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Le blog de Jean-Marie Allain
Articles récents

Débat communautaire sur la fiscalité

12 Septembre 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Comme je l’ai souligné en séance,  le débat sur la fiscalité était hors sujet parce que largement prématuré, la délibération à prendre n’engageant absolument pas le conseil communautaire sur une modification des taux ou la création d’un nouvel impôt.

L’assemblée s’est emballée un peu vite pour rien. Sujet sensible oblige.

Les non inscrits ont été les premiers à tirer : «Pas de hausse fiscale ! »

Bernard Baudoux, pour les communistes, tombe dans le panneau en expliquant que ce n’est pas parce qu’on baisse la fiscalité que l’emploi repart, avant de traiter les propos des non inscrits de «honteux ».

J’interviens pour souligner qu’il ne sert à rien de diaboliser par des mots excessifs  ses contradicteurs et de les stigmatiser verbalement, chacun ayant le droit d’avancer ses arguments dans une démocratie.

Le maire d’Hautmont explique que son groupe s’abstiendra puisqu’il s’est engagé devant ses électeurs à ne pas augmenter la pression fiscale.

En fait, les uns et les autres ont ouvert prématurément les portes d’un débat dans lequel le Président s’est engouffré pour exposer longuement son point de vue qui consiste à ne pas écarter une ventilation différente des impôts sans augmenter la pression fiscale : baisse du foncer bâti pour compenser la mise en place de la TEOM (taxe ordures ménagères) et la Gémapi (taxe prévention des inondations).

Là on l’on peut s’interroger, c’est sur la motivation d’une telle ventilation :

S’agit-il d’obéir aux injonctions du sous-préfet qui exige que ces deux taxes soient réelles (et non à 0 %), ce qui n’est en rien obligatoire, l’instauration de ces taxes restant du domaine de la « possibilité » et non de l’obligation.

Ou de profiter de cette injonction pour préparer les esprits à de nouvelles recettes pour faire face aux nouveaux besoins de financement de l’intercommunalité ?

Si c’était le cas, il est peu probable qu’au final, la pression fiscale n’augmente pas.

Cela dit, nous n’en étions pas là et j’ai voté la délibération, estimant que le moment n’était pas venu pour adopter une attitude d’emblée négative puisque le vote n’a aucune incidence sur la fiscalité.

L’exécutif a tâté le terrain et sait qu’il  aura une poignée d’opposants déclarés si la pression fiscale augmente,  sans compter ceux qui, asymptomatiques aujourd’hui, pourraient se déclarer porteurs de la colère demain.

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La longue marche de Ramazan Ezerguepov

17 Août 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Pour demander la libération des prisonniers politiques russes, le journaliste Kasakh, Ramazan Eserguepov, soutenu par « Reporters Sans Frontières » s’est lancé dans une longue marche, qui le mènera de Paris à Moscou, en passant par  Bruxelles, Bonn, Poznan, Varsovie, Kiev, , Minsk , Vilnius, Riga, St Pétersbourg et Moscou.

Comment ne pas être en admiration devant cet homme d’abord pour la cause qu’il mène mais aussi pour l’exploit physique qu’il est train d’accomplir, s’aidant à marcher avec sa canne et les risques qu’il prend ?

En 2017 en effet, ce célèbre défenseur des Droits de l’Homme, qui a passé trois années en prison dan son pays, avait été poignardé au Kazakhstan, alors qu’il devait rencontrer des diplomates européens pour défendre la cause de son homologue emprisonné Janbolat Mamaï.

Ramazan ESERGUEPOV était ce matin de passage à Marpent où le maire l’a accueilli et signé la pétition pour la libération des prisonniers politiques qu’il souhaite remettre à Vladimir Poutine, aux députés de la Douma et aux représentants des organisations citoyennes de la Fédération de Russie.

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Port du masque dans les mairies

24 Juillet 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

C'est le décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 qui fixe l’ensemble des règles applicables à ce jour en matière de lutte contre l’épidémie (transports, ERP, écoles, etc.).

Pour mettre en œuvre l’obligation de porter le masque « dans les lieux clos », annoncée par le chef de l’État et le Premier ministre la semaine dernière, il fallait donc modifier ce décret. C’est l’objet du court texte publié samedi, dont la plus grande partie est consacrée aux éventuelles conditions de placement en quarantaine des personnes arrivant de pays étrangers. Une seule petite phrase concerne les masques, sans que cela saute aux yeux : « Au III de l'article 27, les mots : « et S » sont remplacés par les mots : « S, M et, à l'exception des bureaux, W ».
Explication : l’article 27 du décret du 10 juillet est relatif aux règles régissant les ERP (établissements recevant du public). Dans sa version initiale, il prescrit le port du masque obligatoire dans sept types d’ERP : L, X, PA, V, Y et S, c’est-à-dire : salles d’audition, de spectacle, de conférence, cinémas, salle polyvalentes (L) ; établissements sportifs clos, patinoires, manèges, piscines couvertes (X) ; établissements de plein air (PA) ; lieux de culte (V) ; musées (Y) ; et bibliothèques (S). 
Le décret de samedi ajoute donc à ces lieux où le port du masque est obligatoire : les « magasins et centres commerciaux » (M) et les « administrations et banques » (type W sauf les bureaux). Il est donc notamment à retenir que le masque est désormais obligatoire dans toutes les mairies, qui appartiennent au type W : certes mais pour quelle raison avoir attendu si longtemps ?

