Le nucléaire, filière à risques
Le développement du nucléaire est incompatible avec celui des énergies
renouvelables et présente de sérieux risques, rappelés récemment par
Corinne Lepage dans le journal " Le Monde ".
C'est un risque économique.
Le nucléaire coûte cher
EDF est dans une situation financière préoccupante tandis qu'AREVA a un
besoin de financement de 11 milliards d'euros.
Le nucléaire se construit contre les économies d'énergie
Les dépenses faites dans le nucléaire empêchent d'investir dans les
domaines créateurs d'emplois.
Pour le même montant de dépenses, la filière des énergies renouvelables crée
15 fois plus d'emplois que la filière nucléaire.
Les Etats-Unis ont déjà abandonné le nucléaire, jugé non rentable.
Le développement de l'énergie nucléaire nécessite de vendre ensuite les
kilowatts électriques au détriment des efforts d'économie d'énergie
C'est aussi un risque commercial.
Le nucléaire est commercialement porteur de risques
Penser que nos voisins vont éternellement nous acheter autant de kilowatts
est un leurre.
C'est enfin un risque sanitaire et militaire
avec l'accroissement de la dissémination de produits
radio-actifs de par le monde.
renouvelables et présente de sérieux risques, rappelés récemment par
Corinne Lepage dans le journal " Le Monde ".
C'est un risque économique.
Le nucléaire coûte cher
EDF est dans une situation financière préoccupante tandis qu'AREVA a un
besoin de financement de 11 milliards d'euros.
Le nucléaire se construit contre les économies d'énergie
Les dépenses faites dans le nucléaire empêchent d'investir dans les
domaines créateurs d'emplois.
Pour le même montant de dépenses, la filière des énergies renouvelables crée
15 fois plus d'emplois que la filière nucléaire.
Les Etats-Unis ont déjà abandonné le nucléaire, jugé non rentable.
Le développement de l'énergie nucléaire nécessite de vendre ensuite les
kilowatts électriques au détriment des efforts d'économie d'énergie
C'est aussi un risque commercial.
Le nucléaire est commercialement porteur de risques
Penser que nos voisins vont éternellement nous acheter autant de kilowatts
est un leurre.
C'est enfin un risque sanitaire et militaire
avec l'accroissement de la dissémination de produits
radio-actifs de par le monde.
POUR UN FORFAIT TER METROPOLITAIN
L'accélération du réchauffement climatique impose des mesures rapides à
tous les niveaux.
Oui, il faut trouver tous les moyens pour inciter les citoyens à opter
pour le train plutôt que la voiture ou l'avion.
Mais comment s'y prendre quand on sait qu'un déplacement voiture (et
parfois même en avion) coûte moins cher que le train ?
Certes, le carburant n'a pas encore atteint un prix dissuasif et le prix
de certains billets d'avion a une odeur de scandale écologique.
Mais pourquoi ne pas imaginer la mise en place d'un forfait
métropolitain modique pour le TER sur tout le territoire régional ?
Ce ticket unique inciterait les automobilistes à laisser leur véhicule à
la gare et contribuerait à renforceR le sentiment d'appartenance à
l'aire métropolitaine dont on nous rabat les oreilles.
Bien entendu cela va coûter cher mais pas vraiment au regard des
économIes de rejet de CO2.
Et puis, il est possible d'envisager comme en Ile de France un découpage
en deux ou trois zones.
Par ailleurs, la mise en place d'un SMIRT (Syndicat Mixte Inter-régional
des Transports) dans le prolongement du Grenelle et associant toutes les
autorités organisatrices des transports permettrait de ne pas faire
supporter exclusivement au Conseil Régional le coût d'une telle mesure.
tous les niveaux.
Oui, il faut trouver tous les moyens pour inciter les citoyens à opter
pour le train plutôt que la voiture ou l'avion.
