Les contre-vérités de Darmanin
Le JDD interroge Gérarld Darmanin :
Quels changements les français vont avoir sur leur fiche de paie à la fin de ce mois ?
Réponse du Ministre : « tous les salariés verront leur salaire augmenter ».
Le ministre fait semblant d’assimiler le secteur privé aux salariés pour ne pas parler des fonctionnaires.
Il faudra plusieurs questions insistantes du journaliste pour que le ministre arrive au sujet : « Pour eux, la hausse de la CSG sera compensée à l’euro près ».
Ceci est faux. Malgré la compensation, les agents vont perdre dès le mois de janvier et, pour certains, au moins 65 euros par an.
Logement et précarité énergétique : on avance mais à contre-sens
Le Comité de pilotage intercommunal de lutte contre l’habitat indigne qui s’est tenu aujourd’hui, sous la présidence de Nathalie Montfort, en présence d’une cinquantaine de participants, majoritairement des techniciens de l’habitat et quelques élus, me confirme dans l’idée que la stratégie développée depuis plusieurs années, si elle s’accompagne d’effets réels en termes de travaux, n’est pas appropriée au territoire.
Entre 2013 et 2017, 478 dossiers «économie d’énergie » ont été financés mais les propriétaires occupants représentent une part écrasante (470 dossiers), les propriétaires bailleurs n’occupant qu’une place symbolique (8 dossiers).
Notons au passage que le rapport énumère sur plusieurs pages les points forts du dispositif mais n’évoque aucun point faible.
Or, le fait que les propriétaires occupants bénéficiaires soient des ménages modestes ne doit pas faire oublier que les locataires du parc locatif privé sont souvent dans la précarité et logés dans un habitat plus que précaire et gourmand en énergie.
Les aides octroyées par l’agglo dans le cadre de cette politique (près de deux millions d’euros) sont donc discutables dans la mesure d’une part où elles ne vont pas vers les logements qui en ont le plus besoin (les chiffres exposés dans le bilan révèlent que le gain énergétique est de 35 % pour les logements locatifs contre 25 % pour ceux des propriétaires occupants) et d’autre part, parce ces propriétaires auraient de toute façon réalisé ces travaux puisque ceux-ci leur sont directement profitables.
Attention, je ne dis pas qu’il faut verser les subventions aux propriétaires bailleurs plutôt qu’aux propriétaires occupants.
Je pense que l’instauration du permis de louer pourrait régler l’essentiel des problèmes en amont. Cela serait d’ailleurs plus juste car nous voyons aujourd’hui des logements dénoncés comme indécents par les locataires alors qu’ils les ont pris dans un état remarquable.
L’argument du coût des moyens humains pour contrôler les logements avant toute mise en location n’est pas recevable car les deux millions d’euros que l’agglo finance au travers des travaux pourraient largement servir à payer ce personnel.
La stratégie développée est donc aux antipodes d’une logique équilibrée, et équitable puisqu’elle pénalise les locataires précaires et réduit le gain potentiel en termes d’économies d’énergie.
Piscine : l'agglo répare le préjudice
L’Agglomération a entendu notre mécontentement ainsi que celui des parents d’élèves face au dysfonctionnement (piscine fermée le 8 janvier) et aux désagréments qu’il a occasionnés.
Il semblerait qu’une circulation de l’information maladroite en soit à l’origine.
Aussi, afin que cette situation ne se reproduise plus, le directeur général des services précise que désormais la CAMVS ne communiquera les dates de fermeture des piscines qu’au Conseiller Pédagogique de Circonscription, identifié par l’Education Nationale pour être l’unique interlocuteur entre la CAMVS et les écoles ; charge à lui ensuite de faire circuler l’information entre les différentes parties concernées.
A titre de dédommagement, il nous propose d’accueillir gratuitement, lors de leur prochaine séance, les classes qui se sont déplacées inutilement.
Nous acceptons bien entendu cette proposition.
Piscines : une communication déplorable
Le mardi 9 janvier, l’école Fostier a loué un autocar pour emmener soixante enfants à la piscine de Recquignies... qui était fermée pour vidange.
Or, le planning remis en mairie par les services de l'agglomération fait bien apparaître que cette piscine devait être ouverte dès le 8 janvier et la venue des enfants de notre école y figure d’ailleurs en toutes lettres.
Les services auraient pu avertir le directeur de l’école de ce changement. Ce ne sont pas les assistantes de communication qui manquent.
Cela est d’autant plus dommage que tous les ans, le même scénario se reproduit.
Les élus de Marpent ont examiné ce problème et considèrent que la commune n’a pas à supporter les frais d’une erreur qui provient d’un dysfonctionnement de l’agglomération.
En conséquence, ils demandent le remboursement des frais d’autocar.
Un courrier sera adressé au Président dès réception de la facture.
Une communication sur notre démarche sera faite auprès des parents d’élèves qui nous font remarquer que leurs enfants ont autre chose à faire que de passer leur temps scolaire dans un bus pour rien.