societe
Grain de sel
Il a fallu faire revenir du sel d’Espagne, à prix d’or, pour déneiger nos routes.
Le sel a un impact considérable sur l'environnement comme l’a rappelé France Nature Environnement (FNE, 3.000 associations environ).
Le sel peut brûler le feuillage des végétaux, provoquer un dessèchement au niveau des racines ou modifier les propriétés des sols, comme leur perméabilité.
Par réaction chimique, il peut aussi "libérer" les métaux lourds présents sur les routes (plomb, zinc, aluminium), provenant notamment des carrosseries ou des pneumatiques, et entraîner leur dispersion dans la nature.
Aussi, plusieurs pays ont choisi d'encadrer leur utilisation de sel.
En Autriche, il est interdit sur de nombreuses routes.
En Finlande, il est contingenté.
Au Canada, son utilisation est conditionnée à la non proximité de cours d’eau.
Au japon, le déneigement se fait par réchauffement de la route par géothermie (grâce à la chaleur du sol) ou avec de l'électricité d'origine éolienne.
Il existe d'autres alternatives au salage comme la limitation des déplacements par temps de neige ou le développement de l'utilisation des pneus neige ou des chaînes.
J’ai roulé avec des chaînes pendant quatre jours sur des chemins enneigés ou encombrés de congères, et je suis passé partout.
Pourquoi ne pas les rendre obligatoires comme le gilet fluo ?
Philosophie de Noël
Le succès des grandes philosophies « annonciatrices » (religion,marxisme) s’est nourri de la misère du peuple et du despotisme.
Ces grandes philosophies ne se sont jamais si bien portées que dans les régimes où règne la misère et la tyrannie.
Le capitalisme industriel, la croissance et l’ère de la consommation de masse ont asséché cette source à laquelle s’abreuvaient les grandes idéologies.
Faut-il s’en réjouir ?
L’addiction au mythe libérateur s’est transformée en addiction à la marchandise.
Les centres commerciaux se sont remplis au fur et à mesure que se vidaient les églises, celles du Vatican comme celles du Parti communiste.
Le monde y a gagné une liberté apparente et perdu en spiritualité, c’est indéniable.
C’est la matérialité qui est devenue omniprésente dans ce monde où la fête de Noël (à haute valeur symbolique) s’est paradoxalement transformée en fête de la marchandise et du consumérisme.
Je ne suis pas croyant mais il y a des moments où j’ai envie de me réfugier dans une église pour méditer un peu ou partir en forêt avec en tête cette phrase du poète Arthur Cravan qui écrivait à sa femme : « si tu entendais le vent comme moi en ce moment, tu verrais que tout n’est pas corrompu ».
TELE-ALARME : tirons la sonnette !!
Le Conseil Général du Nord, au titre de sa compétence « personnes âgées » assurait jusqu’en 2009 le service de télé- alarme à travers l’association Téléalarme du Nord (ATN, située à Armentières), financée par une association financée à hauteur de 600 000 euros, en partie le Département (300 000 euros), les usagers et les communes adhérentes (souvent au travers de leur CCAS).
Cette association assurait la gestion et le suivi des appels tandis qu’elle sous-traitait à la société SEDECA la location, l’installation et la maintenance du matériel.
Convaincu de pouvoir faire baisser le coût de cette prestation, le Conseil Général a décidé de lancer une consultation dans le cadre d’une délégation de service public.
C’est GTS-Mondial Assistance qui a été sélectionnée (sans subvention publique) et a repris le personnel de l’Association Téléalarme du Nord.
La guerre pour le partage du marché nordiste
Après avoir été éliminée de cette consultation, la SEDECA, estimant être propriétaire du fichier clients, a continué à vendre ses services et à faire signer des contrats pour une durée d’un an comme elle en avait le droit puisque l’attribution d’une délégation de service public, dans ce cas précis, n’interdit pas aux opérateurs concurrents de proposer leurs services.
Les réponses aux alarmes et la gestion des dossiers gérés par la SEDECA ont été transférés hors du département.
Le Conseil Général affirme qu’il ne pouvait pas informer les personnes âgées qu’un autre opérateur (Mondial assistance) avait été choisi, sauf à se faire accuser de biaiser la concurrence.
Il a par contre déposé une plainte pour utilisation de fichier nominatif.
Par ailleurs, Mondial Assistance retire le matériel et le met à disposition de la SEDECA dans deux endroits du Nord (mais SEDECA ne vient pas le chercher).
Le Conseil Général a envoyé aux adhérents de l’association Téléalarme du Nord une lettre circulaire en date du 1er septembre 2010 leur présentant les nouvelles modalités.
