, ployée sous le fardeau d’un caba à provisions… remploi de bouteilles d’eau.
C’est enfin encore lui qui, dans le cadre du Grenelle, a fait acter l’obligation de fournir 20 % de bio dans les cantines scolaires d’ici 2015.
C’est un point qui mérite débat car le produit bio, s’il faut le faire venir de l’extérieur (et même de l’étranger puisque la France est déficitaire sur ce type de produits), car cela va générer des déplacements (donc des gaz à effet de serre) mais aussi des augmentations de tarifs que devront supporter les communes et les familles.
D’où la démarche cohérente de Philippe Desbrosses d’exiger un rééquilibrage des aides publiques consacrées à l’agriculture (premier poste de l’Union Europénne) vers les exploitations de l’agriculture bio ou vers les collectivités locales qui s’engagent à respecter l’objectif du Grenelle.
AVESNOIS DIOXINE CONFERENCE DE PRESSE DU 4 AVRIL 2011
19 octobre 2010 : La Direction Départementale des Services Vétérinaires procède, via un laboratoire nantais, à une analyse de routine 12 œufs produits par un élevage de 3000 poules en plein air dans une petite exploitation à Aibes, tirée au sort.
Le résultat communiqué le 7 décembre fait apparaître un indice de dioxine-PCB (indice OMS-TEQ) non conforme de 8,12 pictogramme / gramme de matière grasse
Rappel : La norme européenne pour les PCDD/F (dioxines) dans les œufs des exploitations commerciales est de 3 pg par gramme (règlement CE N° 2375/2001 du Conseil du 29 novembre 2001) et 6 pg / g pour les TEQ (dioxines et PCB / reglement du CE N°1881/2006 de la commission du 19 décembre 2006).
La DSV demande de ne plus commercialiser les œufs et de confiner les poules en abri durant trois semaines.
Un nouveau contrôle effectué le même jour donne des résultats moins sombres qui permettent à l'agricultrice quelques semaines plus tard, au travers d’un arrêté Préfectoral du 20 décembre 2010, d’être mis sous contrôle , ce qui signifie pouvoir à nouveau commercialiser sa production d’œufs mais pas de volailles et contrôle des œufs tous les 15 jours, contrôle payé en alternance par l'agricultrice et par la Préfecture.
Le 14 janvier 2011, l'agricultrice fait procéder à une analyse (612 €).
Les résultats sont bons.
Le 1er février, la DSV réalise un contrôle et confirme la conformité des résultats (4,60 pour l’indice OMS-TEQ) mais note toutefois une remontée du taux de dioxine et PCB dans les œufs par rapport à décembre.
Devant ces résultats fluctuants, les services de l’Etat émettent alors l’hypothèse d’une «contamination environnementale », c’est –à-dire de la pollution du terrain, et demandent pour que les poules n’aillent plus pâturer sur le terrain, d’empierrer celui-ci ou d’enlever sa couche superficielle
Le 25 février, l'agriicultrice est contrainte une nouvelle fois de procéder à ses frais à une analyse, réalisée par un laboratoire d’Arras.
Cette fois, le résultat est très mauvais (13,5), entrainant un arrêt de la commercialisation et un confinement des volailles durant trois semaines.
Le 2 mars, la DSV effectue un nouveau contrôle qui est normal pour les œufs (indice OMS-TEQ de 5,6) mais prend 5 poules pour procéder à une analyse des muscles.
Sur ces 5 poules, trois sont contaminées et affichent des niveaux inquiétants en dioxines-PCB (7,54 - 8,64 -32,93)
L'agricultrice doit à nouveau non seulement confiner ses volailles et cesse toute commercialisation avec la société Cocorette le 19 mars.
Elle est par ailleurs tenue de dire ce qu’elle va faire des 3000 poules et des œufs pondus à partir du 19 mars.
Les résultats sont régulièrement communiqués par la DSV à la sous-préfecture.
A ce jour, malgré la gravité de la situation, ces agriculteurs n’ont plus d’interlocuteurs, si ce n’est ceux qui leur disent de trouver un autre terrain, c’est –à-dire de fermer leur exploitation.
D’autre part, les poules sont contaminées mais aucune analyse n’a été faite sur le lait des vaches qui allaitent des veaux en suite vendus à d’autres exploitants.