 

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Code électoral : réponse de M le Député Di Pompéo

23 Juillet 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Trois remarques

Cousolre compte plus de 1000 habitants (2270 selon l’INSEE 2017) 

Il n’y a eu qu’un seul tour à Cousolre

Il ne faut pas parler de la liste d’opposition mais d’une des deux listes d’opposition (Les listes de Brigitte HEUCLIN et d’Albert JALLAY s’opposaient à celle de Maurice BOISART).

 

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La satellisation des péri-urbains

21 Juillet 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

J’ai fait le choix, en accord avec mes collègues de la majorité municipale, d’intégrer le groupe des communes indépendantes à l'Agglomération.

Ce groupe s’est vu octroyer deux postes de Vice-Président , ruralité et tourisme (contre trois dans le précédent mandat).

Je n’ai postulé, au sein de notre groupe, à aucun de ces postes, souhaitant garder le recul suffisant pour exercer en toute indépendance ma liberté de jugement (et de vote).

Je siégerai à la commission voirie - assainissement comme dans le précédent mandat.

La composition de l’exécutif de la communauté d’agglomération est le fruit d’un savant dosage de sensibilités politiques mais en y regardant de plus près,

on constate qu’il n’en est pas de même en ce qui concerne la représentation entre les strates démographiques.

L’Agglomération compte :

  •  7 villes (communes de plus de 5000 habitants) totalisant environ 85 000 habitants et comptant 9 vice-présidents

  • 27 communes rurales (moins de 2000 habitants) totalisant environ 10 000 habitant et affichant 6 vice-présidences

  • 9 communes péri-urbaines (entre 2000 et 5000 habitants, soit Bachant , Berlaimont, Boussois, Cousolre, Leval, Marpent, Pont-sur-Sambre, Recquignies et Rousies) regroupant environ 20 000 habitants et .. aucun vice-président !

Plusieurs de ces communes avaient déjà dans le passé soulevé le problème de leur insuffisante prise en compte dans les politiques de l’agglomération.

Nul doute que la nomination de conseillers délégués parmi ces 9 communes viendra atténuer cette bizarrerie et calmer les ardeurs des évincés.

Il n’en reste pas moins que l’absence totale de ces communes péri- urbaines au sein de l’exécutif interroge.

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Le marquage discutable des candidats étrangers

5 Juillet 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Dans la commune de Cousolre (Nord), le maire sortant est réélu alors que la liste d’opposition comptabilise deux fois plus de suffrages.

Cette liste arithmétiquement victorieuse a tout simplement oublié de mentionner sur le bulletin de vote que deux de ses candidats étaient, belge pour l’un et allemand pour l’autre.

Les bulletins de cette liste ont donc été comptabilisés comme  nuls en vertu de l’article R117-4 du Code électoral qui stipule que dans les communes de 1 000 habitants et plus, les bulletins de vote doivent comporter pour tout candidat ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne autre que la France, l'indication de sa nationalité

Le Tribunal administratif, puisqu’il y a eu recours, appréciera si cet oubli est plus grave que les manquements formulés par la liste d’opposition à l’encontre de la liste du maire sortant.

Mais ce qui laisse perplexe dans cette histoire, c’est le fait d’imposer à un contribuable éligible l’obligation d’indiquer sa nationalité sur le bulletin de vote… et pourquoi pas un badge sur le veston tant qu’on y est ?

Ces contribuables ne sont pas des citoyens nationaux mais sont des citoyens à part entière dans la cité (puisqu’ils peuvent y voter et s’y faire élire)  et il n’y a aucune raison de leur infliger ce « marquage » distinctif si ce n’est pour les désigner aux yeux des électrices et des électeurs comme «  les étrangers » de la liste.

Il faut rapidement abroger cet article absurde du Code électoral.

 

                                                         

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MCA...à la recherche des causes du mal

30 Mai 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

L’implantation de l’usine Chausson à Maubeuge en 1971 pour produire les R15 et R17 faisait figure de réponse au désarroi d’un bassin de la Sambre effondré après la cris de la sidérurgie.

