Ce serait en tout cas un bon sujet de réflexion à soumettre au stage de formation sur la discrimination que l’agglomération propose en octobre prochain à ses élus.
Et, comme exercice pratique, pourquoi ne pas les faire plancher sur l’article de Luc Rosenweig, paru ce lundi 8 août 2016 dans la Lettre de « Causeur » dont voici quelques extraits :
« L'affaire de la piscine privatisée à l'usage des femmes voilées est un bon exemple du djihad culturel tel qu’il est pratiqué par les adeptes français des Frères musulmans.
Leur objectif ? Mettre en oeuvre leur projet de grignotage progressif du consensus français sur la laïcité de l’espace public en démontrant que ce consensus n’est qu’une machine de guerre anti-musulmane. (…)
Alors que les idéologues de la société « inclusive », entendez ouverte à toutes les concessions et abandons aux pratiques les plus obscurantistes, sexistes, et racistes des islamistes radicaux de toutes obédiences, sont K.O debout après l’année sanglante, les islamistes politiques, les vrais, changent de terrain de lutte ».
Le tollé provoqué par ce projet « est pain bénit, si l’on ose dire, pour les islamistes conquérants qui ne vont pas manquer de brandir le « deux poids, deux mesures » de cette République laïcarde qui s’offusque des baignades habillées des femmes musulmanes dans un espace privé, alors qu’elle accepte depuis longtemps les espaces privés délimités où les familles peuvent batifoler à leur guise en tenue d’Adam ou d’Eve ».
Une occasion pour rappeler que la privatisation d’un morceau de plage, ne fut-ce que d’un centimètre carré, est un scandale, que l’on s'y balade à poil ou en manteau de fourrure, avec un bonnet de bain une chapka.
Les gens font ce qu’ils veulent dans leur jardin, pas dans l’espace public ou qui devrait l'être.
Là où cela se complique, c’est que, dans le cas présent, il s’agit d’un équipement collectif privé….sauf que, précision importante, habituellement ouvert au public.
En d’autres termes, si le port obligatoire du burkini ou au contraire le naturisme peuvent être des règles appliquées dans telle ou telle piscine jamais ouverte au public, ici il en va différemment.
Le statut de ces équipements s’apparente en effet à celui des « voies privées ouvertes à la circulation", statut que tous les maires connaissent bien dans la mesure où ces rues sont très fréquentes dans nos communes et ouvertes au public.
Or, dans ces rues, bien que privées, le code de la route s’applique comme dans toutes les voies publiques. Et il ne viendrait à l’idée de personne que les propriétaires puissent y mettre, ne serait-ce qu’une journée, un sens interdit ou en limiter l’accès à certains véhicules…