Mais comment s'y prendre quand on sait qu'un déplacement voiture (et
parfois même en avion) coûte moins cher que le train ?
Certes, le carburant n'a pas encore atteint un prix dissuasif et le prix
de certains billets d'avion a une odeur de scandale écologique.
Mais pourquoi ne pas imaginer la mise en place d'un forfait
métropolitain modique pour le TER sur tout le territoire régional ?
Ce ticket unique inciterait les automobilistes à laisser leur véhicule à
la gare et contribuerait à renforceR le sentiment d'appartenance à
l'aire métropolitaine dont on nous rabat les oreilles.
Bien entendu cela va coûter cher mais pas vraiment au regard des
économIes de rejet de CO2.
Et puis, il est possible d'envisager comme en Ile de France un découpage
en deux ou trois zones.
Par ailleurs, la mise en place d'un SMIRT (Syndicat Mixte Inter-régional
des Transports) dans le prolongement du Grenelle et associant toutes les
autorités organisatrices des transports permettrait de ne pas faire
supporter exclusivement au Conseil Régional le coût d'une telle mesure.
ATTRACTIVITE SAMBRIENNE
Le directeur de Jeumont-Areva confiait l'autre soir lors du Conseil
communautaire de l’AMVS qui s’est tenu à Jeumont que ses cadres
habitaient Valenciennes mais que le temps de parcours finissait par les
pousser à chercher du travail dans une autre région.
A cela, il avançait deux solutions :
- Changer le cadre de vie
- Diminuer le temps de parcours.
Changer le cadre de vie.. ou le cadre de ville ?
Je pense qu’il y a une ambiguïté.
Tout le monde s’accord à admettre que le cadre de vie dans le bocage
avesnois ou sur les bords de Sambre a du charme.
Le problème est plus celui du cadre de ville que du cadre de vie.
Les cadres (et surtout leurs épouses) veulent de la Ville, de
l’urbanité, de la centralité.
L’étalement de notre petite agglomération diminue d’autant le poids des
des centralités urbaines, affaiblies par une politique commerciale non
maîtrisée.
Si l’on additionne le faible poids des centres, la désindustrialisation
et la zone commerciale d’Auchan, on explique 90 % du déclin commercial
urbain.
Les achats urbains des classes moyennes sambriennes se font aujourd’hui
sur Valenciennes, Mons, voire Lille (là où se trouvent les aménités
urbaines comme disent les urbanistes).
Retrouver de la densité urbaine, de la centralité en coeur de Sambre
relève d’un lourd défi et prendra plusieurs décennies…avant que ces les
fameux cadres fassent le choix de venir.
Diminuer le temps de parcours ?
En voiture, il se rallonge de plus en plus….
Le spectacle des norias de véhicules s’agglutinant chaque matin entre
Bavay et Maubeuge laisse pantois.
Développement durable , bonjour !
Je persiste à penser que la Sambre a besoin d’une ligne TER sur l’axe
Valenciennes-Bavay-Maubeuge, seul moyen pour mettre la Sambre à 15
minutes de Valenciennes.
Les détracteurs de cette option soulèvent deux faux problèmes.
Le problème technique ? Mais qui aurait penser que le TGV arriverait un
jour au coeur de Lille ?
Le problème de Fourmies-Aulnoye ?
Il n’est pas question de ne pas améliorer cette desserte mais le projet
de TER-GV par cette seule voie ne règlera en rien le problème de la Sambre.
Les deux projets ne sont pas incompatibles.
- Amélioration de la voie Valenciennes-Fourmies
- Création d’une voie nouvelle Valenciennes-Bavay-Maubeuge
Et puisqu’il faut regrouper les flux de voyageurs venant de Fourmies et
Aulnoye à un moment donné , pourquoi ne pas les regrouper sur Valenciennes ?
La lutte contre le réchauffement climatique est à ce prix.
Et l’attractivité de notre territoire également.
