Sarkozy ou l'éloge de la paresse
13 Juillet 2007 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #REFORME DES INSTITUTIONS
J'ai écouté notre Président s'exprimer à Epinal sur la réforme des institutions.
Je me félicite d'une posture et d'un ton qui rompent avec la posture quelque peu monarchique d'un Mitterrand ou celle plus théâtrale d'un Chirac.
Son souci d'une meilleure représentativité des sensibilités au sein des institutions me rassure.
Mais on ne peut à la fois faire l'éloge de la valeur travail et exonérer les droits de succession puisque l'absence de droits de succession vient renforcer la transmission d'un capital qui contribue lui-même ensuite à décrédibiliser le travail et l'effort.
Si je suis paresseux et que mes parents me transmettent une fortune sur laquelle ils ne paieront rien, je n'aurais pas besoin de me mettre au labeur.
Combien avons-nous connu de ces fils à papa qui ont passé leur vie à dépenser le capital de leurs ascendants et en donnant aux autres le contre-exemple de la valeur travail ?
On ne peut mettre en avant l'effort et justifier dans le même temps la paresse.
Jean-Marie Allain, le 12 juillet 2007
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