La Gauche lève le voile sur ses intentions
Ouf, les parlementaires socialistes ont adopté une résolution qui va dans le sens d’une interdiction du voile intégral.
Sur le plan de la démarche, ils signalent toutefois qu’un débat national sur le droit des femmes serait incongru et que l’Etat doit attendre l’avis du Conseil d’Etat, bref qu’il ne faut se précipiter mais travailler sereinement sur ce sujet complexe.
Position on ne peut plus conforme aux valeurs républicaines.
Dommage que les Verts, probablement au nom du concept fumeux de "laïcité ouverte" ne fassent pas preuve d’autant de lucidité et bottent en touche avec les députés communistes et du Parti de Gauche.
Le Comité de rivière est satisfait
Le Comité de Rivière de Marpent est satisfait puisque la demande de préserver le méandre de la Sambre à hauteur du site des archers (notre photo) est considérée comme recevable dans le cadre de la véloroute-voie verte.
La traversée de la commune pourra donc se faire sur un chemin entièrement stabilisé.
Seule, la rampe d'accès en amont du pont est maintenu en béton pour des raisons de sécurité (faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite et la remontée des deux roues).
La concertation s'est donc révélée pleinement constructive et le projet, à l'heure qu'il est, fait consensus auprès des utilisateurs.
Touche pas mon bief !
Le Comité de rivière de Marpent s’est réuni ce lundi soir en mairie pour prendre en compte les remarques des marcheurs, des joggeurs et des pêcheurs.
Il ressort de cette réunion que le projet de revêtement béton sur la boucle d’HK Porter est unanimement rejeté pour différentes raisons.
- Le potentiel de la Sambre réside dans son aspect champêtre et bucolique. Recouvrir une partie du chemin de halage d’une couche de béton fait perdre à la rivière l’essentiel de son charme.
- Le bétonnage n’apparaît pas comme la seule technique de protection contre les crues
- Les travaux entraînent un rehaussement de la berge qui la rend impraticable pour la pêche.
- Le bétonnage crée un accaparement du chemin par les vélos au détriment des autres usagers
Ainsi, le revêtement béton pénalise fortement les pratiquants du jogging et la vitesse des deux roues suscitée par le revêtement béton nuit aux autres usages tout en insécurisant le parcours pour les deux roues.
- Le revêtement béton s’avère plus dangereux par temps humide et en cas de chute.
- Le revêtement béton est un aménagement non écologique, qui ne s’inscrit pas dans la problématique du développement durable.
Le Comité de rivière de Marpent est favorable au principe d’une voie verte (c’est-à-dire d’une voie partagée dans ses usages), pas d’une véloroute exclusivement conçue au profit d’une seule catégorie d’usagers.
Le Comité, espace de gouvernance participative, demande que le revêtement béton soit exclu du territoire communal au profit d’une véritable voie verte, respectueuse de la bio-diversité, de la pluralité des usages et du caractère champêtre d’un lieu qui contribue à la richesse paysagère du Val de Sambre.
Marpent crée son comité de rivière
La reconquête de la rivière Sambre se traduit, comme cela était prévisible, par une augmentation des conflits d'usage entre pêcheurs, cyclos, randonneurs, plaisanciers.
L'aménagement de la véloroute-voie verte marque le paroxysme de cette tension.
Cela prouve le succès de la démarche engagée par le SMVS, puis la CCVS et l'AMVS.
Cela montre aussi que cette démarche doit se faire dans le cadre d'une espace de dialogue et de concertation.
En l'absence d'un comité de rivière , que je déplore depuis des années, je considère que le maire a le devoir, sur son territoire, de faciliter cette concertation.
Afin que les demandes des usagers soient prises en compte dans nos choix d'aménagement, nous mettrons donc en place dès ce soir en mairie de Marpent à 18 heures un comité de rivière marpentois réunissant les pêcheurs, les marcheurs nordiques, les plaisanciers et quelques joggers.
Staline au pays des shaddoks
Et Fadela Amara, naguère pétulante, semble désormais bien mélancolique.
