Les blbliothèques, même dans les petites communes, ouvrent un nouveau chapitre
4 Mars 2018 , Rédigé par Jean-Marie Allain

Le rapport de l’académicien Erik Orsenna sur la lecture publique prend acte de la mutation des bibliothèques, devenus des lieux où le livre n’est plus nécessairement la motivation de la visite, même s’il reste un objectif central.
Dans l’esprit de ce que propose l’académicien, notre bibliothèque se trouve elle-même intégrée dans une médiathèque (L’Oiseau-lyre) qui fait cohabiter quatre espaces :
- la bibliothèque, avec lecture de contes une matinée par semaine aux enfants de la maternelle.
- un cyber-centre : utilisé par l’ école primaire plusieurs fois par semaine mais également ouvert pour le grand public en dehors des horaires scolaires avec un service d’aide au numérique doté de liseuses, tablettes, scanner pour numérisation de diapositives et dorénavant aide aux procédures dématérialisées dans le cadre des procédures liées aux véhicules.
- un bureau pour diverses permanences du pôle insertion du département, de l’association Que choisir, rdv du maire etc... )
- et un espace polyvalent servant aux scolaires, à l’ accueil périscolaire du soir, au club des retraités du rail, au club de scrabble, à diverses réunions, expositions, jeux de sociétés et même ponctuellement permettant la démonstration de sports d’intérieur.
Cette cohabitation de services permet des inter-relations et amène à la bibliothèque un public qui, sans cela, n’aurait jamais fait le premier pas.
S’ajoute à cette offre un service de prêt de livres à domicile, l’accueil régulier d’un groupe de personnes de la Maison de retraite, et la présence de présentoirs (« si un livre vous plaît, prenez-le ») à la fois dans le hall de la médiathèque et dans la salle d’attente de notre cabinet paramédical.
Le déploiement de tous ces moyens ne crée certes pas des files d’attente mais n’en demeure pas moins indispensable pour entretenir la culture du livre, source d’enrichissement et de plaisir.. sans tomber pour autant dans la religion du livre que dénonce à juste titre Michel Onfray, soulignant qu’ on a souvent tué au nom des livres (de la Bible, du Talmud, du Capital, de Mein Kampf, du « petit livre rouge » ...) mais jamais au nom de la poésie !
Et l’on peut, à ce propos, féliciter la librairie Vauban à Maubeuge d’avoir un espace réservé à cette poésie, toujours apte à remplir le lecteur d’un ensoleillement intime, pour peu que le poète ne s’épanche pas dans des formulations prosaïques, ni à l’inverse ne s’égare dans une langue inintelligible qu’il est le seul à connaître, car une langue pour chacun, comme disait Roger Caillois, c’est une langue pour personne.
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