LES PROJETS EN SOMMEIL

Nous en sommes aujourd'hui au point mort.
Voies Navigables de France n'a pas un euro à mettre dans ce projet qui rend obsolètes tous les aménagements réalisés dans le Nord et dans l'Aisne par les intercommunalités.
C'est un gâchis énorme et un scandale qu'un cours d'eau domanial reste bloqué à la circulation durant plusieurs années.
Même chose pour le projet de liaison Erquelinnes - Charleroi et la route à deux fois deux voies annoncées il y a deux ans pour 2009 par la région Wallonne.
Les belges ayant d'autres priorités en termes d'aménagement du territoire si l'on en croit le schéma de développement de la région wallonne, ils attendent peut-être d'être annexés par la France pour terminer ce projet.
Mas là, ils se font peut-être un peu d'illusion sur les moyens dont dispose notre territoire pour financer ses infrastructures.
SORTIR DU MARCHE OU METTRE CELUI-CI AU SERVICE DE TOUS ?
Coïncidence par ces temps de crise boursière, l'historienne Laurence FONTAINE publie un ouvrage chez Gallimard sur l'histoire du crédit, approché sous l'angle du crédit des pauvres, notamment celui octroyé par les monts de piété.

Et de rappeler que les blanchisseuses utilisaient ces monts de piété comme le feraient aujourd'hui un " trader " d'une grande banque internationale.
Ces blanchisseuses se donnaient une semaine de délai pour rendre au client son linge propre et utilisaient ce délai pour déposer le linge propre au mont-de-piété en échange d'argent.
Avec cet argent, elles achetaient quelques bibelots qu'elles revendaient un peu plus cher.Et avec le produit de leur vente, elles pouvaient désengager leur linge en en faisant une petite plus-value.
C'était l' époque où le pauvre pouvait encore s'endetter avec l'espoir de s'en sortir.
Aujourd'hui, le micro-crédit s'est substitué aux monts de piété et tente de sortir des règles du marché pour pallier les excès du libéralisme.
Notre historienne, pragmatique et lucide, ne propose pas de sortir du marché mais de mettre celui-ci au service de tous.
C'est aujourd'hui l'esprit des CIGALES en France, système de collecte d'une épargne solidaire réinvestie dans des projets éthiques sous forme de capital-risque.

Et de rappeler que les blanchisseuses utilisaient ces monts de piété comme le feraient aujourd'hui un " trader " d'une grande banque internationale.
Ces blanchisseuses se donnaient une semaine de délai pour rendre au client son linge propre et utilisaient ce délai pour déposer le linge propre au mont-de-piété en échange d'argent.
Avec cet argent, elles achetaient quelques bibelots qu'elles revendaient un peu plus cher.Et avec le produit de leur vente, elles pouvaient désengager leur linge en en faisant une petite plus-value.
C'était l' époque où le pauvre pouvait encore s'endetter avec l'espoir de s'en sortir.
Aujourd'hui, le micro-crédit s'est substitué aux monts de piété et tente de sortir des règles du marché pour pallier les excès du libéralisme.
Notre historienne, pragmatique et lucide, ne propose pas de sortir du marché mais de mettre celui-ci au service de tous.
C'est aujourd'hui l'esprit des CIGALES en France, système de collecte d'une épargne solidaire réinvestie dans des projets éthiques sous forme de capital-risque.
MARPENT PROTEGE SES MARES
Développement durable, bio-diversité...les discours abondent, les textes ne
suivent pas.
Un exemple : le Code Général des Collectivités Territoriales, par son
article L 2213-30, autorise le maire, après avis diu conseil municipal, à
faire supprimer les mares communales du village toutes les fois que ces
mares compromettent la salubrité publique.
On image que ce texte a contribué à l'hécatombe des mares depuis un siècle.
Il est tellement plus facile de reboucher une mare que de se doter d'une
véritable politique d'assainissement.
Quand on veut supprimer son chien , on l'accuse de la rage, n'est-ce pas ?
