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Le blog de Jean-Marie Allain

le pluralisme politique

Un cumulard qui cumule les oublis

22 Février 2013 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Les élus pro-cumuls s’agitent devant la menace d’une interdiction du cumul.

C’est ainsi que le député UMP du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle regrette que 66 % des français ignorent que les revenus sont plafonnés en cas de cumul.

Il omet de dire que :

9 français sur 10 ignorent que, seule l'indemnité de base est utilisée pour ces plafonds ; l'indemnité de résidence (3% de l'indemnité de base), l'indemnité de fonction (25%) et l'indemnité représentative de frais de mandat n'entrent pas dans le calcul.

9 français sur 10 ignorent que les revenus versés aux élus par les intercommunalités n'entrent pas dans le calcul de ces plafonds.

9 français sur 10 ignorent qu’un un élu cumulant des mandats peut reverser le montant au-dessus du plafond à un autre élu de son choix au titre de l'écrêtement…

Le taux de 90 % est bien entendu une estimation personnelle mais je crains bien que dans la réalité, ce soit plutôt plus que 9 que moins !

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Soutien à Jean-Luc Pérat

1 Juin 2012 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

La campagne des législatives continue.

Jean-Luc Pérat a réuni son Comité de soutien ce soir au 13 mail de la Sambre à Maubeuge.

J'avoue avoir eu beaucoup de plaisir à  croiser dans ce comité de vieux amis comme Philippe Tabary 576910_3786714940313_1318840161_n-1-.jpgou Frédéric Boso qui ne m'en voudra pas si j'utilise son cliché !

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Législatives : mon choix pour Jean-Luc Pérat et Josiane Suleck

2 Avril 2012 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Désormais « politiquement apatride » pour reprendre l’expression de Daniel Cohn-Bendit, j'ai choisi, pour les prochaines  législatives, d’apporter mon soutien à Jean-Luc Pérat pour plusieurs raisons.

1)Une candidature d’un élu sortant, quand il a fait correctement son travail, est toujours une candidature légitime.

2)Une candidature « divers gauche », c’est-à-dire en dehors des appareils, est le gage d’une indépendance salutaire.

Ces deux premières raisons m'avaient amené à participer à la liste de gauche indépendante d'Ivan Renar aux sénatoriales (qui n'était pas comme j'ai pu le lire dans la presse une liste "communiste dissidente" mais une liste de gauche indépendante et citoyenne).

Jean-Luc Pérat avait d’ailleurs montré, dans le cadre de son mandat, qu’il était capable, au nom de la laïcité, de prendre du recul par rapport aux consignes (au moment de la loi contre le port du voile par exemple qu’il avait votée)

3)Le choix de la suppléante, dont je connais l’intégrité et le souci d’indépendance, assure un équilibre géographique entre le monde urbain et le monde rural de notre arrondissement.

4)Jean-Luc Pérat et Josiane Suleck sont des élus qui ont une conscience écologique et seront les candidats porteurs des valeurs du développement durable.

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Oser le parrainage

24 Janvier 2012 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Il faut éviter que l’élection se réduise à un choix restreint entre l’un des grands partis installés localement et nationalement, ce qui serait un rétrécissement de l’espace démocratique qui ne pourrait qu’avoir un effet désastreux en terme de participation et de crédibilité de la présidence.

Il convient au contraire d’augmenter et de diversifier l’offre politique si l’on souhaite que les citoyens se rendent aux urnes.

 

QUI PARRAINER ?

 

Il est naturel de parrainer le candidat pour lequel on manifeste une certaine empathie (Ce sera Bayrou en ce qui me concerne, mais j'attends de lire son programme pour savoir si je vote pour lui).

L’autre option, c’est le tirage au sort.

 

COMMENT EXPLIQUER LA RETICENCE DES MAIRES ?

 

Les maires des villes sont souvent cartés politiquement et amenés, ce qui semble normal, à garder leur signature pour le candidat de leur parti.

Le potentiel de signatures se trouve donc dans les petites communes.

Mais les maires éprouvent une double crainte de représailles, par rapport aux décideurs et par rapport à leurs électeurs.

 

De mon point de vue, c’est une double erreur :

 

1°) D’abord parce qu’un élu de la république ne peut fonctionner avec la peur au ventre  ou un pistolet sur la tempe (ce fut la grandeur d’un homme comme P Mendes-France que de refuser cette logique de la peur)

 

2°) Ensuite parce que les maires qui hésitent à parrainer sous estiment d’une part, les convictions républicaines de la grande majorité des responsables politiques

Et d’autre part, l’intelligence et la capacité  de leurs électeurs à faire le distinguo entre une élection locale et une élection nationale.

 

REFORMER LA LOI  serait bien entendu souhaitable :  soit respecter l’anonymat, soit baisser le nombre de signatures à 300 au lieu de 500.

