Qu’est-ce qui change pour nos déchets recyclables au 1er janvier 2023 ?
En raison de l’impossibilité pour les intercommunalités de l’avesnois d’envoyer pour l’instant leurs recyclables à Douchy (travaux conditionnés à la dépollution du site), nous savons de manière non officielle que notre agglomération a signé un avenant le 30 décembre avec Flamme - RDV pour un prolongement d’un an du marché de tri actuel.
Pour information, les habitants du Pays de Mormal ont été informés par courrier de leur Président le 9 décembre que cette intercommunalité avait également signé le même type d’avenant.
Flamme - RDV n’étant pas agréé, le soutien de Citéo (organisme qui donne l’agrément) est de 300 € la tonne alors qu’il serait de 725 € dans un centre agréé.
Cela étant, le tri dans un centre agréé ferait perdre les recettes liées à la vende des recyclables (qui iraient à Citéo) alors qu’avec Flamme-RDV, le prix de la revente de ces recyclables couvre la différence avec le soutien Citéo,
Il n’y aura donc pas de perte financière pour l’agglomération en 2023.
C’eut été tellement plus simple de nous le dire clairement, même si on peut comprendre une certaine gêne de la part de ceux qui ont fait le choix de Douchy de devoir continuer à travailler avec Flamme-RDV.
Cette même opacité règne sur le choix du mode de collecte.
Concernant la fourniture des bacs à verre que nous attendions pour le 1er janvier (la 3e poubelle), l’agglomération n’a jamais communiqué la liste des communes qui avaient fait ce choix et celles qui ont préféré les colonnes à verre en apport volontaire (option défendue par les responsables de l’Agglo).
Pour quelle raison ne pas avoir donné l’information aux élus, si ce n’est par refus d’admettre que l’option de l’agglomération ne recueillait pas la faveur d’une majorité de communes ?
Ces petites poubelles à verre ont été commandées par Flamme-RDV sans précision du nom des communes concernées et la base d’une estimation de population donnée par l'agglo et sont stockées chez le fournisseur.
Quant aux colonnes à verre pour lesquelles l'agglo a donné son accord en juillet dernier, elles accusent un retard de livraison d'environ 3 mois, un retard qui aurait pu être évité si l'accord de l’agglomération avait été donné plus tôt.
A ce jour l'agglo a interdit toute distribution de bacs tant que les colonnes ne sont pas livrées. Une façon de traiter équitablement les communes ? Ou la crainte d’avoir des retours de la population qui ne va pas comprendre pourquoi certains vont devoir se déplacer pour aller déposer leur verre et pas les autres ?
Bref, à croire que la transparence est devenue un gros mot en Val de Sambre.
Pour information, l’avis d’audience du tribunal administratif de Lille est publié.
Il concerne le référé de la société Recyclage-des-Vallées contre l’arrêté préfectoral
mettant fin aux compétences du SMIAA, référé qui vise également les délibérations
des 4 communautés de l’Avesnois demandant la dissolution du SMIAA.
L’audience, qui sera publique, se déroulera le jeudi 12 janvier 2023 à 14h30
en salle 3 du tribunal administratif de Lille, situé 5 rue Geoffroy Saint-Hilaire à Lille.
Une autoroute peut en cacher une autre
La Voix du Nord a consacré un excellent reportage à l’histoire de l’autoroute A2. Mais pour comprendre tout cela de chez nous, il convient de rappeler que le Schéma Régional de l’OREAM prévoyait bien de son côté le passage de la A26 par la Vallée de la Sambre.
Extrait de la Synthèse du Rapport de B. GILLERON sur les 25 ans de l’OREAM pour la REGION N-PdC de 1996-97 Page 29
« En effet, en 1971, le Sud- Est de la région apparaît très distinct de l’aire urbaine centrale et Valenciennes fait figure de chef- lieu d’un «Hainaut français » qui prend parfois des allures de département autonome. Le Schéma Régional prend acte de cette réalité et ses dispositions sont conçues pour renforcer celle-ci en intégrant le Valenciennois, le Cambraisis, la Sambre et l’Avesnois dans un vaste ensemble, fortement connecté avec le versant belge autour de Mons, et polarisé par Valenciennes qui, selon la prospective d’armature urbaine régionale, doit se hisser au rang de relais principal de la métropole.