Hors des villages, c'est l'agriculture productiviste qui a contribué à
reboucher ces réservoirs de la bio-diversité
A Marpent, nous voulons renverser la tendance.
Les mares, publiques et privées, sont dorénavant juridiquement protégées au
Plan local d'Urbanisme au nom de la bio-diversité, comme les haies
d'ailleurs.
suivent pas.
Un exemple : le Code Général des Collectivités Territoriales, par son
article L 2213-30, autorise le maire, après avis diu conseil municipal, à
faire supprimer les mares communales du village toutes les fois que ces
mares compromettent la salubrité publique.
On image que ce texte a contribué à l'hécatombe des mares depuis un siècle.
Il est tellement plus facile de reboucher une mare que de se doter d'une
véritable politique d'assainissement.
Quand on veut supprimer son chien , on l'accuse de la rage, n'est-ce pas ?
Hors des villages, c'est l'agriculture productiviste qui a contribué à
reboucher ces réservoirs de la bio-diversité
A Marpent, nous voulons renverser la tendance.
Les mares, publiques et privées, sont dorénavant juridiquement protégées au
Plan local d'Urbanisme au nom de la bio-diversité, comme les haies
d'ailleurs.
HISTOIRE INSOLITE D'UN POTEAU D'INCENDIE
L'éclatement des compétences intercommunales ces dernières années a créé des situations parfois burlesques dans notre pays.
Le Syndicat Intercommunal, qui a la compétence adduction d'eau potable, finance à 80 % le réseau et le poteau (le reste étant pris en charge par la commune) dans le cadre de la création ou renforcement du réseau mais n'a malheureusement plus grand chose à dire par la suite.
Car le poteau, une fois installé sur le domaine public communal, devient propriété de la commune et de la compétence du maire qui a la responsabilité de garantir aux pompiers deux heures minimales d'approvisionnement en eau, sous peine d'être sanctionné pour faute lourde.
Mais le maire, s'il a bien la compétence et donc la responsabilité du bon fonctionnement du poteau à incendie, n'a pas le doit d'y toucher.
Seuls disposent de cette prérogative le concessionnaire du Syndicat Intercommunal et le Service Départemental d'Incendie, utilisateur exclusif pour la mise à disposition de ce poteau.
Celui-ci contrôle donc régulièrement l'état du poteau et indique au maire, la liste des réparations que la commune devra payer et faire faire par l'entreprise qu'elle aura choisie.
Mais si le Service Départemental, lors de ses contrôles ou de ses utilisations, fait un faux pas, même partant d'une bonne intention (comme mettre de la graisse mécanique pour entretenir le poteau), le concessionnaire du réseau d'eau potable a le devoir de l'interpeller pour préserver la qualité de l'eau potable (mettre de la graisse culinaire et non mécanique).
La description de cette réalité insolite n'est pas une invention du maire de Marpent.
C'est la réalité quotidienne en Sambre et bien souvent en France.
Elle a d'autres effets pervers qui peuvent se révéler dramatiques.
Puisque la commune ne paie qu'une petite partie du réseau et du poteau et pas tu tout l'assainissement (pris en charge par l'agglomération), elle peut sans se soucier dans son Plan d'urbanisme étendre ses zones constructibles le long des routes.
Comme le Syndicat Intercommunal n'a pas compétence pour les poteaux d'incendie, il n'en imposera pas au moment où il sera consulté sur le projet de Plan d'Urbanisme.
Et l'on peut ainsi se retrouver avec des rues bordées de jolis pavillons sans que les conditions soient réunies pour l'approvisionnement en eau en cas d'incendie, la commune prenant un risque de sanction pour faute lourde en cas d'incendie mal maîtrisé.
Il serait beaucoup plus simple de transférer la compétence " défense de lutte contre l'incendie " au Syndicat Intercommunal déjà compétent pour la distribution d'eau mais la loi considére que cette prérogative n'est pas détachable du pouvoir du police du maire, par définition non transférable (sauf lorsqu'il existe une Communauté urbaine).
