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Le blog de Jean-Marie Allain

Des intellectuels locaux à redécouvrir

2 Avril 2020 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Le temps de confinement est favorable au tri et au classement.

Je me suis penché à cette occasion sur un fascicule du début du XXe siècle intitulé   « Visages de la Flandre et de l’Artois » de Léon Bocquet, de Marquillies, un oncle paternel des parlementaires Eric et Alain Bocquet.

Né en 1876, décédé en 1954, Léon Bocquet, angliciste de formation, écrivit des poèmes et des romans dont les plus connus sont « Le Fardeau des jours » et « Heurtebise », pour lesquels la critique ne fut pas avare d’éloges.

Ce fascicule s’intéresse à ce qui fut un temps appelé « l’école des poètes de Lille », autour d’Auguste Angellier et plus largement des 300 figures intellectuelles du Nord de cette époque telles Charles de Gaulle, le poète Albert Samain, le docteur et homme politique Henri wallon, l’écrivain Maxence Van der Meersch, le poète patoisant Jules Mousseron ou encore Alexandre Desrousseaux, l’auteur du P’tit Quinquin.

Bien évidemment, c’est avec une curiosité empreinte d’impatience  que j’ai cherché les figures émanant d l’avesnois.

Sur les trois-cents intellectuels, on en trouve quatre émanant de notre arrondissement.

  • Manuel Gahisto, pseudonyme de Paul Coolen de Petit-Fayt.

Il était à la fois un biographe («  la vie et l’oeuvre de Jules Mousseron »), un romancier («  figures sud américaines », l’illimité ») mais aussi un traducteur d’écrivains sud américains comme Calvez, Coelho Netto ou encore G Beccari.

  • Georges A. Tournoux, maubeugeois, essayiste, germaniste et professeur de Lettres à la Faculté de Lille

Et à qui nous devons notamment «  la Langue de Novalis » (de son vrai nom Georg Hardenberg, l’un plus éminents  représentants du romantisme allemand du au XVIIIe siècle), une étude sur Henri Heine, l'un des plus grands écrivains allemands du XIX e siècle et « l’Essai sur la chrétienté ».

  • Marie Delétang, poète et romancière bavaisienne, auteur du recueil « les mains tendues » et deux autres qui se verront décernés un prix de l’Académie Française, « le soir illuminé » (1952) et « la lampe éteinte » (1923).

  • Denis Saurat, né à Toulouse mais enseignant à Trélon (où un collège porte son nom), critique et angliciste réputé pour ses travaux sur la pensée de John Milton (poète du 17e), William Blake (poète du 18e) sur «  les dialogues métaphysiques » et surtout son livre à succès : «  L'Atlantide et le règne des géants".

  • Des ouvrages à (re) découvrir en cette période propice à la lecture !

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