L'Europe, pavillon de complaisance de la mondialisation libérale
9 Novembre 2010 , Rédigé par Jean-Marie Allain Publié dans #LE PLURALISME POLITIQUE
Je viens de terminer un petit bouquin (« Pour repartir du pied gauche » / Flammarion/Libération) publié à l’initiative de Jacques Julliard et rassemblant des contributions extrêmement stimulantes de personnalités aussi diverses que Luc ferry (ancien ministre de Sarkosy), Jean Peyrelevade (proche de Bayrou), Jean-François Kahn (idem), Henri Weber (PS) ou Mélenchon (PG).
J’en retiens pour l’essentiel que la dissolution du communisme d’Etat et l’effritement des partis se réclamant du de cette idéologie a suscité une frénésie du capitalisme, libéré de toute critique et encouragé par une Europe elle-même née sur le socle du libéralisme et la concurrence libre et non faussée portée par l’Union Européenne.
Mais ce capitalisme libéral alimente une double surenchère de la part des dirigeants qui font monter les enchères d’un côté pour gagner plus sous prétexte de pouvoir gagner plus ailleurs et de l’autre pour payer moins sous prétexte de pouvoir payer moins ailleurs.
Il débouche sur un système fonctionnant avec des inégalités extrêmes mais qui ne tient que parce que l’Etat, comme le dit JF Kahn, expulsé en amont, revient en aval sous forme assistanale ou policière.
Les deux systèmes ont fait faillite.
L’Etat ne peut être au centre de tout, l’argent pas davantage.
C’est l’homme qui doit être replacé au centre de la politique et dans le cadre d’une économie sociale de marché, plus égalitaire et plus juste.
L’Europe devrait être la solution de nos problèmes, elle est devenue finalement le problème, dit Mélenchon.
(il a écrit cela avant que ladite Union ne signe un traité de libre –échange avec la Corée pour l’industrie automobile, au grand dam des constructeurs implantés en France).
Même si sa proposition de constituer un pôle bancaire public peut laisser songeur (au vu de l’état de nos finances, l’Etat ne peut hélas racheter des banques souligne fort justement Peyrelevade), un candidat de la République qui ne s’engagerait pas à revenir sur le Traité de Lisbonne ne pourrait opérer aucune rupture avec la folle spirale qui emporte les plus fragiles.
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