La chaîne de montage automobile devenait, après le haut fourneau, le nouveau symbole industriel de la vallée.
La montée en puissance de l’usine, devenue Maubeuge Construction Automobile, se fera principalement autour de la fabrication du Kangoo , véritable fierté du territoire.
Aujourd’hui, si le groupe Renault annonce des restructurations au moment où la fin du confinement se concrétise, ne serait-ce pas pour trouver dans le Covid 19 une forme d’alibi et un moyen de noyer la mauvaise nouvelle dans la cascade des fermetures post-pandémiques ?
La bonne position de l’usine MCA – Maubeuge dans la galaxie des firmes au losange la mettait normalement à l’abri d’une décision aussi surprenante, incompréhensive et brutale, surtout après les louanges du Président de la République à l’égard du site maubeugeois et l’engagement pris par Carlos Ghon devant un parterre d’élus buvant ses paroles, d’investir 450 millions d’euros sur cinq ans dans l’usine Renault «  la plus performante de France ».
Comment expliquer un tel revirement ?
Ce que Renault remet en question dans cette nouvelle politique, c’est bien la course au gigantisme et au volume de l’ère Carlos Ghon, une course au volume mathématiquement intéressante pour faire baisser les coûts mais sans grand intérêt lorsque le marché est en surproduction.
On apprend d’ailleurs pour les mêmes raisons que Nissan, dont Renault  détient 44 % des parts, plonge dans le rouge avec une perte de 5,7 milliards d’euros pour le dernier exercice, et on sait que par un phénomène de ricochet comptable, cela entraîne une perte de près de 4 milliards d’euros dans les comptes de Renault et que, chez Nissan comme chez Renault, il va falloir faire des choix douloureux.
L’une des causes du mal pourrait donc bien être encore une fois asiatique mais pas d’ordre virologique. Plus simplement, un retour de flamme pour les appétits boulimiques de ceux qui ont joué avec le feu.
Le site Renault  de Douai étant conçu pour produire 400 000 véhicules par an alors qu’il n’en assemble que 80 000 aujourd’hui, c’est probablement une des raisons de la préférence qui se dégage, semble t-il, pour le Douaisis, davantage que la fiscalité locale, même si la disparité entre les deux territoires est réelle (foncier bâti à 3,75 % dans le Douaisis contre 5 % dans la Sambre).
Pas de quoi calmer les Sambriens.La mobilisation continue !
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Masques réutilisables de la Région

18 Mai 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Les 6950 masques jetables fournis par la Région des Hauts de France sont arrivés !

Ce volume ne correspond pas cependant à l’annonce de la dotation de 5 masques jetables par habitant en attendant les masques réutilisables.

La Région ayant manifestement sous estimé le nombre qui allait remonter des communes, fait donc le calcul suivant :

Vous prenez le nombre d’habitants de la commune basé sur la référence INSEE, soit  2779 habitants.

Sur ce nombre, vous retirez 10 % correspondant aux enfants de moins de 6 ans ne portant pas de masque. On en est à 2501 habitants.

Vous obtenez un nombre d’habitants auquel vous appliquez un ratio de 90 % puisque certaines personnes n’utiliseront pas de masques pour diverses raisons. On en est à 2251 habitants.

Nous avons reçu 6950 masques jetables à attribuer.

A raison de 5 masques par personne, cela nous donne 1390 habitants qui seront dotés de ces masques jetables.

Ces habitants dotés de masques jetables viennent en déduction du nombre global de la dotation calculée par la Région : 2251 – 1390 = 861

La Région va donc nous envoyer 861 masques réutilisables au lieu des 2251 besoins identifiés.

Notre atelier de confection n'en prend que plus d'intérêt !

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Confection de masques : ce qui restera dans nos mémoires

8 Mai 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Ce qui frappait en pénétrant dans la salle des salles Fêtes, c’est d’abord ce bruit, moins brutal que celui des machines à écrire, un bruit de fines rafales momentanées qui , mises bout à bout, créait un fond sonore des plus agréables, digne source d’inspiration pour un compositeur comme Christophe, emporté par le Covid 19, qui aimait rappeler être en émerveillement en écoutant le moteur d’une machine laver lorsqu’il était encore dans l’électro- ménager.

Une douzaine de postes de travail formait un véritable atelier de confection qui disposait même d’un secteur «  réparation » entre les mains expertes de Philippe, aussi  talentueux avec ses machines à coudre qu’avec son saxo ténor.

Au cœur du dispositif, Corinne, l’initiatrice du projet, avec ses deux collègues de la maternelle, Sheila et Valérie.

A côté de ses trois « masquetaires », s’affairaient des collègues venus les rejoindre, soit pour la découpe (Laëtitia, Martine, Loïc), soir pour coudre (Françoise), et  des conseillers municipaux fraîchement élus (Claudine au repassage et Pascal à la découpe, Mélanie et Angélique à la couture après avoir fait l’acquisition de leur machine !).