Le Syndicat Intercommunal, qui a la compétence adduction d'eau potable, finance à 80 % le réseau et le poteau (le reste étant pris en charge par la commune) dans le cadre de la création ou renforcement du réseau mais n'a malheureusement plus grand chose à dire par la suite.
Car le poteau, une fois installé sur le domaine public communal, devient propriété de la commune et de la compétence du maire qui a la responsabilité de garantir aux pompiers deux heures minimales d'approvisionnement en eau, sous peine d'être sanctionné pour faute lourde.
Mais le maire, s'il a bien la compétence et donc la responsabilité du bon fonctionnement du poteau à incendie, n'a pas le doit d'y toucher.
Seuls disposent de cette prérogative le concessionnaire du Syndicat Intercommunal et le Service Départemental d'Incendie, utilisateur exclusif pour la mise à disposition de ce poteau.
Celui-ci contrôle donc régulièrement l'état du poteau et indique au maire, la liste des réparations que la commune devra payer et faire faire par l'entreprise qu'elle aura choisie.
Mais si le Service Départemental, lors de ses contrôles ou de ses utilisations, fait un faux pas, même partant d'une bonne intention (comme mettre de la graisse mécanique pour entretenir le poteau), le concessionnaire du réseau d'eau potable a le devoir de l'interpeller pour préserver la qualité de l'eau potable (mettre de la graisse culinaire et non mécanique).
La description de cette réalité insolite n'est pas une invention du maire de Marpent.
C'est la réalité quotidienne en Sambre et bien souvent en France.
Elle a d'autres effets pervers qui peuvent se révéler dramatiques.
Puisque la commune ne paie qu'une petite partie du réseau et du poteau et pas tu tout l'assainissement (pris en charge par l'agglomération), elle peut sans se soucier dans son Plan d'urbanisme étendre ses zones constructibles le long des routes.
Comme le Syndicat Intercommunal n'a pas compétence pour les poteaux d'incendie, il n'en imposera pas au moment où il sera consulté sur le projet de Plan d'Urbanisme.
Et l'on peut ainsi se retrouver avec des rues bordées de jolis pavillons sans que les conditions soient réunies pour l'approvisionnement en eau en cas d'incendie, la commune prenant un risque de sanction pour faute lourde en cas d'incendie mal maîtrisé.
Il serait beaucoup plus simple de transférer la compétence " défense de lutte contre l'incendie " au Syndicat Intercommunal déjà compétent pour la distribution d'eau mais la loi considére que cette prérogative n'est pas détachable du pouvoir du police du maire, par définition non transférable (sauf lorsqu'il existe une Communauté urbaine).
LE RSA EST-IL EQUITABLE ?
La mise en place du Revenu de Solidarité Active relève d'un intention louable, celle d'une recherche de la dignité par le travail et le refus de l'assistanat.
Mais, je me mets à la place d'un Smicard qui travaille à temps plein :
Il ne gagnera pas davantage qu'un bénéficiaire du RMI qui travaillera à 60 % de son temps.
Comment ne pas craindre une démotivation de ceux qui travaillent ?
Ajoutons à cela que le financement de cette mesure sera assuré par ceux qui travaillent et non pas par les revenus tirés des niches fiscales.
Et l'on est en droit de s'interroger sur l'équité d'une mesure qui aurait pu, conçue autrement, faire consensus dans un pays qui en a tant besoin.
Mais, je me mets à la place d'un Smicard qui travaille à temps plein :
Il ne gagnera pas davantage qu'un bénéficiaire du RMI qui travaillera à 60 % de son temps.
Comment ne pas craindre une démotivation de ceux qui travaillent ?
Ajoutons à cela que le financement de cette mesure sera assuré par ceux qui travaillent et non pas par les revenus tirés des niches fiscales.
Et l'on est en droit de s'interroger sur l'équité d'une mesure qui aurait pu, conçue autrement, faire consensus dans un pays qui en a tant besoin.