Il faut dire qu’au total, l’échec est sévère : dans les quartiers concernés par la “politique de la ville”, le chômage reste imperturbablement le double de celui du pays – pire pour les moins de 26 ans : 40 % de sans-emploi.
Et depuis 30 ans, l’insécurité empire sans cesse dans ces quartiers
Désastreuse, la “politique de la ville”est aussi ruineuse : elle a coûté quelque 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 – et de 2003 à 2012, le plan Borloo lui consacre encore 40 milliards supplémentaires.
Où va cet argent ? Quand on sait que la gare numérique à Jeumont a mobilisé les crédits politique de la ville, on comprend que l'argent destiné aux quartier sensibles est détourné de sa véritable vocation, tout cela avec l'assentiment des services administratifs officiels.
En 2002, la Cour des comptes note que de massives subventions sont distribuées à l’aveuglette à 15 000 associations, dont souvent on ignore tout – dans une absence de contrôle telle que la Cour dénonce durement une «machine sans compteur ».
La “politique de la ville”, telle qu’elle est conçue aujourd’hui ne peut qu’échouer du fait même qu’elle constitue le désolant fantôme, l’affreux remake de l’agriculture soviétique.
Hélas, la comparaison n’est pas polémique.Regardons plutôt.Un gouffre financier, on l’a vu.Une forte rigidité idéologique, cela saute aux yeux.
Ajoutons-y lourdeur et byzantinisme. La “politique de la ville” s’exprime en une soupe d’alphabet de sigles abscons (HVS, DSQ, DIV, LOV, DSU, GPU, ZFU, GPV, CUCS,CIV,CNV,ACSE, ainsi de suite) et en un indéchiffrable jargon (« Les ZUS comprennent les ZRU qui elles-mêmes englobent les ZFU ») : Staline au pays des Shadoks.
Sur les 751 zones urbaines sensible s’abat depuis 1973 une grêle de plans, pactes et programmes.
Nul, droite ou gauche, n’a jamais fait qu’ajouter couche sur couche à ce ruineux millefeuille bureaucratique, nuisible à l’objet même de ladite politique : paix sociale, tranquillité des habitants, retour des emplois.
Acharnement thérapeutique, gâtisme administratif : dans l’actuel système, ni Mme Amara, malgré son dynamisme,ni personne n’y pourra rien. Il faut un Gorbatchev (qui fut sous Tchernenko ministre de l’Agriculture de l’URSS) pour mettre à plat la désastreuse “politique de la ville”, la désincarcérer de l’archaïque idéologie qui l’englue et la paralyse ; et pour enfin la réformer de fond en comble selon trois phases simples et claires : pacification, confiance, retour à la norme et au travail.
Retraites : taxer les revenus financiers
4500 foyers disposant d’un patrimoine supérieur à 7,36 millions d’euros et d’un revenu fiscal de référence d’au moins 43 761 euros annuels ont encaissé, au titre du bouclier fiscal, un chèque de ….117 142 euros.
Au total, le bouclier coûte 600 à 700 millions d’euros par an à l’Etat.
Les argument sont connus.
Retenir les plus riches ?
Malgré le bouclier fiscal, le solde migratoire des grosses fortunes reste négatif.
S’inspirer du modèle allemand ?
La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a annulé le principe du bouclier fiscal en Allemagne en 2006.
Protéger les revenus du travail ?
Le bouclier fiscal protège surtout les revenus du patrimoine comme les produits boursiers et les revenus immobiliers.
Dans un tel contexte, toute augmentation de la CSG pour renflouer le régime des retraites serait une provocation.
Soumettre à la CSG les bénéficiaires du bouclier fiscal serait le moyen pour faire partager l’idée que les sacrifices demandés correspondent à une juste répartition des efforts.Mais Tsarkosy considère que le bouclier ne peut devenir une passoire et préfère plus subtilement prôner une réduction d'autres avantegs fiscaux (niches etc...).
Dans ces conditions, prend tout son sens l'appel lancé par près de 400 personnalités à l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic.
Ce texte préconise d'augmenter les prélèvements sur les revenus financiers si l'on ne veut pas allonger la durée de cotisation et d'enfinir avec l'actuel partage éhonté de la richesse produite.