Pourquoi sont-ils venus voir le Maire de Marpent ? Tout simplement en faisant des recherches sur internet, ils sont arrivés sur mon blog qui, à plusieurs reprises, a abordé la question des dioxines en avesnois.
Une exploitation agricole est donc en train de mourir sans que cela semble émouvoir grand monde.
Tuer les poules sans savoir si d’autres exploitations sont contaminées reviendrait en quelque sorte à casser le thermomètre sans faire disparaître la fièvre.
Car, rappelons-le, seule cette ’exploitation a été contrôlée de manière aléatoire sur le secteur.
C’est la règle statistique.
Mais, ce qui manque de rigueur dans la présente démarche, c’est que les services de l’Etat appliquent à un milieu vivant les mêmes règles de contrôle que pour des pièces fabriquées en série.
Dans une fabrique de biens, lorsqu’on prélève un échantillon qui se révèle mauvais, on met la série au rebut, on trouve la défaillance et c’est reparti.
Dans un milieu vivant comme celui d’un élevage, cette façon n’est pas scientifique.
Que l’on prenne, en urgence, une décision de précaution comme l’abattage, certes mais il convient aussi, parallèlement et dans le cadre d’une politique de prévention sanitaire, de procéder à une investigation pour trouver la véritable cause de la défaillance.
Or, c’est là où çà se complique car, contrairement à une fabrique de pièces, les causes liées au contexte environnemental peuvent se trouver en dehors de l’exploitation (présence d’une route, d’une décharge, d’une incinérateur et j’en passe).
Cet exemple illustre par contre que j’ai eu raison il y a un an de protester au SMIAA lorsque les œufs ont été retirés des productions contrôlées sous prétexte que l’agriculteur chez qui nous les prélevions prenait sa retraite ! Comme s’il n’y avait pas de poules pondeuses dans un rayon de 5 kilomètres autour de l’incinérateur.
Ce qui se passe aujourd'hui doit peut-être affecter d’autres élevages, professionnels et domestiques.
Si les œufs de cette exploitation contiennent de la dioxine, pourquoi ceux des basses cours voisines n’en contiendraient pas ?
Nous ne voulons pas ici, sans enquête sérieuse, pointer du doigt l’incinérateur.
Nous exigeons simplement que l’investigation se poursuive.
La situation alarmante en termes de santé publique exige qu’une série de contrôle soit effectuée sur Aibes mais aussi les communes environnantes, sur les animaux de basse-cours mais aussi le lait et les légumes de jardin.
Enfin, je demanderai au SMIAA de réintégrer les œufs dans les produits échantillonnés et si le SMIAA ne trouve pas d’éleveurs, je lui apporterai une poule pondeuse.
Quelle agriculture durable pour l'avesnois ?
L’activité agricole aujourd'hui en sambre - avesnois , c’est :
- 96 000 ha sur l’arrondissement (près de 60 % du territoire).
- 1042 exploitations de 40 ha en moyenne
- Près de 3000 emplois
- Plus de la moitié de la surface agricole utile est herbacée.
(mais perte de 13 000 ha de prairies depuis 1979)
L’agriculture contribue à hauteur de 10 % au rejet de gaz à effet de serre (GES) :
- méthane produit par les animaux d’élevage,
- CO2 produit par les engins agricoles
- et protoxyde d’azote (N2O), issu de la fertilisation par engrais.
-
Or, le réchauffement climatique auquel participent ces GES aura lui-même de plus en plus des incidences négatives sur l’agriculture, en particulier sur le plan des modifications pluviométriques avec l’apparition plus fréquente de phénomènes météo extrêmes, menaçant les récoltes.
Le Grenelle entend donc faire contribuer l’agriculture à la lutte contre le réchauffement et encourage à prendre quelques mesures techniques :
- Installer dans récupérateurs de chaleur de lait dans les exploitations laitières
- Développer les bâtiments agricoles économes en énergie ;
Il semble toutefois que le problème essentiel soit celui des rejets de gaz.
En effet, si l’on ne considère que le CO2 (50 % des Gaz à effet de serre mais 5 % seulement imputable aux activités humaines), la contribution de l’élevage au réchauffement climatique est plus importante que celle des transports.