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Marx s'invite à l'agglo

27 Novembre 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Lors du dernier conseil d’agglo, mon collègue Bernard Baudoux, dans sa présentation du débat d’orientation budgétaire, faisait référence à une procédure d’expropriation et invoquait le fait que les terrains étaient passés en zone naturelle protégée pour justifier le prix que contestent les propriétaires.

Autrement dit, un terrain constructible vaut plus qu’une zone naturelle.

Certes, lui ai-je fait remarquer amicalement , mais parce que nous sommes dans une économie (celle décriée par les communistes) dans laquelle la valeur du foncier est liée sa constructibilité, c’est-à-dire  aux loyers ou à la rente que le propriétaire peut en tirer.

Mais devons-nous accepter ce mode de raisonnement dont on sait qu’il mène à la destruction de la biodiversité et, par exemple, de la forêt amazonienne ?

Certains vont se demander si je ne suis pas devenu plus communiste que mon camarade Bernard Baudoux.

Non, je ne suis pas communiste mais j’en profite, lorsque les circonstances me le permettent, de porter la contradiction comme avec cet exemple sur le foncier, et de mettre mes idées en ordre sans jamais « jeter le bébé avec l’eau du bain ».

De Marx, je retiens de positif  que :

-           Juif né à Trèves dans une famille aisée, il ait su prendre ses distances à l’égard d’un milieu où l’on parlait souvent finances et gros sous,

-          Qu’il avait consenti, malgré son athéisme, à se marier à l’église luthérienne (preuve de tolérance d’une certaine manière)

-          Psychologiquement verrouillé, il confie pourtant dans ses lettres qu’il reste ébranlé par la mort de son fils, Edgar, âgé de huit ans.

-          Sa conviction que l’homme doit se dresser contre le destin et qu’il a la capacité de modifier le cours de l’histoire.

-          L’économiste qui a mis en exergue le fait que la «  force de travail » était traitée comme une marchandise sur un marché (si elle est abondante, elle tend à comprimer les salaires et inversement) et non payée à sa juste valeur pour permettre de constituer la fameuse plus-value, base de l’opposition entre la capital et le travail.

-          Son hostilité au culte de la personnalité (il a refusé le titre de Président du Conseil Général de L’Internationale et fera en sorte qu’il n’y ait pas de présidence, préférant garder le titre de secrétaire).

Mais, je retiens aussi, a contrario :

-          Que sa vision annonciatrice de l’émancipation ouvrière et du socialisme relève des certitudes des religions millénaristes…

-          La primauté qu’il accorde à la contradiction capital travail va servir de soubassement au productivisme et occulter l’autre contradiction, celle de l’industrie et de la consommation grande prédatrice de la nature, même si Marx avait pressenti dans quelques écrits cet effet pervers.

-          Sa  sous-estimation naïve de la capacité du capitalisme à rebondir sur ses échecs.

-          Une théorie de la lutte des classes qui s’inspire du darwinisme et qui, pour cette raison, justifie la supériorité de la loi de la force sur la morale

-          L’obsession de Marx (et surtout de son ami Engels) à vouloir faire du marxisme une science, et de surcroît la science sociale par excellence ( l’équivalent du darwinisme dans les sciences naturelles), dénigrant tout ce qui pouvait s’en écarter même s’il se trompe («  le communiste croit qu’il sait, le chrétien sait qu’il croit »–disait Alain Besançon, historien et ancien membre du PCF).

-          Anticapitaliste mais détenteur d’actions (comme celles que l’on peut voir dans sa maison de Londres, devenue Musée)

-          Défenseur des humbles et critique de la cellule familiale bourgeoise mais obsédé à ce que ses filles épousent des hommes argentés,

-          Il s’est par ailleurs trompé lorsqu’il pensait que le communisme ne pouvait émerger que dans les pays développés alors que c’est l’inverse qui s’est produit ;

-          Inventeur de « la dictature du prolétariat »  (Critique du programme de Gotha /1875), expression maladroite s’inspirant des expériences françaises de 1848 et 1871, pour désigner une forme temporaire d’exercice du pouvoir et à propos de laquelle son homologue italien Gramsci préféra celle, plus subtile, d’hégémonie ouvrière.

-          Matérialiste certes mais au point qu’au moment du décès de ses proches, pour discuter héritage, il finit par quitter se fâcher avec sa famille et n’ira pas à l’enterrement de son père, ni à celui de sa mère.

-          En bourgeois imbu de ses valeurs, il est incapable d’établir des rapports aux autres sans logique d’arrogance et de domination et traite souvent les ouvriers d’imbéciles dans sa correspondance avec Engels.