On trouvait aussi  dans cette équipe formant une petite communauté, une couturière originaire de Marpent, Suzanne, en halte sur la commune, le temps du confinement, qui amèna, aidé par son mari, son expérience et ses conseils.

Comme souvent dans une fabrique, l’atelier était doté d’un "magasin", animé par Alda qui, entre deux découpes avec Yvette, réceptionnait et triait les dons de tissus, en préparait pour les couturières à domicile, assemblait les découpes  pour l’atelier, réceptionnait et assurait le rangement  des masques  terminés.

De son côté, Ludovic, chef d’orchestre reconverti en manager, assurait  la gestion informatique des commandes, procédait avec Alda et Pascal à l’étiquetage et à l’ensachage avant de coordonner la distribution au domicile des marpentois.

Autour de cette communauté aussi laborieuse qu’un nid de fourmis gravitait une constellation d’autres  bénévoles, les uns en charge de la découpe, les autres attelés à leur machine à coudre avant de venir livrer leur production à l’atelier.

Hier soir, celui-ci a fermé ses portes,  après que les couturières aient confectionné quelques tabliers pour les enfants de la maternelle.

Les membres se sont séparés avec le sentiment du devoir accompli et avec une pointe de tristesse un peu comme on se quitte à la fin d’une vie collective de plusieurs semaines.

Car, au - delà de l’action solidaire et de la prouesse technique (3223 masques ont été confectionnés du 8 avril au 7 mai , dont 1713 distribués à ce jour aux habitants ), c’est l’expérience humaine qui restera aussi gravée dans les mémoires, celle qui a réuni des gens qui se sont découverts sous un autre angle que celui auquel ils étaient habitués et qui a indiscutablement renforcé les liens entre eux.

 

Photo Philippe PETIT (photographe de Paris-Match)

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JOLIE BOURGADE CHERCHE FONCIER DISPONIBLE

6 Mai 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

L’Agence d’Urbanisme vient de sortir une étude sur les migrations résidentielles en Sambre-Avesnois.

On y apprend que le déficit migratoire (plus particulièrement des jeunes qualifiés) se tasse, sans aucun doute par suite de la reprise économique. Bonne nouvelle.

Ce déficit affecte notre territoire depuis plus de trente décennies au profit de régions économiquement ou climatiquement plus attrayantes aux yeux de ceux qui s’y installent.

Dans le même sens, le déficit qui s’opérait parallèlement des communes urbaines de la Sambre vers les communes rurales, s’estompe, signe d’un regain d’intérêt pour ces villes, mais aussi du vieillissement de la population dont les tranches les plus âgées recherchent les appartements proches des services médicaux et commerciaux. Une alternative à la désertification rurale en quelque sorte.

Dans ce contexte, le  déficit  migratoire annuel négatif de Marpent atteint son pic sur la période 1990-1999 (- o,6) pour se réduire entre 1999-2006 (-1) et même redevenir positif entre 2006 - 2011 (+0,1),à l’instar de deux autres communes péri- urbaines (Assevent et Bachant) sur les onze  que compte l’Agglomération.

Cette réussite est à mettre à l’actif de notre politique offensive de recyclage foncier.

Mais le renversement de tendance, comme je l’explique régulièrement, est très fragile : nous retombons à – 0,1 entre 2011 et 2016, et cette tendance négative concerne toutes les communes péri- urbaines (sauf Assevent dont le solde migratoire est nul).

Bref, une courbe en cloche n’est pas à exclure. La grisaille après l’embellie…

Cette difficulté à garder un solde migratoire positif résulte de la petitesse du territoire et des contraintes agricoles  et environnementales : situation parfaitement paradoxale puisque la demande privée pour construire est réelle.

Je reçois des ménages qui cherchent des terrains mais ceux-ci sont rarissimes.

Marpent est en effet « une jolie bourgade » .Ce n’est pas le maire qui le dit mais le magazine « Paris-Match » de la semaine dernière.

Il est tellement rare que la presse nationale tienne un discours valorisant à l’égard de notre territoire que vous me pardonnerez bien volontiers cette petite pointe d’orgueil qui me fait savourer le simple fait de le dire, de l’écrire , ou même d’y penser.

Pas de honte à être fier de son pays. « Bocage, ma patrie !» comme le clamait Bazin dans tous ses livres, en parlant du bocage angevin, lui aussi plein de charme.

Marpent ne souffre donc pas d’un manque d’attractivité mais de foncier disponible.

La non prise en compte d’un tel enjeu, compte-tenu de la décohabitation , conduirait irrémédiablement à une nouvelle baisse  de la population, synonyme à terme de pertes  de recettes, de vie commerciale et sociale, et une difficulté à réaliser des projets à la hauteur de nos ambitions.

Voilà l’enjeu central du mandat qui commence.

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