Le contentieux entre SEDECA et MONDIAL ASSISTANCE
Le problème, c’est que la SEDECA, fort de « son » fichier d’abonnés, a « pris les devant » et envoyé fin mai un exemplaire des nouvelles conditions particulières en vigueur à compter du 1/6/2010, assorti d’une diminution du coût de la prestation.
Le contrat est conclu pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, sauf résiliation au moins un mois avant expiration.
Des personnes âgées ont signé ce renouvellement avec SEDECA qui ne manquera pas de procéder au prélèvement automatique jusqu’au 1/6/2011.
Parallèlement, et faute d’information suffisante, elles ont été démarchées par Mondial Assistance qui pouvait se prévaloir du label « Conseil Général ».
Nombre de ces personnes se retrouvent ainsi avec deux abonnements à payer…
Il semble par ailleurs que certaines banques (Caisse d’Epargne, la Poste…) n’aient pas tenu compte des oppositions aux prélèvements, arguant que la résiliation n’était possible que le jour du retrait de l’agrément de la SEDECA.
Ce sont plusieurs centaines d'appels par jour que reçoit le Conseil Général qui doit affecter quatre personnes pour répondre aux questions des administrés et leur assurer qu’il procèdera aux remboursement des sommes indûment prélevées.
La dépendance est un marché sur lequel les opérateurs, motivés par la volonté de faire de l’argent, ne se font aucun cadeau, n’hésitant pas à franchir les lignes, si pas de la légalité, en tout cas de la morale.
Sedeca se sert d’un listing qui n’est pas tombé du ciel et transfère les appels hors du département sans l’accord du Conseil Général pendant que Mondial Assistance fait signer de nouveaux contrats sans s’assurer que les personnes âgées n’étaient pas engagées dans un autre contrat, et fortiori, sans se charger de la résiliation de ce contrat (comme cela se fait avec les contrats d’assurance).
Les responsabilités semblent finalement partagées mais derrière cette péripétie qui ferait penser à une comédie de boulevard s’il n’y avait pas l’incompréhension et l’angoisse de personnes fragilisées, on pointe les limites du cadre juridique au sein duquel évolue ce petit monde dans lequel la philanthropie et la solidarité sont des gros mots.
Seule une loi peut remettre de l’ordre dans ce qui aurait dû être un service public
Mais on peut se demander si, au-delà de l’affrontement nordiste, il n’y a pas un problème national car si affrontement il y a, c’est bien parce que la législation n’a pas tout prévu.
Selon les départements, les options juridiques sont diverses : régie directe du Conseil Général, conventions avec le SDIS ou le SAMU, marchés publics, (sous la forme d’un marché de service) ou encore délégation de service public.
Pour compliquer le paysage, des agglomérations ont parfois pris une compétence optionnelle « télé- alarme » (Pays Viennois).
Mais quelle que soit l’option, elle n’interdit pas aux opérateurs non retenus de vendre leur propre service.
En ce sens, il n’est pas cohérent qu’une mission puisse être pilotée par le Département sous prétexte qu’elle soit un service public et que simultanément cette même mission soit également assurée par des opérateurs privés à but lucratif.
Ainsi, les opérateurs concurrents (Mutuelles, MAIF, Résidence Verte, SEDECA..) peuvent en toute légalité continuer à prospecter et à placer leur offre de service sur le même territoire, comme si des sociétés privées de transport continuaient à desservir nos 22 communes en faisant concurrence à Stibus, titulaire de la délégation de service public !
Au vu de cet imbroglio et des péripéties qui en découlent, on peut s’interroger sur le vide juridique quant à l’exercice de cette mission d’intérêt général à l’attention de personnes par définition fragiles.
Ce qui pose d’abord problème, c’est la multiplicité des opérateurs sur un marché qui devrait relever exclusivement du service public.
En d’autres termes, il saute aux yeux, devant ce couac, que le cadre actuel (en réalité la politique des services à la personne telle que l'impose l'Union Européenne) génère des situations contraires à l’intérêt des personnes âgées.
Tout laisse à penser qu’il devrait s’agir, comme pour les transports publics, d’une compétence exclusive, quelle qu’en fut le mode de gestion (en régie ou en pas).
Autrement dit, le titulaire du marché, sélectionné dans un cadre concurrentiel, aurait le monopole de la mission durant toute la durée du marché.
La compétence télé- alarme devrait alors dans ce cas, être attribuée d’office par la loi aux départements et de manière exclusive.
Aux départements ensuite d’assurer la gestion en régie ou de la confier à un privé retenu lui aussi de manière exclusive dans le cadre d’une procédure concurrentielle.