Pour un lait AOC de l'avesnois
Réunion ce vendredi soir à Bettignies avec les producteurs laitiers du
secteur.
Trois élus présents : M Leblanc, adjoint à Mairieux, le 1er adjoint de
Bettignies et le maire de Marpent.
Les représentants de la FDSEA font le bilan des négociations avec les
laiteries.
L'accord conclu au niveau national sur une base de 280 € les 1000 litres
de lait ne semble pas convenir à tout le monde.
Tous venderont à perte mais le coup est surtout difficile à encaisser
pour les plus jeunes.
Ce que je retiens de cette réunion
L'Europe, qui était outil de régulation avec les quotas est passée, avec
le vent dominant de l'ultra-libéralisme, dans la dérégulation, en
important du lait de pays hors UE où les contraintes sanitaires ne sont
pas les mêmes.
Les enseignes commerciales profitent de cette concurrence déloyale pour
imposer aux laiteries une baisse des prix qui entraînent nos éleveurs à
la faillite rapide.
Or, ils ont emprunté pour se mettre aux normes européennes.
La situation reste très tendue et le débat s'engage sur les moyens
d'action : blocage des surfaces commerciales avec idée de lancer une
grève du lait en France et en Allemagne, ce qui mettrait l'Europe en
situation de carence face à la demande (les agriculteurs pensent que le
lait importé ne pourrait suffire à court terme pour faire face à la
demande).
J'ai demandé si la création d'une AOC du lait pour l'avesnois (notamment
pour l'élevage 100 % herbe) ne serait pas une solution pour inviter les
consommateurs à acheter le lait de qualité.
Les agriculteurs pensent que cette piste pourrait être à terme une
solution mais il faut le faire admettre aux deux groupes laitiers qui
contrôlent toute la commercialisation française.
Ils envisagent également de créer un GIE pour assurer eux-mêmes la
collecte et fixer leur prix aux laiteries (alors qu'aujourd'hui, c'est
l'inverse).
Europe-Corée : le grand oubli de la campagne...
L'Etat est actionnaire de Renault (à hauteur de 15 %) mais cela n'empêche
pas Renault de délocaliser bien plus que Peugeot, non seulement sa
fabrication ou l'assemblage mais aussi plus de la moitié de ses centres de
recherche.
PSA produit encore la moitié de ses véhicules en France mais la C1 est
fabriquée en Tchéquie et la C3 Picasso en Slovaquie
Renault ne produit plus que 30 % de ses véhicules en France.
Le reste a été délocalisé comme la Twingo en Slovénie, la Clio en Turquie,
les Mégane en Espagne et la Logan en Roumanie sans oublier les usines
d'assemblage dans les autres usines de l¹Europe de l'Est et en Turquie.
On voit que l'Europe n'est en rien responsable de la délocalisation puisque
même la Turquie est concernée.
Pour le patron de Renault, Carlos Ghosn, la différence sur le coût de
production est de 1400 euros (salaire, TP et charges sociales).
La firme au losange ne garde en France que le Scénic (Douai), le Kangoo
Maubeuge) l' Espace et la Laguna.
Prochainement, le danger pourrait venir de plus loin, de Corée du Sud où
Renault fabrique les tout terrains Koléos et les Samsung Motors, soumises
actuellement à une tarification douanière à l'entrée dans l'Union
Européenne.
Or celle-ci a signé récemment à Séoul un accord (provisoire)de libre-échange
qui permettrait à la Corée, s'il était entériné, de s'affranchir de cette
tarification dans les cinq prochaines années.
Les Koléos et les Samsungs Motors rivaliseraient avec les Velsatis, Espace
et autres Laguna, entraînant des pertes d'emploi dans le domaine
industriel.
A contrario, les exportations agricoles européennes vers la Corée seraient
dévastatrices pour les paysans coréens.
Pourquoi l'Europe prend t-elle ce risque ?