 

Maillon essentiel dans la longue histoire du communisme (née plusieurs siècles avant lui), Marx aura été, au final, un philosophe brillant mais compliqué, dont les contradictions valent largement celles qu’il discerne dans le capitalisme. Bref, un prédicateur qui fait l’éloge de l’eau mais boirait lui-même du vin.                                                                                                          

 Le marxisme donne pourtant des outils conceptuels indéniables pour comprendre le monde.

Ceux qui  s’entêtent à l’ignorer sont aussi stupides et sectaires que ceux qui pensent qu’il n’y a pas d’autres cadres d’analyse en dehors de lui.

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L'envers et l'endroit

13 Septembre 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Très bonne idée d’avoir choisi l’espace Nelson Mandela à Fourmies pour présenter notre liste.

C’est en effet une  grande satisfaction que de se retrouver dans cette salle attenante à l’écomusée de Fourmies, ce haut-lieu de la mémoire collective, de cette condition ouvrière dont la philosophe Simone Weil disait qu’elle était doublement inhumaine : par manque d’argent d’abord, par les conditions de travail indignes ensuite.

Le monde a certes changé depuis mais la double peine est toujours là…

Alain Berteaux accueille le public, Frank Berton , avocat au Barreau de Lille, explique avec  simplicité et une émouvante sincérité  pourquoi il s’engage pour la première fois en faveur d’un homme politique, un  homme estimé de tous, y compris de ses adversaires.

Je rappelle de mon côté que j’aime le côté rebelle de cette liste, rebelle par rapport à un système générateur d’inégalités sociales inacceptables et rebelle à l’endroit des appareils politiques.

Que si nous avons besoin de doctrine comme support à notre engagement, cette doctrine ne doit pas être incorporée et formatée par ces appareils, sauf à prendre le risque que cette doctrine écrase toute le reste et produise du dogmatisme, du sectarisme, du totalitarisme, du doctrinaire… ou encore que, paradoxalement, elle  se dilue, au travers de l’expérience du pouvoir, dans le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, l’affairisme, bref qu’elle ne soit qu’une façade.

L’engagement politique  doit se prémunir de cette double dérive par une farouche volonté de ne pas être assujetti , ni inféodé aux organisations et aux appareils.

Il faut faire preuve d’audace et parfois de courage pour  se donner indépendance et  liberté.

Cela n’interdit pas d’être «  unioniste », c’est-à-dire de travailler avec les partenaires qui se retrouvent dans le combat de l’émancipation en faveur de la dignité de l’homme et du  respect de l’environnement, ni même d’être ouvert au dialogue avec les autres.

J’ai pour ma part cessé de juger les gens sur ce qu’ils disent, ce qu’ils écrivent ou sur ce qu’ils prétendent combattre.

Il y a, pour reprendre un titre de Camus, « l’envers et l’endroit » dans  la vie politique.

Se limiter à regarder l’endroit ne m’intéresse guère.

Il faut aussi jeter un œil sur l’envers, apprécier les gens pour ce qu’ils sont dans la vie, au quotidien.

Cela revient à ne pas séparer pas la vie publique de la vie privée.

L’homme est indissociable et ce serait un subterfuge que de clamer le contraire.

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Sénatoriales : le choix d'Ivan Renar

13 Août 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Ce n’était pas prévu il y a un mois mais me voilà candidat sur une liste pour les sénatoriales (à une place non éligible cela va de soi).

Le sénateur sortant Ivan RENAR emmènera en effet une liste de gauche ouverte aux démocrates, aux écologistes et, le plus important pour moi, qui sera indépendante des partis.

Initialement, une de mes adjointes devait figurer sur cette liste.

Cela n'a pas pu se faire pour des raisons professionnelles.

J’ai donc fait le choix de la remplacer et de partir sur cette liste de rassemblement qui compte également  deux de mes amis, le maire de Fourmies, Alain Berteaux et celui de Bachant, Jean Gandibleux.

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Le dogmatisme a encore frappé

13 Juillet 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

La défaite de Nicolas Hulot à la primaire d’EELV n’est pas une surprise.

Elle n’en génère pas moins un sentiment de tristesse devant le gâchis que cela représente pour l’écologie politique.

Malgré un  engagement de longue date en faveur du sauvetage de la planète, contrairement à sa concurrente à l’écologie à la faveur de la constitution de liste écolo aux dernières européennes, Nicolas Hulot n’aura pas réussi à convaincre une majorité de militants décidément arcboutés sur des postures idéologiques, certes légitimes, mais oh combien dérisoires face à ce qui était en jeu.

Quand on connait le socle de l’idéologie productiviste qui a façonné depuis plus d'un siècle la gauche française, cette posture radicale d’une partie des écolos me laisse dubitatif.

Certes, il y a bien eu quelques ajustements de discours  à propos de  «  la sortie du nucléaire » mais ces ajustements, opérés dans la foulée de l’émotion devant le drame japonais,  avaient un relent d’opportunisme.