Cette intégration de l’organisation économique et urbaine du Sud-Est repose, sur la desserte de cette zone par le
tronçon sud- est de l’A26 et le croisement de cette voie avec l’A2 (entre Valenciennes et Cambrai), et avec l’axe de la vallée de la Sambre au sud d’Aulnoye-Aymeries »
Notre SDAU (Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme) de 1973 reprenait bien ce projet de A26 par Landrecies.
« La liaison nord sud reliant l’autoroute de wallonie avec le prolongement dans l’avesnois de l’autoroute minière au niveau de Landrecies permettra à la vallée de bénéficier des échanges entre le Bénélux et le sud de la France en passant par Reims ».
L’ouverture de la A2 n’était donc pas, vu de la Sambre, une catastrophe puisque nous allions pouvoir pour y connecter par le tronçon sud est de la A26.
Malheureusement « l’autoroute A26 n’a pas été réalisée dans son tracé prévu via Douai, Iwuy et Le Cateau. L’autre A26 en provenance de Calais, Béthune et Arras se dirige ensuite plein sud vers le sud de Cambrai et Saint- Quentin, et n’assure donc pas l’interconnexion des grands bassins industriels de la région » ( Extrait de la Synthèse du Rapport de B. GILLERON sur les 25 ans de l’OREAM pour la REGION N-PdC de 1996-97 ).
Mairieux et Marpent quittent le groupe « Agir pour la Sambre – Avenir Ensemble »
Suite à la séquence « Centre de Tri » et à la position sans nuance que notre président de groupe Jean Meurant a adoptée, en engageant les membres du groupe, Alain Bouillez , maire de Mairieux et moi-même avons fait le choix de quitter le groupe et de rejoindre celui de Michel DUVEAUX .
D’autres élus y réfléchissent.
Michel a su, tout en adoptant une position claire, souligné que les membres voteraient en leur âme et conscience ;
Il a par ailleurs, avec courage, honnêteté et lucidité, démontré qu’on pouvait être membre de l’exécutif sans forcément abandonner ses convictions.
La position de notre collègue Jean Meurant, qui n’est pas venu nous saluer le jour du vote, a été d’autant plus surprenante et décevante qu’en tant que Président de la commission Développement Economique, il nous semblait pertinent qu’il n’évacue pas d’un revers de main la question de la préservation de l’emploi local.
Pour tout dire, sa « croisade pro-Siaved » a transformé un malaise long de plusieurs mois en une véritable rupture.
Nos réunions étaient devenues des « séances du petit rapporteur ».
Un président de groupe n’est pas là pour comptabiliser les intentions de vote ou identifier les arguments pour les transmettre à l’exécutif.
Son rôle est d’animer une réflexion collective après avoir préparé les dossiers. Nous en sommes loin.
Nous aurions voulu nous expliquer avec lui lors de la prochaine réunion de groupe mais celle-ci tombe en même temps que la réunion du groupe à Michel.
D’où ce présent message dont il a été destinataire et qui n’interdit pas une entrevue avec lui et les collègues à une autre date.
Nous lui gardons notre estime mais n’avons plus envie de passer du temps dans des réunions devenues stériles, d’autant que le groupe de Michel nous accueille à bras ouverts.
Nous allons bien entendu regretter notre amie Solène Degano dont le travail a toujours été remarquable.
Au-delà de notre départ, reste posée la question du devenir du groupe de Jean Meurant puisqu’il faut 10 élus pour constituer un groupe qui n’en compte plus que 8.
Le groupe devrait donc se disperser chez les non inscrits, sauf à ce que les membres pro-Siaved de l’exécutif, en guise de reconnaissance, y installent des élus de leur groupe pour le maintenir artificiellement.