C’est la co- existence sur un même territoire de plusieurs opérateurs intervenant dans des cadres juridiques différents qui aboutit à la situation actuelle, psychologiquement et financièrement lourde pour les personnes âgées.
On peut aussi aller plus loin et considérer que la fragilité du public considéré est incompatible avec la logique lucrative.
Pour retrouver la sérénité, la cohérence et la morale, il conviendrait alors, sur le modèle des SDIS, de faire gérer ce dispositif par un organisme spécialisé sans but lucratif sous forme d’un Etablissement Public.
Autrement dit, la loi doit identifier le territoire (département) de mise en œuvre d’une compétence qui serait exclusive, à charge pour ce département de confier la mise en œuvre de cette compétence à un opérateur privé (à qui la sélection sur mise en concurrence confèrerait pour une durée déterminée l’exclusivité du marché) ou un opérateur public via la création d’un Etablissement public départemental.
Le vin pas cher à 15 euros...
Hier midi, sur France 2, le spécialiste des vins Michel Bettane lâche à notre sympathique journaliste, en guise de conseil pour le réveillon :
" Il y a moyen de trouver des bons vins pas chers , à 15 euros la bouteille".
On peut admettre qu'une bouteille de vin coûte 15 ou 150 euros.
De là à dire que c'est pas cher....
Et pas gèné de surcroît de lacher une telle provocation devant des millions de téléspectateurs.
Comme disait Montaigne, devant de tels propos, on s'étonne des "stupéfiantes patiences" des classes opprimées.
Qui a dit que nous vivions dans le même monde ?
Dégressivité... ou dégraissivité
Notre centre de loisirs du mois d’août (durée d’une semaine) affichait un tarif unique de 5 euros, histoire de faire un prix symbolique, la gratuité n’étant jamais un choix éducatif.
Aujourd’hui, la CAF nous écrit qu’elle ne peut accorder sa subvention prévue sur notre coût de fonctionnement car ses règles de fonctionnement imposent un tarif dégressif, indicateur d'une politique sociale en faveur des familles.
Leur principe est louable.
C'est en effet ce que nous faisons durant le centre de juillet, le centre de la première semaine du mois d'août n'étant qu'un " extra " compensant la fermeture durant la semaine de Noël.
Du coup l’an prochain, le centre sera à 10 € avec tarif dégressif à 8 et 5 euros…
Voilà où mène la bureaucratie qui aurait aussi besoin parfois d'une petite " dégraissivité ".
Bravo les députés écolos !
Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la quasi-unanimité l'amendement déposé par les quatre députés Verts-Europe Ecologie proposant d'aligner leur régime spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres du gouvernement) sur le régime général des salariés.
Mélenchon, un premier pas
Depuis 20 ans, dix points de la richesse totale produite sont passés de la poche des salariés à celle des rentiers, soit 195 milliards par an.
Leur pouls va au rythme des courbes de rendement financier.
Il faut guérir la production du cancer de la finance.
Les mots sont certes abrupts mais rejoignent sur le fond les propos d’un banquier, centriste modéré comme Jean Peyrelevade.
Nous pouvons répartir plus équitablement la richesse et sans tomber dans l’assistanat.
Le bonheur n’est pas dans l’opulence.
Mais je trouve Mélenchon trop timide lorsqu’il veut interdire les revenus plus de vingt fois supérieurs à celui du revenu médian.
Soit, rien au-dessus de 30 000 euros .. par mois !
Mélenchon a de la gouaille mais adopte finalement une position très réformiste,
On peut se dire aussi qu’il faut un début à tout.30 000 € serait un premier pas.
Et là, le phénomène Mélenchon devient alors intéressant.
Bien entendu, les plafonds doivent aussi s’appliquer aux indemnités d'élus qui sont aussi des revenus.
(j’ai, en ce qui me concerne, fait le choix en 2001 de démissionner d’un poste de directeur d'un bureau d'études et de passer au 3/5e, l’indemnité de maire - même cumulée avec celle de l'agglo - n'atteignant pas et de loin le montant du salaire du poste abandonné).
Le changement social passera inévitablement par une redistribution de la richesse.
Autant dire que cela se fasse avec intelligence et bonne volonté plutôt que sous la contrainte.
Je m'explique sur le RME
Le revenu maximal d’existence n’est pas strictement lié aux revenus du Capital.
Une répartition équitable des revenus s’impose.
Cela ne signifie pas une égalisation des salaires, mais un salaire en lien avec le travail (pénibilité, temps passé, durée des études) et la qualification.