Si l’on considère le méthane (CH4), la contribution de l’élevage au réchauffement climatique (75 millions de tonnes) est plus importante que celle de l’industrie (65 millions).
Cette production de méthane (originaire à 70 % de la production bovine) est issue d’une part de la digestion et d’autre part des déjections.
Une vache laitière de l’avesnois nourrie avec des aliments composés produira plus de méthane « digestif » qu’une vache laitière nourrie 100 % à l’herbe ou avec des rations plus importante de légumineuses et beaucoup plus qu’une vache laitière de pays pauvre (90 kgs par an contre 35 kgs).
Dans l’avesnois, on compte environ 145 300 bovins, soit une production annuelle de 13 000 tonnes de méthane par an.
Quant aux déjections, leur stockage produira d’autant plus de méthane qu’il sera prolongé.
Qu’en conclure si ce n’est :
- qu’on ne peut empêcher les ruminants de ruminer (sauf à imaginer la vache génétiquement modifiée avec des gènes de porc !)
- qu’il faut encourager et accompagner les agriculteurs à créer des unités de production de méthane pour créer une filière bio - gaz (mesure du Grenelle), capable de valoriser ce gaz à effet de serre.
La France a pris sur ce sujet beaucoup de retard si on la compare avec l’Allemagne où les agriculteurs ont trouvé (grâce à l’aide des fonds européens !) un vecteur de ressource complémentaire, ce qui leur permet au final de baisser le prix de leur lait et de nous tailler des croupières.
- qu’il vaut mieux nourrir les vaches à l’herbe et aux légumineuses qu’avec des aliments composés (à tout le moins rééquilibrer les rations en faveur de l’herbe, celle-ci ayant l’avantage de stocker le carbone au même titre que les espaces boisés)
- qu’il faut rééquilibrer les filières d’élevage et notamment la filière ovine
- qu’il faut privilégier la prairie fourragère à vocation énergétique
- qu’il faut sensibiliser le public en faveur d’une baisse de la consommation de viande (objectif environnemental et sanitaire) et faciliter l’implantation ou le développement des agriculteurs qui se détournent de la filière «élevage »industriel et de la culture céréalière industrielle (fertilisation azotée, créatrice de CO2 et polluante pour les eaux).
René Dumont, productiviste ?
René DUMONT, premier candidat écologiste à une présidentielle, n’a pas toujours prôné les vertus de l’agriculture non productiviste.
Rentré des Etats-Unis, il écrivait un ouvrage en 1949 intitulé « les leçons de l’agriculture américaine » dans lequel il prônait le labourage des prairies en vue d’augmenter la production de fourrage à base de plantes cultivées pour nourrir le bétail et augmenter ainsi la production de viande et de lait.
Conseiller agricole du plan Monnet, c’est René Dumont qui a développé cette thèse productiviste avec le soutien de tous les partis de l’époque, de l’extrême- droite à l’extrême –gauche.
René Dumont fit ultérieuremenrt sa révolution culturelle...
Il n'est jamais trop tard.
Quand les poules auront des dents
Réunion du SMIAA ce lundi soir
Le Président est revenu sur le dépassement éphémère de la norme suite à un contrôle inopiné et le retour rapide à la normale, c’est-à-dite en-dessous du seuil fixé par l’arrêté de 2005 à 0,08 nanogramme / m3 (équivalent à moins d’un millionième de milligramme, ou d’un milliardième de gramme. ...)
Seuil non pas défini en raison de critère environnemental ou sanitaire mais, comme la plupart des normes, par un critère technique.
On s’est aperçu en effet qu’une usine qui traitait ses fumées parvenait à cette valeur et pas les autres usines. On a donc choisi ce seuil, non pas parce qu’il était la garantie d’un non impact environnemental ou sanitaire mais parce que c’était ce que l’on mesurait pour les usines qui traitent leurs fumées.
NIVEAUX DE TOXICITE OU SEUIL D’EXPOSITION AUX RISQUES
Les scientifiques divergent.
Pour l’Agence américaine de Protection de l’Environnement, le risque nul n’existe pas.