L'Union européenne est le plus gros investisseur étranger en Corée du Sud,
avec 43,4 milliards de dollars investis fin 2007 et le second partenaire
commercial, derrière la Chine.
Mais un tel accord qui amènerait à faire faire des milliers de kilomètres
à des produits agricoles ne va t-il pas à contre-courant du développement
durable et est-il adapté aux besoins et aux attentes de la majorité
des populations ?
Il est tout de même hallucinant que personne n'ait abordé
le sujet pendant la campagne, mis à part les
souverainistes, qui sautent là-dessus comme sur un fromage...
Simple oubli ou crainte de perdre des électeurs ?
.
pas Renault de délocaliser bien plus que Peugeot, non seulement sa
fabrication ou l'assemblage mais aussi plus de la moitié de ses centres de
recherche.
PSA produit encore la moitié de ses véhicules en France mais la C1 est
fabriquée en Tchéquie et la C3 Picasso en Slovaquie
Renault ne produit plus que 30 % de ses véhicules en France.
Le reste a été délocalisé comme la Twingo en Slovénie, la Clio en Turquie,
les Mégane en Espagne et la Logan en Roumanie sans oublier les usines
d'assemblage dans les autres usines de l¹Europe de l'Est et en Turquie.
On voit que l'Europe n'est en rien responsable de la délocalisation puisque
même la Turquie est concernée.
Pour le patron de Renault, Carlos Ghosn, la différence sur le coût de
production est de 1400 euros (salaire, TP et charges sociales).
La firme au losange ne garde en France que le Scénic (Douai), le Kangoo
Maubeuge) l' Espace et la Laguna.
Prochainement, le danger pourrait venir de plus loin, de Corée du Sud où
Renault fabrique les tout terrains Koléos et les Samsung Motors, soumises
actuellement à une tarification douanière à l'entrée dans l'Union
Européenne.
Or celle-ci a signé récemment à Séoul un accord (provisoire)de libre-échange
qui permettrait à la Corée, s'il était entériné, de s'affranchir de cette
tarification dans les cinq prochaines années.
Les Koléos et les Samsungs Motors rivaliseraient avec les Velsatis, Espace
et autres Laguna, entraînant des pertes d'emploi dans le domaine
industriel.
A contrario, les exportations agricoles européennes vers la Corée seraient
dévastatrices pour les paysans coréens.
Pourquoi l'Europe prend t-elle ce risque ?
L'Union européenne est le plus gros investisseur étranger en Corée du Sud,
avec 43,4 milliards de dollars investis fin 2007 et le second partenaire
commercial, derrière la Chine.
Mais un tel accord qui amènerait à faire faire des milliers de kilomètres
à des produits agricoles ne va t-il pas à contre-courant du développement
durable et est-il adapté aux besoins et aux attentes de la majorité
des populations ?
Il est tout de même hallucinant que personne n'ait abordé
le sujet pendant la campagne, mis à part les
souverainistes, qui sautent là-dessus comme sur un fromage...
Simple oubli ou crainte de perdre des électeurs ?
.
Ni étatisme, ni libéralisme
Le marché ne s'oppose pas à la planification.
L'étatisme a fait faillite dans les pays de l'Est
Le libéralisme vient de faire faillite à son tour dans le monde captaliste.
Les économies du nouveau siècle devront être mixtes.
La différence ne se fera plus dans le mode de production mais dans les
finalités de celle-ci : profit individuel ou réduction des inégalités...
C'est la conviction d'Eric Hobsbawn, l'un des derniers intellectuels ....
communistes.
L'étatisme a fait faillite dans les pays de l'Est
Le libéralisme vient de faire faillite à son tour dans le monde captaliste.
Les économies du nouveau siècle devront être mixtes.
La différence ne se fera plus dans le mode de production mais dans les
finalités de celle-ci : profit individuel ou réduction des inégalités...
C'est la conviction d'Eric Hobsbawn, l'un des derniers intellectuels ....
communistes.