Baudelot et Establet ont démontré en leur temps, chiffres à l’appui, (dans « la petite bourgeoisie en France ») que si certains étaient payés à leur juste prix, d’autre étaient sous-payés (eu égard à la richesse qu’ils apportent) et d’autres sur-payés.
Ce sur- salaire n’es t pas un profit de type capitaliste mais un profit capté (une extorsion de plus-value) indirectement sur ceux qui sont sous-payés.
Marx n'avait pas prévu que les fameux intérêts antagonistes émergeraient au sein même du monde salarial (le fameux prolétariat pour reprendre sa terminologie).
En d’autres termes, le sur- salaire de ceux qui perçoivent les "gros salaires" sont possibles parce qu’autres, à l’autre bout de la chaîne, sont sous-payés.
Tout le monde sait que l’échelle des salaires en France, même après impôt, est une des plus importantes d’Europe et que c’est ce poison qui gangrène notre système social (démotivation, stress).
L’espérance de vie est d’ailleurs plus longue dans les pays où les écarts de richesse sont moindres.
Le revenu maximal d’existence se situe probablement dans une fourchette allant de 4000 à 6000 euros (là dessus, on peut débattre, j'en conviens).
Au-delà, rien ne peut justifier qu’un individu, aussi intelligent et performant soit-il, gagne davantage.
La politique fiscale doit réduire l'écart des revenus, c'est son rôle.
Ces cadres de haut rang (qui ont souvent souvent un cerveau en forme de porte-feuille) peuvent quitter le territoire.C'est leur droit. Ce n’est pas une perte mais une chance pour le pays que de les voir partir, vu le système de valeurs qu'ils véhiculent.
L’expérience montre en effet qu’ils sont d’abord là pour régimenter (ou diviser) les salariés ou jouer au pocker avec leur argent.
La juste colère
Les responsables gouvernementaux ne cessent de marteler que l’espérance de vie augmentant, l’âge du départ en retraite doit logiquement reculer.
C’est un postulat comptable, pas une démonstration.
L’espérance de vie ne nous dit pas dans quel état on arrive à la retraite.
L’espérance de vie « en bonne santé » (indicateur de l’Union Européenne) rend compte non seulement de l’allongement de la durée de vie mais aussi de cet allongement sans incapacité majeure, liée aux maladies chroniques ou aux séquelles des affections aiguës ou de traumatismes.
En France, en 2005, l’espérance de vie « en bonne santé » à la naissance est estimée à 64,3 ans pour les femmes et à 62 ans pour les hommes.
Vouloir imposer la retraite à 62 ans devient, au regard de ces chiffres, complètement inique.
Même à 60 ans, c'est encore trop vieux !
Les chiffres d’espérance de vie en bonne santé imposent d’élargir le cadre de réflexion du financement des retraites, sereinement, sans parti- pris et avec objectivité (la justice, c'est aussi en finir avec les différents régimes de retraite).
Vouloir nier ces évidences (sans parler de l’emploi des jeunes) c’est s’entêter à mettre le feu à la mèche du mouvement social.
Rendez-vous Samedi 14 h 30 devant l’Espace Rive Gauche…
L'avesnois et la télé numérique
L’arrivée de la télévision numérique sera effective le 1er février 2011.
Pour les personnes ayant un téléviseur de plus de trente ans (rare mais on peut trouver des personnes âgées dans ce cas) avec le traditionnel rateau, il conviendra de changer tout simplement de téléviseur.
Si le téléviseur a plus de trois ans d’âge (mais moins de 30 ans), il faudra faire l’acquisition d’un décodeur TNT (aide pour les foyers exonérés de la redevance et sous conditions de ressources : 25 € maxi pour l'achat de l'adapteur et 120 € maxi pour l'adaptation éventuelle de l'antenne).
Le problème pour certaines communes dans l’avesnois, c’est que l’arrêt de certains émetteurs les empêchera de recevoir la TNT, donc la télé numérique.
Marpent n'a pas trop de bile à se faire.
C'est pas le cas partout, notamment à Cousolre (non couverte par l'émetteur TNT en raison de sa situation encaissée) où ceux qui n’ont pas encore de parabole devront en acheter une s’ils ne veulent pas se retrouver avec un écran noir.
Heureusement, une aide de 250 euros est prévue par l’Etat au nom de l’équité territoriale.
Pour les personnes âgées de plus de 70 ans ou les personnes reconnues handicapées (à 80 % ou plus), l’Etat peut envoyer sur place gratuitement à domicile une aide pour le branchement des appareils et le maniement de la télécommande.
Pour toute question, le public peut appeler le 0970 818 818 (prix d’un appel local).