Pour l’OMS, un effet de seuil existe, la dose journalière admissible pour un individu étant fixée de 1 à 4 picogrammes / kg/ jour (soit de 1 à 4 milliardième de gramme)
LE LAIT ET LES ŒUFS
La norme européenne dans les exploitations commerciales est de 3 pg par gramme de graisse.
Pour l’Académie de Médecine, la valeur- guide pour les produits laitiers est de 1 pg / gr.
Les résultats d’analyse laissent apparaître une différence importante entre le lait (aux alentours de 0,3 pg) et les œufs (on était à plus de 3,8 en 2008).
Pour les oeufs, nous étions donc au-delà du seuil.
Or, le SMIAA a décidé de ne plus faire d’analyse sur les œufs car l’exploitation de M.Mousain ayant cessé, il n’y aurait pas d’autres possibilités de faire des relevés sur l’aire de dispersion car « les agriculteurs n’ont plus de poules ! »
C’est dommage car les œufs concentrent plus facilement la dioxine que le lait, comme les poules (qui ont tendance, après avoir consommer l’herbe, à ingérer des matières du sol) la concentrent plus facilement que les bovins (qui eux se limitent à brouter l’herbe),
mais est-ce une raison pour ne plus s’intéresser aux œufs ?
N’est-ce pas comme si on cassait le thermomètre pour supprimer la fièvre ?
Peut-on passer sous silence que des dizaines de poulaillers de particuliers sont disséminés sur l’aire de dispersion des fumées de l’UIOM et que ces particuliers, même s’ils ne sont pas soumis aux normes, consomment ou vendent leurs œufs ?
S'agissant des mesures sur les produits animaux, rien ne devrait s'opposer - si l'on retient les critères de l'étude de l'INVS - à ce que l'on prenne des oeufs d'un élevage familial, (si possible dans la zone 3 de Rousies…) qui présente les plus fortes probabilités de retombées de dioxine.
Certes me répond le SMIAA mais autant on sait ce que les agriculteurs donnent à leur bétail (du fourrage) autant ce n’est pas le cas pour les propriétaires de poules.
N'est-on pas capable de trouver des volontaires ?
N’y aurait-il pas lieu tout au moins de leur faire certaines recommandations, par exemple favoriser la croissance en herbe, c’est-à-dire ne pas dépasser une certaine densité de poules au m2 ?
Faut-il attendre que les bovins pondent des œufs ou que les poules aient des dents ?
L'ambiance était plutôt détendue ce lundi soir (on allait pas se brouiller pour des oeufs) même si cette question des oeufs m'a laissé sur ma faim.
Pétition contre les OGM
La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union Européenne pour la première fois depuis 12 ans!
Cédant au lobby pro-OGM, la commission a ignoré l'avis de 60% des Européens qui estiment que nous devons d'abord établir les faits avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et notre environnement.
Une nouvelle initiative permet à 1 million de citoyens européens de présenter officiellement des propositions de loi à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour demander un moratoire sur les plantes OGM jusqu'à ce que la recherche soit menée à terme. Cet appel sera remis au Président de la Commission Européenne Barroso.
Certains Etats membres de l'Union ont fait part de leur vive opposition à la décision prise il y a quelques jours et qui autorise la culture de la pomme de terre produite par BASF et de variétés de maïs Monsanto. L'Italie et l'Autriche s'y opposent et la France a demandé la poursuite de la recherche scientifique.
Faisons entendre 1 million de voix pour obtenir un moratoire sur l'introduction de plantes génétiquement modifiées en Europe et mettre en place un organisme éthique et scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche et la régulation des OGM.
Signez la pétition maintenant et diffusez largement l'appel
:
Lait d'ici.... et d'ailleurs
« J’’aime le lait d’ici » indique mon pack de lait sans m’indiquer si "ici", c’est la Normandie, la Bretagne ou la Thiérache.
Le lait de nos terroirs est regroupé par la filière industrielle sans qu’il soit possible pour le consommateur de s’y retrouver .
Une vache n’y retrouve pas davantage son lait.
Par bonheur, il n’existe pas de filière fromagère industrialisée au point de produire un
« fromage français » qui effacerait la singularité de nos régions.
L’avenir du lait, je l’ai déjà écrit dans ces colonnes, passe par la territorialisation de la production et de la filière, condition pour faire valoir les qualités respectives de nos laits de terroir.