Pour lire et signer la pétition : http://blog.exigences-citoyennes-retraites.net/
La vendée n'est pas la Sambre, encore que...
Que l'Etat adopte une position de fermeté sur le sujet n'est pas choquant.
C'est son devoir de protéger les habitants.
Le problème, c'est que ses méthodes de découpage restent obscures et sont manifestement discutables.
Refuser de communiquer sur les critères utilisés, c'est refuser le principe de réfutabilité propre à la démarche scientifique et s'exposer à ce que les administrés aient le sentiment d'un pouvoir arbitraire.
Les vendéens découvrent ce que nous vivons depuis plusieurs années.
Dans nos communes sambriennes, le traditionnel Plan d'Exposition aux Risques (le PERI avec ses zones rouges et bleues) a été subitement remplacé (et sans explication) par l'Atlas des Zones Inondables de la Direction régionale de l'Environnement.
Il semblerait que cet atlas se base sur les crues centennales et non pus décennales.
Soit.
Mais ce que nous constatons, c'est que le périmètre est basé sur des relevés topographiques plus que sommaires, excluant toute approche fine des sites et aboutissant à classer en zone inondable des terrains qui n'ont jamais été touchés par la moindre inondation.
On se retrouve du jour au lendemain avec une diminution de 20 % des zones constructibles et des terrains vendus en terrain constructible qui perdent 80 % de leur valeur.
Le comble, c'est que l'Etat incite les communes à ne pas urbaniser la périphérie et à recentrer leur urbanisation.
Enfin, dernier détail, cet Atlas n'a pas de valeur juridique contrairement au PERI mais l'Etat l'impose quand même dans les documents d'urbanisme.
Notre commune doit-elle engager une partie de bras de fer avec l'Etat ?
La question est en débat mais nous pensons qu' une démarche collective, dans le cadre de la communauté d'agglomération, serait plus pertinente.
Nous demandons simplement que l'Etat nous explique ses méthodes, quitte à ce que les communes puissent ensuite faire travailler leurs propres experts.
Le détournement du 1% logement
L'Etat, sous l'impulsion de JL Borloo, a lancé les grandes opréations de restructuration urbaine en exigeant des organismes collecteurs du 1% logement d'apporter de substantielles subventions alors que le métier de base est d'accorder des prêts aux salariés.
La différence, c'est que la subvention n'assure aucun retour dans le temps contrairement à un prêt.
Aujourd'hui, Action Logement (qui fédère les collecteurs) dépense plus qu'il ne collecte et le système est au bord de la faillitte.
Réforme des retraites : cupidité du Tsarkosysme et vassalité syndicale
Au temps des rois, les seigneurs s’entouraient derrière leurs grandes murailles pour s’adonner à leurs frasque opulentes.
Avec Tsarkosy, le faste n’est plus une maladie honteuse et s’affiche même dans les médias.
C’est le triomphe de la cupidité pour reprendre le titre de l’économiste Joseph Stiglitz.
Pendant ce temps, l’INSEE montre que le patrimoine des plus riches a encore progressé depuis 2004.Comment s’en étonner ?
Le bouclier fiscal leur épargne 800 millions d’ euros par an.
La réforme de l’impôt sur le revenu leur fait gagner 11 milliards par an.
La baisse des droits de mutation à titre gratuit, c’est 2,3 milliards en plus pour eux
La réduction de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, c’est 900 millions d’euros.
Les niches fiscales, n’en parlons pas….
Alors que sur la taxe carbone, Tsarkosy, en faisant marche arrière, a plutôt fait preuve de souplesse (pour ne pas dire d’opportunisme), il reste arc-bouté sur la défense des privilèges des riches comme la noblesse l’était avant la révolution.
Accepter de débattre sur les retraites comme certains syndicats s’apprêtent à le faire sans replacer cette question dans la globalité de la politique économique, c’est déjà cautionner cette politique.
Le débat sur la réforme des retraites n'est pas un débat qui doit se confiner au monde syndical car c'est un débat d'abord et avant tout politique.