De ce point de vue, la position pro-nucléaire de François Hollande, même si on ne la partage pas, suscite plus de respect par sa constance.

L’attitude d’un responsable politique ne doit être dictée ni par l’émotion, ni par l’opinion.

Revenons à Nicolas Hulot.

Les écolos  viennent de repousser  son offre de service comme une partie de la gauche l’avait fait avec François Bayrou, doutant de sa sincérité et de sa bonne foi. C’est dommage.

Il est regrettable que certains aient cru bon de vouloir humilier le candidat à la candidature en lui jetant des épluchures au visage.

Il est encore plus regrettable, comme le disait Hulot ce matin sur RTL, qu’aucune déclaration de soutien, ni de solidarité de la part des responsables d’EELV, ne lui fut adressée à la suite de cet épisode aussi nul  que celui de la banderole déployée pour faire honte aux gens du Nord.

Qu’Hulot ait été battu , c’est la démocratie.

Que ces imbéciles n’aient été ni sanctionnés, ni même réprimandés , c’est  le signe de la médiocrité politique.

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Pierre Mendes France aura sa rue à Marpent

7 Avril 2011 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Le Bassin de la Sambre a glorifié, parfois jusqu’au trop plein, celles et ceux qui ont marqué l’histoire du mouvement progressiste et favorable à l’émancipation des peuples.

Mais l’histoire est ingrate.

Pierre Mendès France a été oublié ou n’a pas été reconnu comme tel.

Pas une rue, pas un équipement public n'honore sa mémoire.

Et pourtant, s’il y a un homme politique dont la France peut être fière , c’est bien lui.

Intègre, compétent, moralement irréprochable, Mendès France est l’homme politique français contemporain qui honore le plus notre pays.

  • Plus jeune avocat de France, il adhère au Parti radical et devient député de l’Eure et le plus jeune député de France
  • En 1936, il est le seul à voter contre la participation de la France aux Jeux olympiques organisés par les nazis à Berlin ;
  • 1939- Lieutenant de réserve, alors que son mandat de député lui permettrait d’obtenir un poste sans risque, il est nommé dans l’aviation au Levant ; mais il souhaite se battre et réclame une affectation au front.
  • 1958- Le démocrate légaliste qu’il est ne pouvant pas accepter les conditions dans lesquelles de Gaulle prend le pouvoir, il va faire preuve d’une opposition sans faille jusqu’au bout ;
  •  Mendes-France-1-.jpg
  • J’ai donc proposé à mon conseil municipal de donner le nom de Pierre Mendès France à une nouvelle rue, celle qui desservira la résidence en cours de construction par Habitat du Nord.
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L'Europe, pavillon de complaisance de la mondialisation libérale

9 Novembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE

Je viens de terminer un petit bouquin (« Pour repartir du pied gauche » / Flammarion/Libération) publié à l’initiative de Jacques Julliard et rassemblant des contributions extrêmement stimulantes de personnalités aussi diverses que Luc ferry (ancien ministre de Sarkosy), Jean Peyrelevade (proche de Bayrou), Jean-François Kahn (idem), Henri Weber (PS) ou Mélenchon (PG).

 

J’en retiens pour l’essentiel que la dissolution du communisme d’Etat et l’effritement des partis se réclamant du de cette idéologie a suscité une frénésie du capitalisme, libéré de toute critique et encouragé par une Europe elle-même née sur le socle du libéralisme et la concurrence libre et non faussée portée par  l’Union Européenne.

 

Mais ce capitalisme libéral alimente une double surenchère de la part des dirigeants qui font monter les enchères d’un côté pour gagner plus sous prétexte de pouvoir gagner plus ailleurs et de l’autre pour payer moins sous prétexte de pouvoir payer moins ailleurs.

 

Il débouche sur un système fonctionnant avec des inégalités extrêmes mais qui ne tient que parce que l’Etat,  comme le dit JF Kahn, expulsé en amont, revient en aval sous forme assistanale ou policière.

 

Les deux systèmes ont fait faillite.

L’Etat ne peut être au centre de tout, l’argent pas davantage.

C’est l’homme qui doit être replacé au centre de la politique et dans le cadre d’une économie sociale de marché, plus égalitaire et plus juste.

 

L’Europe devrait être la solution de nos problèmes, elle est devenue finalement le problème, dit Mélenchon.

(il a écrit cela avant que ladite Union ne signe un traité de libre –échange avec la Corée pour l’industrie automobile, au grand dam des constructeurs implantés en France).

 

Même si sa proposition de constituer un pôle bancaire public peut laisser songeur (au vu de l’état de nos finances, l’Etat ne peut hélas racheter des banques souligne fort justement Peyrelevade), un candidat de la République qui ne s’engagerait pas à revenir sur le Traité de Lisbonne ne pourrait opérer aucune rupture avec la folle spirale qui emporte les plus fragiles.

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